Dimitri BULAN est votre hypnothérapeute sur

Le Havre (06 17 55 32 69 ) et sa région

Le texte qui suit m'a été envoyé par un de mes sujet lors d'un travail long pour sortir d'une dépression. Cette personne l'avait lu ailleurs. Toujours intéressant à lire...
 
« Tout ce que nous sommes est le résultat de ce que nous avons pensé, est fondé sur nos pensées, est fait de nos pensées. L’esprit est tout. Nous devenons ce que nous pensons. »
(Bouddha Shakyamouni)
Puisque tout ce que nous sommes dépend de notre esprit, la question qui se
pose est : comment libérer cet immense pouvoir de nos pensées ?
Comment le maîtriser ?
Le libérer, oui, de tout ce qui l’entrave, de toutes ses limites — des limites que
nous lui avons infligées nous-mêmes ! En fait, nous-mêmes en partie, car
ces limites sont surtout un héritage culturel qui nous a été transmis, imposé dès les premiers mois de notre existence par le « système », à travers nos parents, éducateurs et amis, et à travers la culture ambiante et l’ensemble de la société. Héritage transmis sous forme de croyances, croyances sur la nature des êtres et des choses, croyances qui limitent notre vision du monde, qui étouffent notre potentiel.
Libérer notre esprit de ses limites c’est donc aller à l’encontre de tout cela
(à l’encontre, certes, mais pas en guerre !), à l’encontre de tout ce que nous avons reçu et qui a modelé nos pensées et qui détermine notre vision et nos actions. Pas évident…
Un des obstacles majeurs à cette libération, c’est notre attachement à nos souvenirs, qui comptent pour une bonne part dans ce que nous croyons être nous, « ce que je suis ».
Il ne s’agit pas de jeter le passé par dessus bord, mais de comprendre que notre attachement au passé nous entrave et nous paralyse. Cet attachement se manifeste à travers des souvenirs d’expériences heureuses ou douloureuses qui sont à l’origine de croyances. Je vais rechercher de nouveau telle activité ou situation qui m’a procuré du plaisir. Et je vais éviter telle autre activité ou situation qui m’a fait souffrir.
Imaginons par exemple qu’un chien m’a mordu il y a vingt ans. Son maître ne le tenait pas en laisse et le chien m’a soudain attaqué. J’en suis resté traumatisé, et chaque fois que je croise un chien, je sens de l’angoisse, une peur panique monter en moi. Je suis tétanisé, je contrôle difficilement ma terreur, surtout si c’est un gros chien. Que se passe-t-il ? Quand je croise un chien, au lieu de vivre dans le moment présent, je projette le souvenir de l’expérience douloureuse, ce qui altère ma perception : je crois dès lors que les chiens sont dangereux. Mais ce n’est qu’une croyance, une idée, un événement mental qui obscurcit ma perception présente.
Voici un autre exemple : je connais une personne qui a eu un gros accident de voiture il y a plus de trente ans. Elle s’en est sortie avec des blessures mineures qui ont guéri en quelques semaines, mais le souvenir de cet accident continue de la traumatiser. À tel point qu’elle ne peut presque plus sortir en voiture, tant la peur d’un nouvel accident la tenaille. Loin de s’atténuer, le traumatisme s’est aggravé avec les années. Mais l’accident est loin derrière. Elle s’en est bien sortie, sans séquelles physiques. Et maintenant elle va bien physiquement. Alors pourquoi cette fixation obsessionnelle sur une expérience passée ? À cause de son attachement aux souvenirs comme faisant partie d’elle-même, alors que ce n’est que ça : des souvenirs, des images mentales. Pour elle ce souvenir est bien réel. Contre toute logique, elle répète que « ce n’est pas juste dans [sa] tête », qu’elle souffre vraiment ! Ce n’est pourtant qu’une pensée sans substance. Elle s’identifie à cette idée d’un moi souffrant, à cette croyance qu’elle superpose à son expérience actuelle des choses et qui lui empoisonne la vie. C’est une prison psychologique qu’elle s’est créée elle-même.
Avec sa façon de penser, comment peut-elle atteindre ce bonheur auquel, par ailleurs, elle aspire tant ? Loin de diminuer, l’angoisse ne fait qu’augmenter. Pourquoi ? Parce qu’en plus de vivre dans le passé, cette personne rejette son expérience douloureuse. Parce qu’elle se braque, s’y oppose avec force. Elle entre ainsi dans une logique de combat : or, ce que l’on combat se renforce.
Ces deux exemples peuvent sembler extrêmes, et peut-être ne nous sentons-nous pas concernés. Mais ne faisons-nous pas la même chose tous les jours ? Nous avons cette même attitude de rejet avec tous les sentiments plus ou moins désagréables que nous refoulons. Et plus nous essayons de les réprimer, de les oublier, plus ils se renforcent. Peut-être avons-nous réussi même à les oublier. Mais ils ne sont pas disparus pour autant. Ils se sont transformés en une force « démoniaque » en quelque sorte, une énergie perverse qui continue d’exister et de grandir en nous de façon subconsciente, contribuant à notre mal-être, dont nous n’arrivons pas à déceler la cause. C’est un énorme boulet que nous traînons partout, bien souvent sans même en être conscient, car projetés dans une action fébrile et continuelle, nous ne le voyons pas — et ne voulons surtout pas le voir ! Et nous ne voyons pas à quel point cela gâche notre vie !
Nous ne vivons plus ici et maintenant, mais sous l’influence étouffante de tout ce que nous avons rejeté, refoulé, et qui nous incite à nous projeter constamment dans le futur, dans un bonheur à venir — et qui n’arrive jamais !! Notre esprit étant obscurci par tout ce refoulé, nous ne voyons pas la réalité. Totalement obnubilés, nous continuons de nous agiter, dans l’espoir que nous viendrons ainsi à bout de notre détresse psychologique — que nous soyons conscients ou non de cette détresse.
Car c’est bien à cela que sert notre agitation constante. On ne reste pas en place une seconde. Il faut toujours faire quelque chose. Nourrir mille projets. Si nous nous arrêtons un moment pour regarder un beau paysage, nous ressentons vite en nous ce frétillement qui nous pousse à repartir, à continuer de nous agiter. Sans fin, jusqu’à la mort. Ou tant que nous en avons la capacité physique et mentale. C’est triste, c’est désolant, n’est-ce pas ? Mais c’est pourtant notre vie à tous ! Et le pire c’est que nous trouvons cela normal ! Tout le monde fait pareil. Tout le monde se bat sans cesse contre l’inconfort, contre ce qui lui semble désagréable, contre l’ennui. On change de voiture, de coiffure, de vêtements, de mari (ou de femme), on décide d’avoir des enfants, on fait du ménage, on rénove sa maison, on achète du nouveau mobilier. On part en vacances dans le sud ou en voyage en Chine ou vers quelque autre destination exotique et lointaine… Mais ce ne sont toujours que des fuites. Des faux refuges qui grugent notre énergie et nous épuisent. Pourtant, rien de tout cela ne nous satisfait vraiment. C’est l’histoire de notre vie, n’est-ce pas ? Tous nos problèmes viennent de là. Et nous n’arrivons pas à les résoudre, nous ne trouvons pas de solution, parce qu’ils n’ont aucun rapport avec ce que nous vivons. C’est un nœud très serré sur notre gorge, que nous devons trancher au plus vite si nous voulons avoir une chance d’être heureux un jour ou d’avoir un petit aperçu de ce qu’est le véritable bonheur.
Nous comprenons que si nous sommes ce que nous pensons, comme dit le Bouddha dans la citation en exergue, il nous faut, pour pouvoir vraiment agir sur notre vie, il nous faut absolument libérer notre esprit de ses chaînes, et particulièrement des croyances héritées des souvenirs du passé.
PRATIQUE
Alors, que pouvons-nous faire concrètement ? Accepter la peur, accepter l’angoisse au lieu de lui résister
S’asseoir calmement, le dos droit et détendre son corps. Et au lieu de se raidir et de lutter contre les images et sensations désagréables du passé, les accueillir, les accepter. On observe calmement ce qui se passe à l’intérieur, on regarde les pensées, on regarde l’émotion, on se laisse habiter par l’émotion, on se laisse traverser par elle. Cela vous fait peur ? L’émotion est trop forte ? Que peut-il donc arriver ? Observez aussi votre peur. Juste la regarder, sans intervenir, sans essayer de la transformer, regarder ce qu’elle fait en nous, observer les émotions et les pensées qu’elle suscite. Nous sommes trop souvent l’otage de nos peurs. Oui, nos émotions et en particulier nos peurs sont des terroristes qui nous tiennent en otage ! Des casseurs qui saccagent notre jardin intérieur !
En acceptant les émotions au lieu de les combattre, vous verrez qu’elles sont liées à des souvenirs et que ces souvenirs sans substance, sans aucune réalité. Ce sont ni plus ni moins que des illusions. Comme les images d’un rêve ou d’un cauchemar : quand on se réveille et qu’on réalise que ce n’était qu’un rêve, la peur s’évanouit. De même, en cessant de vous attacher à votre souffrance, elle va se dissiper peu à peu. Les peurs et les souvenirs pénibles vont finir par s’évaporer. Ce ne seront plus que des souvenirs parmi d’autres, sans pouvoir sur vous et sur votre vie.
Si vous les avez nourris pendant vingt ans, trente ans ou plus, il faudra sans doute du temps pour les dissoudre, car vous y êtes profondément attachés, que vous l’admettiez ou non. Mais en persévérant, en continuant d’observer vos émotions et réactions au lieu de les combattre ou de vous laisser emporter par elles, et en entraînant ainsi constamment votre esprit, vous réussirez, c’est certain. Absolument certain !
Ainsi donc, au lieu de refouler les expériences plus ou moins douloureuses que vous vivez tous les jours, observez vos pensées, émotions, sensations et réactions dans chaque situation, croquez-les sur le vif. Puis, le soir, dans votre méditation quotidienne, revoyez-les. Si un tel vous a critiqué et que cela vous a blessé et irrité, regardez ces émotions, ces sentiments d’amour-propre blessé, d’irritation, de colère, etc., et laissez-vous pénétrer par elles. Que vont-elles faire ? Que peuvent-elles faire ? Elles vont s’amenuiser, se dissoudre lentement… Car vous cessez de les nourrir.
On nourrit ses émotions de deux manières :
1. En les suivant, en croyant qu’elles sont solides et réelles, en s’identifiant à elles ;
2. En les combattant quand nous en faisons notre ennemi, ce qui les solidifie également.
Dans la vie quotidienne, si vous vous détachez de vos émotions au moment même où elles surgissent, vous cesserez de créer du karma négatif, ou vous en créerez de moins en moins au fur et à mesure que votre détachement s’affermira. Et vous cesserez ainsi de susciter continuellement des problèmes dans votre vie. Ces expériences douloureuses n’iront plus gonfler la montagne obscure de vos souffrances refoulées. Vous accéderez ainsi peu à peu à cette vie harmonieuse à laquelle vous aspirez à juste titre. Parce que cette vie riche, heureuse, libre et harmonieuse que vous souhaitez correspond à votre vraie nature que vous laisserez ainsi s’épanouir librement…
Cela semble tout simple, et ce l’est effectivement. En cessant de résister, en cessant de lutter, en regardant simplement ce qui se passe, nos émotions négatives se dissolvent et font place à la reconnaissance de notre véritable nature et de la vraie nature des choses, ce qui est .
Mais dans les faits, vous vous en doutez, ce n’est pas si simple. Car ce qui résiste et lutte en nous, c’est tout notre passé, notre culture, notre éducation, nos souvenirs, nos habitudes, nos croyances, nos rêves, nos espoirs, nos attachements — bref, c’est tout ce que nous croyons être !
 
Toutes ces choses qui résistent en nous, qui obscurcissent notre entendement et nous attirent vers le bas ne s’en iront pas toutes seules. Et ce n’est pas la vie ni l’univers qui va les dissiper comme par enchantement, sans qu’on n’ait rien à faire. La « pensée positive », si utile et nécessaire soit-elle dans la vie de tous les jours et même sur la Voie spirituelle, ne peut pas non plus opérer des transformations en profondeur de nos patterns mentaux tant que nous n’avons pas libéré notre esprit.
Mais quelle est la source, l’origine, la cause fondamentale de notre servitude psychologique et donc de notre ignorance et de tous nos problèmes ? C’est l’attachement à l’idée que nous sommes un moi, un moi séparé des autres et du monde « extérieur ». Si nous sommes un moi, il y a un toi, il y a les autres, qui sont distincts de ce moi. Ces autres qui peuvent nous blesser, nous faire du mal, nous dominer, ces autres que nous devons dominer, dont nous cherchons la reconnaissance, ces autres qui sont nos amis ou nos ennemis, ou auxquels nous sommes indifférents, ces autres qui ont ce que nous n’avons pas et que nous convoitons, qui nous imposent ce que nous ne voulons pas et dont il faut nous protéger en leur faisant la guerre si nécessaire… Ce nœud psychologique : moi/les autres, est extrêmement serré et nous empêche de vivre notre vraie vie. Car cette perception n’est pas conforme à la réalité. Nous ne voyons pas notre corps, notre esprit, les choses telles qu’elles sont, telles qu’elles existent. C’est pour cela que nous sommes si démunis, si désorientés, que nos pensées sont si destructrices, que nous n’avons aucun pouvoir sur les événements de notre vie.
Il est essentiel, donc, de ne pas abandonner le rappel à soi, de continuer à développer l’auto-observation, l’attention vigilante, « comme la sentinelle en temps de guerre ». Car pour nous débarrasser de nos obscurcissements psychologiques, nous devons d’abord les voir, les reconnaître pleinement.
 
Il est essentiel d’élargir notre regard, de dilater notre conscience, d’ouvrir notre esprit à sa nature illimitée.

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