Alzheimer : détection de 7 facteurs de risque modifiables » 
Libération 
Libération annonce sur quelques lignes que « 7 facteurs de risque supposés de la maladie d’Alzheimer, la plupart liés au style de vie, contribueraient à près de la moitié des cas détectés dans le monde », selon une étude présentée hier à Paris lors de la Conférence internationale de l’association Alzheimer.
Le journal note que « selon un modèle mathématique construit par les chercheurs de l’université de Californie, une réduction de 25% de ces facteurs de risque modifiables pourrait prévenir plus de 3 millions de cas d’Alzheimer dans le monde ».
Libération explique que « pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont estimé le nombre de cas actuellement attribuables à chaque facteur de risque supposé. Arrive en tête le faible niveau d’instruction (19%), l’activité intellectuelle semblant exercer un effet protecteur. Viennent ensuite le tabagisme (14%), l’inactivité physique (13%), la dépression (11%), l’hypertension (5%), l’obésité (2%) et le diabète (2%) ».



« Menace de déremboursement sur les médicaments anti-Alzheimer » 
La Tribune 
La Tribune note en effet sur sa Une que « les 4 traitements disponibles en France sont réexaminés à partir de ce mercredi par les autorités de santé. Dans le contexte de l’affaire Mediator, ils pourraient être déremboursés »
Le journal cite la HAS, qui précise : « Cette réévaluation fait suite à de nouvelles données d’efficacité et de bénéfice-risque. La question est de savoir si les anti-Alzheimer ont encore leur place dans la stratégie thérapeutique ».
« En 2007, il n’existait pas de plan Alzheimer, rembourser ces médicaments était une façon de faire entrer les malades dans une prise en charge adaptée. Les choses ont évolué », 
poursuit la HAS.
La Tribune constate que « l’argument fait bondir les professionnels de santé » et cite un gériatre : « Ces traitements améliorent les aspects cognitifs de mais aussi le comportement des malades : lever en pleine nuit, violence… Ils ont une vraie utilité ! De plus, s’ils sont déremboursés, on risque un désinvestissement du corps médical : sans médicament, un médecin ne s’intéresse plus à une maladie ».
Le quotidien rappelle qu’« en France sur près de 900 000 malades d’Alzheimer, dont 450 000 diagnostiqués, environ 300 000 sont traités avec ces médicaments. […] En 2009, ces traitements ont coûté 190 millions d’euros à l’assurance-maladie, loin derrière les anti-hypertenseurs (1,9 milliard) ou les antibiotiques (557 millions ».
Le journal aborde un « autre motif d’inquiétude pour les professionnels de santé : certains médicaments pourront être génériqués dès 2012 ». Un médecin s’interroge : « Dans ces conditions, les industriels feront-ils vraiment tout pour défendre leurs produits ? ».
La Tribune observe en outre, dans un autre article intitulé « Alzheimer : le marché s’essouffle, les labos à la peine », que « faute de nouveaux traitements, la croissance ralentit. Pourtant, les besoins augmentent pour cette maladie complexe ».
Le quotidien explique en effet que la pathologie « demeure un casse-tête pour les industriels », note que « les labos se focalisent sur les moyens de diagnostiquer »la maladie, et cite un patron de biotech, qui estime qu’« en matière d’Alzheimer, les laboratoires sont désespérés ».

MS

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Dimitri BULAN
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