Internes, hôpitaux et surmenage : votre hypnothérapeute pour gérer cela
10 sept. 2012Dimitri BULAN, Hypnothérapeute, travaille en consultation à votre domicile sur Nancy
Le quotidien évoque des « cadences infernales » et explique que « la situation des internes […] est explosive et les patients peuvent en faire les frais. […] Il ressort [de cette étude] (et c’est un premier constat alarmant) que la loi sur le repos de sécurité (un temps de récupération obligatoire au bout de 24 heures de travail) n’est pas respectée dans 20% des cas ».
« L’étude révèle aussi que 15% de ces jeunes médecins estiment faire des fautes médicales lorsqu’ils dépassent ce maximum autorisé », continue Le Parisien.
Le journal indique qu’« au ministère de la Santé, on précisait hier que Marisol Touraine «est très soucieuse de cette question et demande dès à présent aux hôpitaux de respecter les repos de sécurité pour les internes» ».
Le Parisien rappelle en outre que « la ministre de la Santé vient de lancer une grande concertation sur l’hôpital, appelée pacte de confiance, qui doit permettre de déminer les sujets sensibles ».
Le quotidien livre la réaction du Dr Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France, qui « n’est pas tendre avec certains chefs de service », déclarant que « pour beaucoup d’entre eux, l’interne est avant tout là pour en baver ! Le monde médical en est resté à une conception qui date des années 1960 ».
Le Parisien précise cependant que « certains internes et chefs de service nuancent ce propos » puis cite le Pr Raphaël Vialle, chef de service de chirurgie orthopédique à l’hôpital Armand-Trousseau (Paris). Le praticien remarque que « l’interne est un maillon essentiel de la qualité de l’hôpital public, qui tourne grâce à lui. On doit écouter ces témoignages qui traduisent un certain malaise des jeunes soignants ».