Reproduction masculine : le risque des antalgiques pendant la grossesse
09 nov. 2010
« »
Le Figaro
Le Figaro note que « depuis des années, une baisse des spermatozoïdes est mise en évidence dans certains pays, en
particulier en Finlande, mais aussi dans certaines villes de France. Un nombre un peu plus élevé de malformations génitales comme des cryptorchidies (absence de descente totale ou partielle du
testicule dans les bourses chez le petit garçon) a également été décrit partout dans les pays industrialisés. Enfin, le cancer du testicule serait en augmentation dans les mêmes zones
».
Le journal fait savoir que Human Reproduction « publie les résultats de travaux menés au Danemark, en Finlande et en France qui permettent de suspecter le rôle des médicaments antalgiques pris par la mère pendant la grossesse ».
Le Figaro note ainsi que « le fait d'avoir pris pendant plus de deux semaines lors du premier ou du deuxième trimestre de la grossesse de l'aspirine ou de l'ibuprofène multiplierait par 2 le risque de donner naissance à un garçon souffrant de cryptorchidie. La même tendance est observée avec le paracétamol ».
Le quotidien ajoute que « pour les futures mères ayant utilisé pendant plus de 15 jours deux antalgiques simultanément, le risque d'avoir un garçon atteint est 22 fois plus élevé que celui des femmes qui n'ont rien pris ».
« Or, on sait que la cryptorchidie est un facteur de risque à la fois d'infertilité masculine et de cancer du testicule », rappelle Le Figaro.
Le journal relève que « pour comprendre le phénomène, les médecins danois et finlandais ont contacté Bernard Jégou, directeur de recherche à l'Inserm unité 625 et à l'université de Rennes-I et spécialiste international des questions d'environnement et de fertilité masculine ».
Le quotidien explique que le chercheur « travaille sur des cultures de cellules de testicules de rats fœtaux, de manière à tester des médicaments ou les molécules chimiques et d'évaluer leurs effets sur la fonction reproductive fœtale. Il a pu ainsi mettre en évidence sur ce modèle une baisse de la sécrétion de testostérone des cellules testiculaires fœtales en présence de ces antalgiques ».
Bernard Jégou remarque dans Human Reproduction que « ces travaux sont des clignotants indiquant qu'il faut porter une attention particulière à la prise d'antalgiques pendant la grossesse. Il faut cependant rester prudent : nous mettons en évidence une association et pas une relation de cause à effet ».
Le chercheur relève toutefois que « c'est au Danemark que la plus grosse consommation de paracétamol est observée et c'est aussi le pays qui présente le taux le plus élevé de cryptorchidie », et estime que « ces signaux nous indiquent qu'il faut mener de nouvelles études épidémiologiques et expérimentales ».
Le journal fait savoir que Human Reproduction « publie les résultats de travaux menés au Danemark, en Finlande et en France qui permettent de suspecter le rôle des médicaments antalgiques pris par la mère pendant la grossesse ».
Le Figaro note ainsi que « le fait d'avoir pris pendant plus de deux semaines lors du premier ou du deuxième trimestre de la grossesse de l'aspirine ou de l'ibuprofène multiplierait par 2 le risque de donner naissance à un garçon souffrant de cryptorchidie. La même tendance est observée avec le paracétamol ».
Le quotidien ajoute que « pour les futures mères ayant utilisé pendant plus de 15 jours deux antalgiques simultanément, le risque d'avoir un garçon atteint est 22 fois plus élevé que celui des femmes qui n'ont rien pris ».
« Or, on sait que la cryptorchidie est un facteur de risque à la fois d'infertilité masculine et de cancer du testicule », rappelle Le Figaro.
Le journal relève que « pour comprendre le phénomène, les médecins danois et finlandais ont contacté Bernard Jégou, directeur de recherche à l'Inserm unité 625 et à l'université de Rennes-I et spécialiste international des questions d'environnement et de fertilité masculine ».
Le quotidien explique que le chercheur « travaille sur des cultures de cellules de testicules de rats fœtaux, de manière à tester des médicaments ou les molécules chimiques et d'évaluer leurs effets sur la fonction reproductive fœtale. Il a pu ainsi mettre en évidence sur ce modèle une baisse de la sécrétion de testostérone des cellules testiculaires fœtales en présence de ces antalgiques ».
Bernard Jégou remarque dans Human Reproduction que « ces travaux sont des clignotants indiquant qu'il faut porter une attention particulière à la prise d'antalgiques pendant la grossesse. Il faut cependant rester prudent : nous mettons en évidence une association et pas une relation de cause à effet ».
Le chercheur relève toutefois que « c'est au Danemark que la plus grosse consommation de paracétamol est observée et c'est aussi le pays qui présente le taux le plus élevé de cryptorchidie », et estime que « ces signaux nous indiquent qu'il faut mener de nouvelles études épidémiologiques et expérimentales ».
MS