Certaines femmes ne parviennent pas à faire l'amour. Pour elles, la pénétration se révèle impossible. Au moindre essai, au moindre contact du pénis contre la vulve, une douleur intense survient, interdisant la poursuite de l'acte. C'est ce que l'on appelle le vaginisme. Que se passe-t-il et pourquoi le corps de ces femmes réagit-il ainsi ?
La douleur, agent de blocage...
Si les zones vulvaires ou vaginales se trouvent être le siège d'un problème de santé entraînant des douleurs, le corps réagit. Il peut s'agir d'une mycose, d'un psoriasis de la vulve, d'un lichen, d'herpès génital, etc. A cause de la douleur, le désir et l'excitation cessent, entraînant un arrêt de la lubrification vaginale, associé à une contraction réflexe des muscles du périnée : le vagin se resserre pour empêcher une pénétration douloureuse. Ce vaginisme est un réflexe de défense du sexe qui souffre. C'est normal et compréhensible.
Le souvenir de la douleur, agent de blocage !
Tout devient plus compliqué quand le vagin et la vulve sont en parfaite santé. Pas de mycose, pas d'herpès, pas d'anomalie particulière, et pourtant, elle souffre. Et un essai de pénétration entraîne une douleur associée à une contracture réflexe. Cela se produit lorsqu'une femme a souffert : elle a eu des mycoses récidivantes par exemple, et malgré la douleur, elle a voulu faire l'amour pour faire plaisir à son partenaire. Le problème, c'est que son corps en a souffert et à la moindre approche, il réagit par un réflexe de défense. Il refuse la pénétration, de peur d'avoir mal à nouveau. Ce phénomène peut durer tout naturellement quelques jours à quelques semaines après un problème vulvaire ou vaginal. Cela devient bien plus gênant quand cela dure des mois ou des années. Notre corps a parfois une mémoire très puissante.
La mémoire des traumatismes génitaux peut entraîner un vaginisme.
À 5 ans, cette petite fille a subi l'insertion d'une sonde urinaire de force et ne se rappelle que de la douleur ; cette autre petite fille de 7 ans a été accidentée et a dû être recousue au
niveau du périnée ; contre son gré, la mère de cette jeune fille de 12 ans lui a mis en place un tampon de force le premier jour de ses règles... Tous ces traumatismes liés à la région
sexuelle peuvent implanter une peur profonde dans notre corps. Alors, des années plus tard, le jour de la première fois, ce corps se défend de ce qu'il prend pour une agression : la douleur
survient, le vagin se resserre et la pénétration s'avère impossible.
D'autres peurs peuvent bloquer le vagin.
La peur d'avoir un enfant, la peur de l'accouchement dont on entend dire qu'il s'agit d'une boucherie, la peur du sexe masculin, la peur de l'agressivité masculine, la peur de la mort, la
peur d'avoir un enfant malade... Bien des peurs peuvent retentir profondément sur la zone sexuelle féminine et entraîner un mécanisme de défense rendant impossible la pénétration.
Vaginisme, que faire ?
Il faut d'abord se rendre compte qu'il est impossible de raisonner le corps qui a peur. Autant une femme intelligente peut comprendre que faire l'amour est bon, agréable, magnifique, autant
ce savoir ne suffit pas à débloquer et à rassurer son vagin ! Il va falloir apprivoiser ce vagin effrayé, psychiquement et physiquement et surtout ne jamais le forcer ou le violenter, car
cela risquerait, au contraire, d'intensifier le problème !
C.SOLANO
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