La mortalité due au tabac est largement sous-estimée
04 mars 2015Dimitri BULAN est votre hypnothérapeute sur
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Le sevrage tabac se fait en plusieurs séances pour respecter le métabolisme et la psychée du fumeur. Mais aussi pour éviter une prise de poids ou une mauvaise humeur permanente ...
« La mortalité due au tabac est largement sous-estimée »
« Ainsi, les fumeurs voient leurs risques de mourir d'insuffisance rénale multipliés par 2, et d'ischémie intestinale (artères du tube digestif bouchées) par 6. La probabilité qu'une fumeuse meure d'un cancer du sein est augmentée de 30%, et qu'un fumeur succombe à un cancer de la prostate, de 43% », poursuit le quotidien.
Le Figaro précise que « l'étude a été conduite sur une population de près d'un million d'individus »,et menée par le Dr Brian Carter, de la Société américaine sur le cancer.
Le journal observe que « les pathologies nouvellement associées au tabagisme ont en commun des mécanismes inflammatoires, vasculaires et/ou thrombotiques, pour lesquels le tabac a un effet aggravant connu. L'ischémie intestinale, par exemple, a les mêmes causes que certains accidents cardio-vasculaires, à savoir la formation de plaques d'athérome dans les artères ».
Le quotidien rappelle en outre que « si le cancer du poumon est la pathologie dont le lien avec le tabac est le plus évident (90% des malades sont fumeurs ou l'ont été), il en existe de nombreuses autres dont la responsabilité est établie depuis longtemps : les cancers ORL, de l'œsophage, de la vessie, du pancréas, la broncho-pneumopathie chronique obstructive, le diabète, les AVC… ».
Le Pr Daniel Thomas, porte-parole de la Société française de tabacologie, souligne que « les fumeurs meurent, en moyenne, 10 ans plus tôt que les non-fumeurs. Mais cette étude confirme aussi l'intérêt d'arrêter la cigarette à tout âge. On en retire toujours des bénéfices et un fumeur ayant arrêté à 30 ans récupérera quasiment toute son espérance de vie ».
Catherine Hill, épidémiologiste à l'Institut Gustave-Roussy, note quant à elle que « nous estimons désormais à 78.000 le nombre de morts attribuables au tabac en France. Mais si les résultats de cette étude se confirment, il faudrait gonfler ce chiffre d'environ 15%. […] Ce n'est pas tant la différence entre 78.000 et 90.000 qui doit retenir l'attention, mais le fait qu'un fumeur sur deux mourra du tabagisme ».
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