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Le porno, devenu accessible à tous 
sur le Web, serait-il 
en passe d’imposer 
de nouveaux codes 
dans la sexualité 
des Français ?


Par curiosité, pour faire « comme les autres », par besoin, ou encore par fantasme, la plupart des Français ont déjà vu au moins un film porno dans leur vie (les trois quarts des Français de plus de 18 ans, et même 90 % des hommes selon une récente étude de l’Ifop). Cela a-t-il une influence sur leurs pratiques sexuelles, et aussi et surtout sur la représentation qu’ils se font d’eux-mêmes ?



L’éternel complexe
 de la taille du pénis


Concernant les pratiques, près de la moitié des Français admettent avoir déjà tenté de reproduire des scènes ou des positions vues dans un film, taux en hausse importante ces dernières années. Conséquence d’un accès plus facile à la consommation de films porno grâce à Internet ? De même, ces dernières années ont vu une relative démocratisation des fameuses sextapes, ces vidéos de couples filmant eux-mêmes leurs ébats. La pratique reste minoritaire (un couple sur dix), mais en très nette augmentation, même si elle reste pour l’instant avant tout réservée à la sphère personnelle : seul 3 % des Français ont déjà partagé sur Internet ce type de contenu.


Pour les hommes, les films X peuvent aussi être générateurs de complexes, surtout chez les jeunes. Et même s’ils savent pertinemment que les hardeurs ne représentent pas nécessairement l’homme « moyen » dans le domaine sexuel, plus d’un tiers des jeunes de moins de 25 ans admettent avoir déjà complexé sur la taille de leur pénis en regardant ce type de film. De même, près de deux tiers de ces jeunes pensent que la taille du pénis joue un rôle important dans le plaisir féminin, alors que, dans le reste de la population moins exposé à la vue de ces films, ils sont deux tiers à justement penser l’inverse.



L’épilation socialement normée


Pour les femmes (mais de plus en plus aussi pour les hommes), les films X tendent à avoir une influence sur la manière dont elles se représentent leur corps. Ainsi, on assiste à un développement de l’épilation intégrale chez l’ensemble des Françaises (14 % s’épilent complètement), mais surtout chez les jeunes, puisque près d’une fille sur deux de moins de 25 ans est épilée intégralement. Et si l’on additionne toutes les formes d’épilation impliquant un rasage des poils autour des lèvres, la proportion de femmes épilées de « près » monte à 22 % chez l’ensemble des Françaises et à 56 % chez les jeunes de moins de 25 ans. Il est intéressant de noter que l’épilation intégrale est en partie socialement normée, puisqu’elle est plus pratiquée chez les sans-diplôme (17 %) que chez les titulaires d’un diplôme au moins égal à bac + 2 (10 %), et chez les CSP – (20 %) que chez les CSP + (9 %). 


Au final, l’enquête nous montre une prise de distance au fur et à mesure de l’avancée en âge avec les codes du porno. Effet d’âge, l’expérience personnelle de la sexualité permettant de se faire sa propre opinion dans ce domaine, ou effet de génération, les jeunes étant aujourd’hui bien plus exposés à la vision de ces films que le furent les générations précédentes ? Un peu des deux, sans doute.

 

Ifop, « Enquête sur l’impact de 
la pornographie dans le rapport au corps des Français », 23 avril 2014.

 

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