chirurgien plasticien, médecine esthétique ou thérapie
13 oct. 2010
Le Point, numéro 1986
Le Point constate que la médecine esthétique « a le vent en poupe ». Le magazine aborde l’ouvrage de
Josseline Abonneau et Marie-Guy Baron (« Les as de la chirurgie esthétique », éditions Alphée), deux journalistes qui « dressent les portraits d’une cinquantaine de médecins stars,
qui se partagent la clientèle de la jet-set et des familles princières ».
« Le livre lève notamment le voile sur ces injections esthétiques en plein développement. Financièrement plus accessibles que la chirurgie, elles permettent à de nombreux médecins, plus ou moins
bien formés, d’arrondir leurs revenus. Parfois au détriment de leurs patientes », continue Le Point.
L’hebdomadaire interroge le Dr Pierre Nicolau, chirurgien plasticien, qui « dresse un tableau inquiétant des
pratiques actuelles d’injections antirides ».
Le praticien, qui « enseigne sur les effets biologiques des produits de comblement à l’université René-Descartes », aborde les
problèmes possibles, notamment concernant les gels acryliques : « Lorsqu’ils se fragmentent, en général après plusieurs années, les petits morceaux peuvent entraîner une réaction à corps
étranger. Et ils sont alors très difficiles à retirer chirurgicalement ».
Le Dr Nicolau se penche aussi sur le Botox : « C’est un excellent produit, une révolution dans le domaine de
l’esthétique et de la chirurgie. […] En plus, son effet est réversible. Il s’estompe en 4 à 5 mois, ce qui peut être un avantage quand il est mal injecté par des médecins insuffisamment formés
».
Le chirurgien livre la définition d’un « bon médecin injecteur » : « C’est un spécialiste qui répond à la demande de ses patients mais sans leur faire courir de risque, ni
à court ni à long terme. Or ce n’est pas toujours facile, en raison du manque d’information sur les multiples produits régulièrement commercialisés ».
« La prudence s’impose, car nos patients ne sont pas des cobayes. […] En Europe, les réglementations et les vérifications sont nettement insuffisantes », conclut le Dr
Nicolau.
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