Facebook addiction, sevrage par l'hypnose Le havre PARIS
09 oct. 2012Dimitri BULAN, Hypnothérapeute, travaille en consultation à votre domicile sur Le Havre et PARIS
Actualité publiée SL
« Checker » son compte Twitter, Facebook ou ses mails serait devenu bien plus addictif que fumer une cigarette, pour les fumeurs, ou que prendre un verre pour les amateurs, selon cette
étude déjà publiée en ligne dans l’édition d’avril dernier de Psychological Science. Si jusqu’ici, dormir ou faire l’amour étaient considérés comme les besoins les plus incontrôlables et les plus
irrépressibles, il semblerait, selon cette étude, que l’usage des médias sociaux ait pris le pas sur tous les désirs du quotidiens. Des conclusions à la une, alors que l’addiction à
Internet est en passe d’être officialisée telle une
véritable pathologie mentale.
L’étude a été menée par des chercheurs de l'Université de la Chicago Booth School of Business (Allemagne) auprès de plus de 200 participants âgés de 18 à 85 ans équipés de téléphones d’étude, permettant d’évaluer, dans la « vraie vie », leur relation via leur mobile.
Les chercheurs ont adressé un message aux participants 7 fois par période quotidienne de 14 heures et durant une semaine pour interroger les participants sur leur désir du moment ou éprouvé durant les 30 minutes précédentes. Les questions portaient sur les désirs, les types, leur intensité, le conflit entre plusieurs désirs éprouvés, le contrôle ou la soumission à leurs envies. Ainsi, les auteurs ont recueilli 10.558 réponses portant sur 7.827 manifestations de désirs.
L’usage des médias sociaux met en échec la maîtrise de soi : L'étude constate, qu’au fur et à mesure de l’avancée de la journée, la volonté se fait plus faible et l’auto-contrôle des désirs ressentis avec. En particulier en ce qui concerne l’utilisation des médias sociaux. Ainsi, si les participants semblent résister relativement bien à une incitation à faire du sport, à une pulsion sexuelle ou à un achat, c’est beaucoup moins le cas en ce qui concerne la consultation des messages. Pourquoi donc ? Selon l’auteur principal, Wilhelm Hofmann, c’est l’accessibilité, la simplicité et la disponibilité de ces médias qui fait la difficulté d’y résister.
Cela ne coûte rien, précise-t-il, contrairement aux cigarettes et à l'alcool, pourtant si céder à l’appel des medias sociaux semble rapide et prêtant à moins de conséquences, cela finit par « voler beaucoup de temps aux gens».
Source: Psychological Science 2012 23: 582 DOI: 10.1177/0956797612437426 online 30 April 2012
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