Tabagisme : Vapoter n’est peut-être pas sans danger
21 juin 2011Suivi et soutien psychologique en rdv téléphonique pour toute la France.
Le Parisien observe que « la cigarette électronique, ce produit de substitution du tabac que l’on «vapote», est de plus en plus décriée
». Le journal indique en effet qu’« hier, à New York, l’American Cancer Society, la plus grosse association de malades du cancer aux Etats-Unis, qui se réunit au siège des Nations
unies, a tiré le signal d’alarme à son sujet ».
Le Pr Tom Glynn, directeur scientifique à l’association, a ainsi déclaré : « Ce sont des produits non contrôlés et dont on ne
connaît pas exactement la composition. Personne ne sait ce que leurs utilisateurs inhalent exactement ».
« Mieux vaut ne pas y avoir recours et préférer les substituts nicotiniques comme les patchs, qui, eux, subissent toutes les vérifications nécessaires », a ajouté le
spécialiste.
Le Parisien rappelle que « début juin, l’Afssaps avait déjà recommandé de ne pas consommer ce type de cigarettes […] et avait interdit sa
commercialisation dans les pharmacies de l’Hexagone ».
Le quotidien indique que « ces cigarettes électroniques contiennent un certain nombre de produits, dont le glycol ou le
glycérol, et parfois aussi de la nicotine. […] Même s’il n’y a pas de combustion, ce procédé peut malgré tout entraîner un phénomène de dépendance ».
Le Pr Glynn estime ainsi
que « l’industrie du tabac sait que les cigarettes actuelles vont disparaître d’ici 30 ans et elle met déjà sur le
marché d’autres produits pour rendre les fumeurs accros à d’autres substances toxiques ».
MS
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