Quand une maladie grave touche la famille
03 oct. 2011Maxi, 19 septembre 2011
Maxi note en effet dans un dossier :
« Organisation, rapports humains, vie professionnelle... En entrant dans la famille, la maladie impose à ses membres de nombreux bouleversements. […] Les enfants peuvent être amenés à s'occuper de leurs parents, le conjoint à s'oublier pour assister son épouse ou son époux malade. Ce qui n'est pas sans conséquences... ».
Le magazine note que « l'équilibre familial peut se fragiliser, l'organisation de la vie quotidienne peut être perturbée.
Par chance, la vie réserve aussi d'heureuses surprises dans ces moments difficiles, telles que des élans de solidarité venus de proches. Cette épreuve peut également resserrer les liens du couple ou de la famille parce que l'amour d'une mère, d'un père, d'un enfant ou d'un conjoint est bien souvent plus fort que la maladie ».
Maxi livre des témoignages de patients, dont Sophia, 28 ans : « J'ai appris que j'étais atteinte de sclérose en plaques en avril 2010, et cela a été un grand coup de massue.
J'avais alors évidemment besoin de soutien et je me suis dépêchée de l'annoncer à mes amis. J'espérais être entourée, mais j'ai été stupéfaite de voir que certains m'ont carrément laissé tomber ! ».
La jeune femme continue : « Heureusement, Fabien, mon mari, était là pour me soutenir. […] Ses paroles me réconfortaient, mais cela ne m'a pas empêchée de passer deux mois à l'hôpital pour un suivi à la fois physique et psychologique.
Même si l'on fait front tous les deux, le fait de nous être retrouvés assez seuls, sans amis sur qui compter, a été une souffrance supplémentaire. Je n'ai toujours pas accepté ma maladie, je vis avec, c'est tout. Heureusement, j'ai une auxiliaire de vie adorable qui m'aide énormément ». SEP
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