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« L’inquiétant développement de la consommation de drogue en France »
La Croix Le Monde
Pierre Bienvault note dans La Croix que « selon un rapport rendu public [hier par la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca)], le marché du cannabis est évalué à 1,117 milliard d’euros par an. Bien plus dosée en principe actif, cette drogue a connu une hausse de prix de 25% entre 2005 et 2010. Ce rapport confirme aussi la «démocratisation» de la consommation de cocaïne en France ».
Le journaliste souligne ainsi que « le cannabis vendu aujourd’hui en France, est bien plus dosé en principe actif. Et donc potentiellement plus dangereux pour la santé. […] Les consommateurs se procurent désormais du «cannabis plus cher et plus dosé» en THC, c’est-à-dire en tétrahydrocannabinol, son principe actif dont l’action sur le système nerveux modifie les sensations, les perceptions et le comportement de l’usager ».
Pierre Bienvault précise que « commandé par le premier ministre, ce rapport a été rédigé par trois chercheurs de l’université de Lille 2 et de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ). Son objectif est d’évaluer l’ampleur du trafic des drogues illicites en France ».
Le rapport observe notamment que « le cannabis reste en volume et en valeur le premier marché des drogues illicites en France ». David Weinberg, chercheur à l’INHESJ, souligne qu’« il y a un affrontement entre la filière productrice de résine de cannabis au Maroc et celle qui produit de l’herbe en Europe. Et pour séduire les consommateurs, les trafiquants ont choisi de doser davantage leur produit en le rendant ainsi plus attractif ».
Pierre Bienvault note ainsi que « dans les années 1980 et 1990, la concentration en THC de la résine de cannabis était d’environ 8%. Mais ces dernières années, des échantillons saisis en provenance du Maroc ont fait apparaître des chiffres plus élevés : 10% en 2007, 12% en 2011, 16% en 2012 et plus de 17% en 2013 ». François Beck, directeur de l’OFDT, ajoute qu’« aujourd’hui la teneur moyenne est de 21% pour la résine et de 13% pour l’herbe ».
De son côté, le Dr Laurent Karila, psychiatre à l’hôpital Paul Brousse de Villejuif et président de l’association SOS addictions, souligne que « plus un produit est dosé, plus les risques sont grands en particulier chez les adolescents et les personnes présentant une vulnérabilité psychiatrique. Les ados sont particulièrement à risque car leur cerveau est dans une phase de maturation qui dure jusqu’à 20-25 ans. Et un produit très dosé majore les risques de troubles de la mémoire, de l’attention mais aussi de dépression et d’envies suicidaires ».
Pierre Bienvault observe par ailleurs que « le prix de la cocaïne [a été] divisé par 3 en 10 ans. Cette baisse des prix a entraîné une hausse du nombre de consommateurs et leur diversification ». Le Dr Karila relève ainsi que « la cocaïne n’est plus réservée aux milieux festifs et branchés. Aujourd’hui, on voit tous les profils dans nos consultations : des artistes, des PDG, des chômeurs, des commerçants, des mères au foyer… ».
Le Monde rend également compte de ce rapport, et relève qu’« une des données marquantes de cette étude réside dans la place qu’occupe la cocaïne sur le marché français. […] Malgré un nombre de consommateurs infiniment plus faible (2,2 millions de Français l’ont expérimenté au moins une fois), la cocaïne talonne le cannabis en termes de chiffre d’affaires et s’installe comme le produit le plus rentable du paysage ».
Le quotidien souligne de plus que « l’étude propose la première évaluation du marché français des drogues de synthèse (MDMA et amphétamines). Avec un chiffre d’affaires estimé à 55 millions d’euros, elles arrivent en quatrième position, loin derrière le cannabis (1,1 milliard d’euros), la cocaïne (900 millions) et l’héroïne (266 millions), dont la consommation semble repartir à la hausse ».
« Contrairement au succès qu’elles rencontrent dans d’autres pays européens, […] les drogues de synthèse semblent donc constituer en France un marché encore relativement marginal 
», conclut le journal.
 
 
Date de publication : 04-11-2015

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