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Faire l'amour, est-ce que ça s'oublie ?

Catherine Blanc, sexologue et psychanalyste, revisite une idée reçue en matière de sexualité. 

Catherine Blanc

Cette idée témoigne du doute qui nous habite quant à nos appétences à pénétrer ou à être pénétrée, ou encore à être légitime dans l’accueil de notre désir. Certaines femmes révèlent ainsi la représentation inconsciente qu’elles ont de leur sexe. Elles l’imaginent comme incomplet, castré, telle une blessure. Cette inquiétude rend compte de ce qu’a pu représenter, pour elles, la découverte de leur spécificité sexuelle, la découverte de la sexualité elle-même et ce qui s’est peut-être joué lors de la première fois. Un sexe perçu tel un petit orifice dont l’ouverture aurait été forcée lors du coït, qui aurait cicatrisé faute de sexualité et qui devrait, à nouveau, être défloré.

De leur côté, certains hommes, au travers de la difficulté à envisager la remise en route sexuelle, rendent compte de leur crainte face à l’énergie importante qu’ils devraient déployer pour passer le pas. Une énergie qui leur semble attester d’une trop grande agressivité à l’encontre de la femme ou d’un désir dont ils perdraient la maîtrise. L’anticipation de ce risque les conduit souvent à renoncer par culpabilité, à moins qu’ils ne mettent en scène une posture inoffensive en peinant à obtenir une érection satisfaisante.


Ils s'aiment mais ne font plus l'amour  Certains couples continuent de s’aimer malgré l’absence de relations sexuelles. Ils disent ne pas en souffrir. Comment gardent-ils la flamme alors que le désir s’en est allé ? (...)

Penser que ce soit ardu de reprendre après une période d’abstinence, c’est formuler deux difficultés : celle que représente la mise en acte sexuelle de son corps dans la rencontre et la confrontation avec l’autre, et, par ailleurs, celle d’accueillir le bouillonnement intérieur du désir et le droit à en témoigner. D’une façon générale, il est toujours difficile d’enclencher une action nouvelle ou inhabituelle. Mais une fois le mouvement amorcé, réalisant notre aptitude, nous goûtons au plaisir de la découverte, nous sentant plus libres d’oser.

La difficulté de la remise en fonction pose la question du pourquoi de l’abstinence : une rupture souhaitée de la relation ? Subie ? Un obstacle à la sexualité elle-même ? Et qu’est-ce que cette abstinence a fragilisé, protégé ou conforté ? Car ce sont bien ces enjeux-là qui vont déterminer l’aisance ou la complexité à oser reprendre une vie sexuelle.

Cette reprise ne sera pas envisagée avec la même confiance selon que l’abstinence a déstabilisé l’image de soi, fait douter de ses capacités ou bien qu’elle ne soit due qu’à un concours de circonstances.


Pourtant, notre sexe est plein de possibles, mû par un élan de vie qui fait notre entrain naturel à la pratique de la sexualité. Les découvertes et les plaisirs que nous y rencontrons à l’occasion ne manquent pas d’ancrer notre assurance et ainsi d’amplifier la curiosité et l’enthousiasme pour la rencontre charnelle.À tout cela se mêle notre histoire personnelle, qui, de longue date, nous a fait nous construire une nature confiante ou pas, une foi en l’autre plus ou moins paisible.
 Si, comme le vélo, faire l’amour ne s’oublie pas, comme le vélo, nous restons avec la lecture du passé, de la chute peut-être, de l’interdit qui en résulte. D’où l’appréhension à oser la liberté de l’aventure.

sources http://www.psychologies.com/Couple/Sexualite/Idees-recues/Articles-et-dossiers/Faire-l-amour-est-ce-que-ca-s-oublie#utm_source=facebook&utm_medium=post-matin&utm_campaign=article_fb_8-février-2014

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