Le burn-out des médecins généralistes n'est pas une fable
13 sept. 2013
Dimitri BULAN est votre hypnothérapeute sur
« Le burn-out des médecins généralistes n'est pas une fable »
Le Point (mediscoop)
Le Point se penche sur le « burn-out des médecins généralistes » : « Ce phénomène apparaissant notamment chez les individus très "impliqués
professionnellement auprès d'autrui", il est logique qu'il affecte les meilleurs médecins, ceux qui ne comptent pas leur temps auprès des malades. Les résultats d'un sondage BVA (réalisé pour
l'association Paroles de professionnels avec le soutien du laboratoire GSK) le prouvent ».
Le magazine explique que « deux enquêtes ont été menées en 2012 et en 2013 pour mieux identifier les déterminants de ce fameux burn-out chez des médecins exerçant dans la région
Champagne-Ardenne. […] L'objectif était de recueillir les attentes et besoins des patients vis-à-vis de leur praticien et de déterminer si la relation patients/médecin était un déterminant
du burn-out des soignants ».
Le Point constate que « la charge de travail est la première cause de risque d'épuisement (46%). Cela s'explique aisément : il est difficile pour un médecin traitant de ne pas
répondre aux demandes des patients qui l'ont choisi ».
L’hebdomadaire relève que « la seconde origine du burn-out se trouve dans la relation médecin/patients, compte tenu du comportement de ces derniers (41%). Arrivent ensuite les
contraintes administratives (31%), qui pourraient - devraient - être allégées grâce à la mobilisation des instances institutionnelles ».
« Reste la relation patients/médecin, qui est d'ailleurs au cœur des préoccupations des deux groupes de personnes interrogées. La quasi-totalité des médecins interviewés convient que la
disponibilité et l'écoute sont des éléments déterminants de la relation avec les patients. Mais ces derniers abusent parfois en étant trop exigeants sur le traitement et les horaires, en posant
beaucoup de questions, en se montrant anxieux, hypocondriaques ou insatisfaits chroniques », remarque Le Point.
Le magazine relève que « les exigences des malades et de leurs familles sont sans cesse revues à la hausse. Ils sont plus experts dans leur pathologie qu'hier, plus demandeurs
d'examens, de justification sur le diagnostic et le traitement. Ils souhaitent aussi recevoir des conseils, une aide psychologique, une aide sociale... ».
« Ces dernières demandes semblent disproportionnées par rapport au métier même du médecin, qui, de surcroît, n'y a pas été formé. Elles constituent donc une source fréquente
d'épuisement. Elles peuvent même conduire les praticiens les plus impliqués et fragiles au suicide (selon les dernières estimations, les médecins mettent deux fois plus souvent fin à leurs jours
que la moyenne de la population) », conclut l’hebdomadaire.
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