Le Parisien, La Croix 
C’est ce qu’annonce Le Parisien sur sa Une, expliquant qu’« à partir d’aujourd’hui, un kit permettant, entre autres, de consulter des médecins gratuitement sera proposé dans les lycées d’Ile-de-France à l’initiative du Conseil régional ».
« Une démarche, déjà initiée en Poitou-Charentes, qui ne fait pas l’unanimité », 
observe le journal.

Le quotidien note ainsi que « les élèves franciliens, en priorité de seconde, mais également les autres, se verront offrir la possibilité d’obtenir la pilule, l’implant, le stérilet, le patch ou tout autre dispositif de contraception. Histoire de ne pas vivre l’expérience traumatisante d’un avortement à 15 ou 16 ans, un phénomène qui ne faiblit pas, puisque le nombre d’IVG de mineures dépasse désormais les 13.000 par an ».
Le Parisien précise que ces « pass » prendront la forme de « 5 coupons donnant droit à des visites gratuites chez le médecin ou le pharmacien, le tout limité dans le temps et à usage unique, mais avec garantie de l’anonymat. 15 000 pass devraient être imprimés dans un premier temps ».
Le journal interroge Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, qui déclare : « Nous nous sommes rendu compte que le droit à la contraception était loin d’être effectif en France, et notamment en Ile-de-France. C’est parfois dû à l’ignorance, ou à la difficulté de parler de la sexualité à ses parents. […] Quelques parents très conservateurs seront peut-être choqués. Mais on n’a pas peur de la polémique, car cette réforme est une nécessité ».
De son côté, Corinne Tapiero, porte-parole de la PEEP Paris, fédération de parents d’élèves, note que « la problématique existe. […] En revanche, nous pensons que des questions restent en suspens. C’est une mesure qui exclut les parents et les discrédite en tant qu’éducateurs ».
La responsable remarque en outre : 
« Ce qui me gêne dans l’anonymat est aussi d’ordre médical. Une jeune fille qui a rendez-vous seule chez le médecin ou le gynéco ne connaît pas bien son antériorité médicale. Or, pour délivrer la pilule, le gynéco a besoin de connaître les antécédents familiaux, notamment en matière de maladies cardiovasculaires. Car il peut arriver que la prise de la pilule conduise à des thromboses, des embolies pulmonaires… ». MS

 

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