Vie consciente ou inconsciente
24 sept. 2016Dimitri BULAN est votre hypnothérapeute sur
Le Havre (06 17 55 32 69 ) et sa région
« Un inconscient sous influence consciente »Anne Prigent observe dans Le Figaro que « le traitement sémantique inconscient d'un mot est soumis à de fortes influences conscientes. Cette découverte ouvre des perspectives pour explorer l'état cognitif de malades incapables de communiquer ».
La journaliste explique ainsi que « depuis plusieurs années le Pr Lionel Naccache, neurologue à la Pitié-Salpêtrière (Paris) et chercheur à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), sonde avec son équipe la profondeur et la diversité des opérations mentales qui sont réalisées à notre insu, c'est-à-dire inconsciemment ».
Le Pr Naccache indique en effet que « pour comprendre ce qui se passe dans notre cerveau lorsque nous sommes conscients, nous devons étudier l'inconscient d'un point de vue cognitif ».
« Ces recherches ont deux objectifs : mieux comprendre le fonctionnement général de notre esprit et son ancrage cérébral, mais surtout appliquer ces connaissances en pratique clinique chez des patients dont la conscience est altérée », relève Anne Prigent.
Elle note qu’« avec le Dr Benjamin Rohaut, neurologue et également chercheur à l'ICM, ils viennent de franchir une nouvelle étape en démontrant que le traitement sémantique inconscient d'un mot existe, mais qu'il est soumis à des influences conscientes très fortes ».
Anne Prigent explique que « les chercheurs, dont les résultats sont publiés dans Neuroscience of Consciousness, ont croisé les neurosciences avec la psycholinguistique de la langue française. […] Ils ont utilisé des mots polysémiques, c'est-à-dire ayant au moins deux sens. […] Lorsque nous sommes confrontés à l'un de ces mots, nous percevons consciemment une seule signification à la fois. Le sens du mot qui nous vient consciemment à l'esprit sera évidemment influencé par le contexte dans lequel il est utilisé, et aux mots auxquels il est associé ».
La journaliste note ainsi que « les auteurs ont présenté aux volontaires des triplets de mots les uns à la suite des autres. Le premier mot était toujours visible et permettait de définir un contexte sémantique particulier (exemple : oiseau ou tracteur). Le second était le mot polysémique (exemple : grue). Il était présenté soit de manière subliminale, trop brièvement pour être perçu de façon consciente, soit consciemment visible. Le troisième mot, toujours visible, était soit un vrai mot (exemple : chantier), soit une suite de lettres dépourvue de sens. Les participants devaient appuyer sur un bouton pour dire si ce troisième mot «cible» avait un sens ou non ».
Anne Prigent observe que « lorsque le mot du milieu était relié sémantiquement au mot cible, les sujets répondaient plus rapidement. On parle d'effet d'amorçage, mesuré par l'activité cérébrale des sujets. Ici, lorsque le mot polysémique était visible, un effet d'amorçage n'était présent que lorsque la signification du premier mot était cohérente avec le contexte. […] La signification non contextualisée du mot polysémique n'était tout simplement pas analysée par les personnes. Le traitement sémantique conscient est donc bien influencé par le contexte conscient ».
« Plus étonnant, les résultats étaient identiques lorsque le mot polysémique était présenté de manière subliminale », poursuit la journaliste. Le Pr Naccache remarque que « cette série d'expériences démontre ainsi que la cognition inconsciente se montre extrêmement sensible aux influences conscientes. À chaque instant, notre posture consciente influence la nature des opérations mentales qui se déroulent en nous inconsciemment ».
Anne Prigent retient que « ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour explorer l'état de conscience de patients incapables de communiquer. […] En détectant si le traitement cérébral inconscient d'un mot ayant plusieurs sens est influencé par le contexte dans lequel il est délivré, le chercheur espère pouvoir obtenir des marqueurs plus sensibles pour explorer l'état cognitif des malades dont on a du mal à déterminer l'état de conscience ».
La journaliste explique ainsi que « depuis plusieurs années le Pr Lionel Naccache, neurologue à la Pitié-Salpêtrière (Paris) et chercheur à l'Institut du cerveau et de la moelle épinière (ICM), sonde avec son équipe la profondeur et la diversité des opérations mentales qui sont réalisées à notre insu, c'est-à-dire inconsciemment ».
Le Pr Naccache indique en effet que « pour comprendre ce qui se passe dans notre cerveau lorsque nous sommes conscients, nous devons étudier l'inconscient d'un point de vue cognitif ».
« Ces recherches ont deux objectifs : mieux comprendre le fonctionnement général de notre esprit et son ancrage cérébral, mais surtout appliquer ces connaissances en pratique clinique chez des patients dont la conscience est altérée », relève Anne Prigent.
Elle note qu’« avec le Dr Benjamin Rohaut, neurologue et également chercheur à l'ICM, ils viennent de franchir une nouvelle étape en démontrant que le traitement sémantique inconscient d'un mot existe, mais qu'il est soumis à des influences conscientes très fortes ».
Anne Prigent explique que « les chercheurs, dont les résultats sont publiés dans Neuroscience of Consciousness, ont croisé les neurosciences avec la psycholinguistique de la langue française. […] Ils ont utilisé des mots polysémiques, c'est-à-dire ayant au moins deux sens. […] Lorsque nous sommes confrontés à l'un de ces mots, nous percevons consciemment une seule signification à la fois. Le sens du mot qui nous vient consciemment à l'esprit sera évidemment influencé par le contexte dans lequel il est utilisé, et aux mots auxquels il est associé ».
La journaliste note ainsi que « les auteurs ont présenté aux volontaires des triplets de mots les uns à la suite des autres. Le premier mot était toujours visible et permettait de définir un contexte sémantique particulier (exemple : oiseau ou tracteur). Le second était le mot polysémique (exemple : grue). Il était présenté soit de manière subliminale, trop brièvement pour être perçu de façon consciente, soit consciemment visible. Le troisième mot, toujours visible, était soit un vrai mot (exemple : chantier), soit une suite de lettres dépourvue de sens. Les participants devaient appuyer sur un bouton pour dire si ce troisième mot «cible» avait un sens ou non ».
Anne Prigent observe que « lorsque le mot du milieu était relié sémantiquement au mot cible, les sujets répondaient plus rapidement. On parle d'effet d'amorçage, mesuré par l'activité cérébrale des sujets. Ici, lorsque le mot polysémique était visible, un effet d'amorçage n'était présent que lorsque la signification du premier mot était cohérente avec le contexte. […] La signification non contextualisée du mot polysémique n'était tout simplement pas analysée par les personnes. Le traitement sémantique conscient est donc bien influencé par le contexte conscient ».
« Plus étonnant, les résultats étaient identiques lorsque le mot polysémique était présenté de manière subliminale », poursuit la journaliste. Le Pr Naccache remarque que « cette série d'expériences démontre ainsi que la cognition inconsciente se montre extrêmement sensible aux influences conscientes. À chaque instant, notre posture consciente influence la nature des opérations mentales qui se déroulent en nous inconsciemment ».
Anne Prigent retient que « ces résultats ouvrent de nouvelles perspectives pour explorer l'état de conscience de patients incapables de communiquer. […] En détectant si le traitement cérébral inconscient d'un mot ayant plusieurs sens est influencé par le contexte dans lequel il est délivré, le chercheur espère pouvoir obtenir des marqueurs plus sensibles pour explorer l'état cognitif des malades dont on a du mal à déterminer l'état de conscience ».
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