Un livre sur la médecine d'hier, d'aujourd'hui et de demain
12 oct. 2011Les Echos
Les Echos remarque qu’« un vaste ouvrage nourri de contributions de médecins, chercheurs, scientifiques et philosophes s'intéresse à l'évolution de la médecine ».(« Aux
origines de la médecine », sous la direction de Didier Sicard, professeur de médecine, et Georges Vagarello, directeur de recherche à l'Ecole des hautes études en sciences sociales.
Editions Fayard).
Le journal note ainsi que « la médecine a existé de tout temps. Aux temps préhistoriques, on savait déjà, comme l'attestent des squelettes retrouvés, réduire des fractures voire trépaner
des crânes. Mais était-ce de la magie ou "le plus antique des actes chirurgicaux" ? En tout cas, "la survie n'était pas l'exception" ».
« Il y a eu ensuite la "naissance d'un art", avec Hippocrate qui nous a laissé son serment, fondement de l'éthique de la profession médicale, les grandes épidémies du Moyen-Age, auxquelles il a
fallu faire face, l'inventivité de la Renaissance, de l'époque classique et des Lumières, et la naissance au XIXe siècle de la médecine moderne... », continue Les Echos.
Le quotidien note que « le médecin devient peu à peu un notable, on invente l'hygiène, on calcule l'espérance de vie (qui a plus que doublé en 200 ans), on arrive au XXe siècle et à sa
"révolution scientifico-technique", avec les échographies, scanners ou IRM, les greffes et la chirurgie par robot interposé ».
Les Echos indique que « le livre raconte la
médecine d'aujourd'hui, s'intéressant aussi aux inégalités sociales de santé devant une médecine de plus en plus coûteuse et à la santé psychique, la "médecine de l'être" ».
Quant
à « la médecine de demain », le journal retient que « les laboratoires de biologie classique disparaîtront au profit de "lecteurs-puces" portables, un des grands
enjeux sera "la médecine du grand âge", "totalement à inventer". Le réchauffement climatique entraînera de nouvelles infections dans les pays du nord ».
« Pour les auteurs, "penser que l'humanité puise être débarrassée du cancer est d'une extrême naïveté" », ajoute le quotidien.