Le stress au travail
24 sept. 2011Pour mieux cerner les raisons actuelles du stress au travail, Robert Half a consulté plus de 2 100 collaborateurs en’Europe. En France, sur 9 facteurs principaux, le trio de tête des motifs de stress au travail est : une charge de travail accrue, une équipe en sous-effectif et…des collègues désagréables ou une ambiance de commérages malfaisants.
Olivier Gélis, Managing Director de Robert Half International France explique : « Il y a deux types de stress au travail. Celui qui rime avec adrénaline, émulation et challenge : il n’est pas constant et vous transcende. Et puis il y a celui qui est constant et inadéquat : il entraîne démotivation, absentéisme et parfois même dépression. En tant que manager, il est primordial de veiller au bien-être de ses collaborateurs. Surcharge de travail ou sous-effectif ne peuvent durer ‘ad vitam aeternam’ sans conséquence négative. L’intérim peut être une solution de qualité avant de recruter en CDI. Quant au 3ème facteur de stress en France, le manager doit montrer l’exemple et couper court le plus rapidement possible en intervenant auprès des collaborateurs qui entretiennent une mauvaise ambiance, qui au final, nuit à l’esprit d’équipe. »
Au travail je stresse, tu stresses, nous stressons… Pour quelles raisons ?
A la question du cabinet « Quelles sont, pour vous, les 3 raisons principales de votre stress au travail ? », c’est une charge de travail plus importante qui emporte la majorité des suffrages. Et ce, surtout aux Pays-Bas (57%), en Belgique (53%), en République Tchèque, en France, ainsi qu’en Suisse (47%). L’Italie seule fait exception, avec une situation de sous-effectif qui serait le facteur majeur de stress au travail (45%). La situation de sous-effectif est également génératrice de stress en Allemagne (41%) et en Suisse (40%). Immédiatement ensuite, vient la proximité avec des collègues désagréables, ou un contexte de commérages malfaisants, particulièrement fort(e) en Autriche (37%) et aux Pays-Bas (34%).
Le stress au travail est également lié au management pour 27% des Allemands et des Italiens, ainsi que 25 % des Français et des Néerlandais qui font état d’une pression excessive de leur manager. Le manque de compétences d’encadrement de ce manager serait également facteur de stress, aux Pays-Bas (29%), en Allemagne (28%) ainsi qu’en Autriche (27%).
Le stress lié à des responsabilités accrues s’observe surtout en Italie (36%), en République Tchèque (24%) ainsi qu’en Suisse (23%). Au point de ne pas réussir à ‘décrocher’ du travail lorsque l’on n’est plus au bureau ? Ce serait le cas principalement pour les Tchèques (28%), les Allemands (18%) et les Belges (14%).
Enfin, en marge de ces réponses, l’on peut noter aussi que certains (peu nombreux) avouent ne subir aucun stress au travail. C’est le cas de 18% des Tchèques, 17% des Autrichiens et 14% des Suisses. Sans oublier ceux qui stressent car ils n’aiment pas leur emploi actuels, ils sont 13% en Italie, 11% aux Pays-Bas.
Pays par pays, les raisons du stress au travail
En France :
1) une charge de travail plus importante (52%) 2) une situation de sous-effectif (38%) 3) des collègues désagréables et des commérages malfaisants (30%) En Allemagne :
1) une charge de travail plus importante (51%) 2) être en sous-effectif (41%) 3) des collègues désagréables / des commérages malfaisants (31%)
En Autriche :
1) une charge de travail plus importante (47%) 2) des collègues désagréables / des commérages malfaisants (37%) 3) être en sous-effectif (30%) En Belgique :
1) une charge de travail plus importante (53%) 2) être en sous-effectif (36%) 3) des collègues désagréables / des commérages malfaisants (29%) En Italie :
1) être en sous-effectif (45%) 2) des collègues désagréables / des commérages malfaisants (41%) 3) une charge de travail plus importante (40%) Au Luxembourg :
1) une charge de travail plus importante (48%) 2) être en sous-effectif (36%) 3) des collègues désagréables / des commérages malfaisants (30%) Aux Pays-Bas :
1) une charge de travail plus importante (57%) 2) être en sous-effectif (35%) 3) des collègues désagréables / des commérages malfaisants (34%) En République Tchèque
1) une charge de travail plus importante (52%) 2) être en sous-effectif (36%) 3) des collègues désagréables / des commérages malfaisants ex-aequo avec ‘je n’arrive pas à décrocher quand je suis en dehors du bureau’ (28%)
En Suisse :
1) une charge de travail plus importante (52%) 2) être en sous-effectif (40%) 3) plus de responsabilités, ex-aequo avec des collègues désagréables / des commérages malfaisants (23%)
A propos de cette enquête Ces résultats émanent de l’enquête menée par le Groupe Robert Half en avril et mai 2011 auprès de 2 187 répondants (ressources humaines, financiers ou dirigeants) dans 9 pays (Allemagne, Autriche, Belgique, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, République Tchèque, Suisse) sur la base d’un échantillon représentatif d’entreprises.
A propos du groupe Robert Half : ▪ Fondé en 1948, ▪ Leader mondial du recrutement temporaire et permanent spécialisé, ▪ Coté à la Bourse de New York, ▪ Implanté en France depuis 1989, ▪ Intervient sur tous les métiers de la finance, de la comptabilité, de la banque, de l’assurance, du juridique et fiscal ainsi que de l’assistanat et du secrétariat, ▪ Présent à Paris, La Défense, Versailles, Saint-Denis, Massy, Lyon, Nantes, Lille et Aix-en-Provence, ▪ Compte plus de 360 bureaux dans le monde (Etats-Unis, Canada, Europe, Australie, Asie, Nouvelle-Zélande)
Robert Half a été élue « Entreprise où il fait bon travailler, 2011 ».
source "cadreOnLine"
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