cancer, douleur et hypnose

Une étude clinique a examiné les effets

d'une thérapie de groupe (groupe de

parole et de soutien) associée à l'hypnose,

chez les femmes avec cancer du sein

métastatique.

les résultats sont encourageants.

Pour vérifier l'efficacité de l'hypnose sur la douleur des femmes

touchées par un cancer du sein métastatique, les chercheurs de

l'Université de Buffalo, qui publient dans le journal Health

Psychology de Septembre 2009, ont proposé au hasard à une partie

des participantes de suivre des sessions d'hypnose ainsi qu'une

thérapie de groupe (groupe de parole et de soutien) pendant 12 mois.

Les autres femmes de l'étude ne suivaient pas ces interventions, mais

toutes bénéficiaient des conseils pour mieux supporter la douleur.

Le niveau de douleur, la fréquence des douleurs ponctuelles, et le

degré de douleur constante ont été évalués au départ et tous les

4 mois. L'étude montre que l'hypnose et la thérapie de groupe ne

sont pas liées à la fréquence des douleurs ponctuelles, ou le degré

de douleur constante. En revanche ces interventions sont associées

à une moindre aggravation du niveau de la douleur, étape après

étape.

Parmi les femmes de l'étude qui pratiquaient l'hypnose, certaines

étaient plus réceptives, sans que les chercheurs puissent expliquer

pourquoi. Leur contrôle de la douleur était également plus facile.

Notre conseil : l'hypnose peut être un soin très bénéfique si vous souffrez.

N'hésitez pas à tenter cette chance, en choisissant un praticien avec qui

vous vous sentez en confiance. N'oubliez pas que cette technique n'a rien

à voir avec la légende colportée dans les histoires farfelues ici ou là.

Renseignez-vous.

Pour une consultation concernant la douleur,

contactez-moi au 06 17 55 32 69

ou par mail à hypnobulan@gmail.com

http://hypnobulan.fr 

Source :

1. Lisa D Butler et al., “Effects of supportive-expressive group therapy on pain in women with metastatic 
2. breast cancer,” Health Psychology: Official Journal of the Division of Health Psychology,
3.  American Psychological Association 28, no. 5 (Septembre 2009): 579-587.