Antidépresseurs et neuroleptiques
24 sept. 2016Dimitri BULAN est votre hypnothérapeute sur
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« Une information ‘fiable’ et ‘indépendante’ sur les médicaments du psychisme »Pierre Bienvault fait savoir dans La Croix que « pour mieux informer les patients et les médecins, le site Psycom vient de publier des brochures réalisées avec la revue Prescrire. Le but est de limiter les mauvais usages des antidépresseurs et des neuroleptiques ».
Le journaliste note ainsi qu’« il est difficile de trouver des informations fiables et de qualité sur les antidépresseurs pourtant répandus », et indique que « l’objectif est ambitieux : délivrer une information «fiable» et «indépendante» sur les antidépresseurs et les neuroleptiques. L’initiative émane de Psycom, un organisme public sur la santé mentale qui, via notamment son site Internet (1), fait un excellent travail d’information et de lutte contre les stigmatisations ».
Pierre Bienvault rappelle que « selon une enquête de l’Ordre des médecins, 71% des Français consultent Internet pour rechercher des informations sur leur santé ». Aude Caria, directrice de Psycom, indique cependant que « très souvent, ils ne vérifient pas la source des informations ».
« Le risque, alors, est de tomber sur des données largement influencées par l’industrie pharmaceutique ou sur des discussions de forum de patients où circulent parfois des propos assez fantaisistes », observe le journaliste.
Il remarque que « l’enjeu est considérable. En 2014, plus de 5,8 millions de personnes se sont fait rembourser au moins une boîte d’antidépresseurs. Un chiffre important, alors que plusieurs études ont mis en évidence le fait que ces médicaments sont souvent mal utilisés. Ils sont d’abord délivrés à des personnes qui ne souffrent pas de dépression réelle, mais de simple déprime passagère ».
Pierre Bienvault explique que « la brochure détaille les symptômes de la dépression. [...] Élément essentiel : il faut, pour poser le diagnostic de dépression, que ces symptômes soient présents pendant «pratiquement toute la journée, presque tous les jours et pendant plusieurs semaines». Le problème étant que certains patients vraiment dépressifs ne sont pas traités, ou pour des durées trop courtes ».
Le journaliste souligne en outre que « les neuroleptiques sont largement prescrits contre les troubles bipolaires mais aussi, en dehors des indications de l’autorisation sur le marché (AMM), pour des troubles anxieux, de l’humeur ou des démences ».
« Et les chercheurs de l’Inserm constatent un «phénomène paradoxal» : les risques des molécules anciennes sont «perçus comme rédhibitoires même s’ils sont bien documentés et relativement bien maîtrisés». Alors que les «risques liés à l’usage des nouvelles molécules sont minimisés et leur prescription banalisée» », poursuit Pierre Bienvault.
Le journaliste note ainsi qu’« il est difficile de trouver des informations fiables et de qualité sur les antidépresseurs pourtant répandus », et indique que « l’objectif est ambitieux : délivrer une information «fiable» et «indépendante» sur les antidépresseurs et les neuroleptiques. L’initiative émane de Psycom, un organisme public sur la santé mentale qui, via notamment son site Internet (1), fait un excellent travail d’information et de lutte contre les stigmatisations ».
Pierre Bienvault rappelle que « selon une enquête de l’Ordre des médecins, 71% des Français consultent Internet pour rechercher des informations sur leur santé ». Aude Caria, directrice de Psycom, indique cependant que « très souvent, ils ne vérifient pas la source des informations ».
« Le risque, alors, est de tomber sur des données largement influencées par l’industrie pharmaceutique ou sur des discussions de forum de patients où circulent parfois des propos assez fantaisistes », observe le journaliste.
Il remarque que « l’enjeu est considérable. En 2014, plus de 5,8 millions de personnes se sont fait rembourser au moins une boîte d’antidépresseurs. Un chiffre important, alors que plusieurs études ont mis en évidence le fait que ces médicaments sont souvent mal utilisés. Ils sont d’abord délivrés à des personnes qui ne souffrent pas de dépression réelle, mais de simple déprime passagère ».
Pierre Bienvault explique que « la brochure détaille les symptômes de la dépression. [...] Élément essentiel : il faut, pour poser le diagnostic de dépression, que ces symptômes soient présents pendant «pratiquement toute la journée, presque tous les jours et pendant plusieurs semaines». Le problème étant que certains patients vraiment dépressifs ne sont pas traités, ou pour des durées trop courtes ».
Le journaliste souligne en outre que « les neuroleptiques sont largement prescrits contre les troubles bipolaires mais aussi, en dehors des indications de l’autorisation sur le marché (AMM), pour des troubles anxieux, de l’humeur ou des démences ».
« Et les chercheurs de l’Inserm constatent un «phénomène paradoxal» : les risques des molécules anciennes sont «perçus comme rédhibitoires même s’ils sont bien documentés et relativement bien maîtrisés». Alors que les «risques liés à l’usage des nouvelles molécules sont minimisés et leur prescription banalisée» », poursuit Pierre Bienvault.
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