Ménopause et hypnose éricksonienne
07 mai 2012
Actualité publiée SL
72% des femmes souffrant de symptômes de la ménopause n’ont pas eu accès à un traitement. C’est l’une des conclusions de l’enquête menée par la Société savante américaine d'endocrinologie, qui à
l’issue de son étude, propose désormais un outil d’aide à la discussion (en anglais), pour aider les femmes ménopausées qui souhaiteraient pouvoir discuter des options de traitements hormonaux
substitutifs (THS) et non hormonaux, avec leur médecin. Cette « carte » interactive peut tout simplement informer sur les options disponibles ou suggérer les options thérapeutiques
adaptées a priori au cas de chaque femme, à l’approche de la ménopause.
Car l’étude constate que la majorité des femmes confrontées à des symptômes parfois difficilement supportables au quotidien, n’osent pas en parler à leur médecin, l’outil est donc destiné à faciliter le dialogue patiente-médecin.
L'hormonothérapie est « sous surveillance » depuis 2002 depuis que de premières études ont montré que le traitement hormonal et tout particulièrement la combinaison œstrogène-progestatif était associée à un risque accru de thrombose, d’AVC et de crise cardiaque et de cancer du sein. Le rapport bénéfice-risque de l'hormonothérapie est alors devenu négatif et a été abandonné par de nombreuses femmes dans le traitement des symptômes de la ménopause. Ces 10 dernières années, de nouvelles études ont suggéré que le niveau de risque dépendait de plusieurs facteurs spécifiques à chaque femme, comme ses antécédents de santé, l'âge et le nombre d'années écoulées depuis le début de la ménopause. En général, les risques liés à l’hormonothérapie sont moindres pour les femmes plus jeunes. « Pensant que l'hormonothérapie n'était pas une option sûre, trop de femmes ont souffert en silence dans l’ignorance des options possibles pour soulager les symptômes», explique le Dr Cynthia Stuenkel, membre de l'Endocrine Society et endocrinologue spécialisé dans la ménopause à l'Université de Californie, San Diego. « Nous savons que pour certaines femmes, l'hormonothérapie est le seul traitement efficace ».
Les principaux symptômes de la ménopause, appellent les auteurs, comprennent les bouffées de chaleur, les insomnies, la sécheresse vaginale, ils peuvent être de modérés à sévères, pouvant aller jusqu’à affecter la qualité de vie. Pourtant, selon l’étude,
· 72% des femmes présentant de tels de symptômes n'ont pas eu accès à un traitement,
· la majorité des femmes ménopausées avec symptômes n'ont jamais interrogé leur médecin sur l'hormonothérapie (62%) ou sur les autres options non-hormonales (61%), c’est surtout le cas des femmes afro-américaines de l’étude (seules 17% ont interrogé leur médecin sur l’hormonothérapie).
· Une femme ménopausée sur 2 qui éprouve de tels symptômes a une image très négative de l'hormonothérapie, c’est pourquoi l’Endocrine Society a pris l’initiative de développer cette carte interactive, à la fois pour ouvrir le dialogue mais aussi permettre aux femmes d’évaluer les autres risques, de cancer du sein, de maladies cardiaques … en fonction de leurs symptômes actuels et de leurs antécédents médicaux.
L’outil rappelle des fondamentaux :
· Les femmes de 60 ans et plus ne doivent pas avoir recours à l'hormonothérapie pour traiter les symptômes de la ménopause,
· les femmes âgées de 50 à 59 ans ou plus jeunes, sans antécédents personnels ou familiaux de cancer du sein, sans antécédent de maladie cardiaque ou d’AVC, avec symptômes de la ménopause sont les meilleures candidates pour la thérapie hormonale,
· ces femmes doivent discuter avec leur médecin du traitement le plus adapté,
· l’hygiène
de vie peut contribuer aussi à atténuer les symptômes.
SL
Source: The Endocrine Society Menopause Map
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