Les Echos 

 
C’est ce que qu’explique Cédric Duval sous la rubrique « médecine & santé » des Echos.

Le journaliste observe qu’« encore considéré comme marginal il y a quelques années, le recours aux ateliers d'éducation thérapeutique tend à se généraliser dans les maladies chroniques ».
« Fini le temps où l'expert prescrivait sans explications des médicaments. Désormais, le malade doit apprendre à vivre avec la maladie sans renoncer à ses projets : mener une carrière professionnelle, avoir des enfants... »,
 note ainsi Cédric Duval.


Le journaliste explique que « l'enjeu est de taille, puisque les maladies ont tendance de plus en plus à devenir chroniques (avant, les patients en mouraient plus vite). Diabète, insuffisance cardiaque, asthme et obésité comptent parmi les plus courantes, mais les cancers et le sida peuvent aussi être maintenant rangés dans cette catégorie ».


Cédric Duval continue : « Inscrite dans la loi hôpital patients, santé et territoire votée en juillet 2009, cette nouvelle façon de faire de la médecine vise à rendre les patients plus autonomes en leur faisant acquérir des compétences variées. Les diabétiques apprennent par exemple à mieux contrôler leur glycémie. Mais l'approche n'est pas seulement technique. […] Dans le cas de l'asthme, on apprend aux personnes atteintes à identifier les facteurs de risques et à évaluer la gravité de leur crise pour adapter le traitement en conséquence ».


Le journaliste ajoute que « l'éducation thérapeutique peut aussi aider le patient à surmonter des difficultés d'ordre psychologiques, sociales ou économiques. Les maladies chroniques, sources d'états dépressifs, soulèvent de nombreuses interrogations. Comment communiquer sur son état ? Comment emprunter de l'argent par exemple ? Autant de problèmes abordés en séance. Cet apprentissage favorise aussi le respect du traitement, mais ce n'est pas là une priorité ».


Cédric Duval remarque toutefois que « le manque de recul et l'hétérogénéité des pratiques ne permettent pas encore d'évaluer les bénéfices de ces formations, toutefois, les premiers résultats sont encourageants ».


Le journaliste constate en outre que « l'offre éducative n'est pas uniforme sur tout le territoire. L'essentiel des programmes se concentre dans les grandes villes, ce qui pose des problèmes d'accessibilité. De plus, peu de médecins généralistes orientent leurs patients vers ce type de séances. Enfin, la plupart des actions sont menées au sein d'hôpitaux, ce qui rebute de nombreuses personnes ».

MS

 

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