Le Parisien, La Croix, Le Monde, Le Figaro, L’Humanité, Les Echos
Le Parisien indique sur une page que « rendues très vigilantes par le scandale du Mediator, les autorités sanitaires demandent aux laboratoires de surveiller 59 molécules dont les effets peuvent s’avérer dangereux ».

Le journal note que « dans cet inventaire, figurent par exemple le médicament de traitement du surpoids Alli du laboratoire Sanofi-Aventis, l’anti-inflammatoire Arcoxia de MSD-Chibret, ou le produit de sevrage tabagique Champix de Pfizer ».

Le quotidien explique que ces 59 médicaments « font l’objet d’une procédure spéciale de suivi des effets indésirables appelée «plan de gestion des risques». Les laboratoires qui les fabriquent doivent surveiller tout particulièrement les effets secondaires et les risques de ces produits, et les signaler aux autorités sanitaires ».

Bruno Toussaint, directeur de la rédaction de Prescrire, estime que « l’existence de cette liste démontre que le Médiator n’est pas un cas isolé. […] Certains devraient être retirés du marché, comme l’Arcoxia ou le Champix. D’autres ont une utilité, mais on ne sait pas si la surveillance des risques est efficace... ».

Le journal note que le responsable « dénonce la façon dont cette surveillance est effectuée », celui-ci déclarant que « l’idée au départ est séduisante. Il s’agit de recenser efficacement les effets secondaires de médicaments qui sont un peu limite mais qui ont un intérêt. Le problème, c’est que ces contrôles ne sont pas faits par des experts indépendants, mais par les propres laboratoires qui ont fabriqué ces médicaments ».
Le Monde note quant à lui que « la liste comporte des médicaments de type très différent, avec par exemple une pilule du lendemain et des vaccins contre la méningite ou pour prévenir le cancer du col de l'utérus. Elle recouvre ainsi des médicaments utiles et d'autres à l'efficacité plus contestée ».

« De plus, elle ne liste pas tous les médicaments sous surveillance, parfois sous d'autres procédures, tel le vasodilatateur Buflomédil, commercialisé notamment sous divers noms de marque, dont Fonzylane (laboratoire Cephalon), et qui fait partie des médicaments dont la revue Prescrire demande le retrait »,
remarque le journal.

De son côté, La Croix revient sur « une des mesures fortes annoncées samedi par Xavier Bertrand : à l’avenir, les médicaments dont le service médical rendu aura été jugé «insuffisant» par les experts seront automatiquement déremboursés ».
Le quotidien souligne que
« si elle est appliquée, cette mesure devrait mettre un terme à la valse-hésitation qui, depuis 10 ans, a toujours perduré à propos de ces médicaments peu performants mais remboursés par la solidarité ».
MS

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