Dimitri BULAN est votre hypnothérapeute sur

Le Havre (06 17 55 32 69 ) et sa région

La fierté est le résultat de l’évaluation positive d’une action précise. Elle se caractérise par « une joie ressentie après avoir posé une action réussie, une pensée ou un sentiment bien réussi », un plaisir lié à un comportement précis.

La différence entre la fiierté et l'orgueil

Contrairement à l’orgueil, la personne et l’objet à l’origine de la fierté sont bien dissociés. L’état positif procuré par la fierté est reproductible dans la mesure où cet état est lié à une action particulière. La fierté encourage donc l’action. On peut, par exemple, être fier d’une production artistique, et avoir de ce fait envie d’être fier à nouveau d’une autre production.

 

Dans l’orgueil, l’attention se porte sur le soi global : l’individu qui éprouve un tel sentiment se concentre sur son succès dans sa globalité. Cela s’accompagne souvent d’insolence et de mépris à l’égard d’autrui. C’est pour cette raison que les individus orgueilleux connaissent tant de difficultés dans leurs relations interpersonnelles. On recense 3 problèmes principaux liés à l’orgueil :
1) L’émotion est passagère, mais les individus en deviennent dépendants.
2) Il n’est pas lié à une action particulière et la personne doit par conséquent changer ses objectifs ou son évaluation de ce qui constitue un succès.
3) Il a des répercussions sur les relations interpersonnelles par sa nature méprisante et insolente.

Réhabiliter la fierté

La fierté n’a pas vraiment bonne presse par les temps qui courent. Pourtant, il ne s’agit ni de vanité ni d’orgueil mais d’un plaisir lié à la reconnaissance de sa valeur ou à l’évaluation de son action, de son projet, de son œuvre. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire de se faire remarquer pour être fier. Chacun peut être fier de ce qu’il a accompli dans l’ombre, dans la discrétion la plus totale.

La fierté au travail

De plus en plus d’individus changent de travail, quitte à gagner moins d’argent, pour retrouver un travail qui les rend fiers et heureux : cette fierté plus proche de l’artisanat que d’une logique de production centrée sur le rendement et la folle productivité, sans véritable sens pour l’individu.

La sociologue Bénédicte Vidaillet dénonce cette manière de travailler qui ne rend plus fiers les travailleurs : « les résultats à atteindre sont de plus en plus définis par le haut, standardisés et surveillés, ce qui conduit les personnes qui sont sur le terrain à avoir l’impression de ne pas pouvoir faire correctement leur travail. Enfin, l’individualisation de l’évaluation conduit à une compétition généralisée qui dégrade les relations entre collaborateurs, casse les équipes, la confiance et l’ambiance de travail. » A l’heure où le burn-out, également appelé épuisement au travail, n’a jamais été aussi menaçant, beaucoup aimeraient faire le choix de travailler mieux, plutôt que travailler plus.

 

Fierté et sentiment d’appartenance

L’auteur Hugues Hotier met en garde les travailleurs contre ce « sentiment d’appartenance » prôné par les entreprises et qu’il faut selon lui distinguer de la fierté. Pour lui, « il n’est pas inutile de rappeler que l’appartenance à l’organisation fait partie des moyens, sinon des fins, de la direction scientifique des entreprises telle que la prône Taylor ». En clair, une méthode de management visant à recréer artificiellement ce sentiment de fierté. 

La citation inspirante

« Nous sommes les pantins de nos récits. Le sentiment de honte ou de fierté qui accable nos corps ou allège nos âmes provient de la représentation que nous nous faisons de nous-mêmes ». Boris Cyrulnik dans Mourir de dire : la honte

Rédaction : PasseportSanté

Vous souhaitez vivre mieux votre vie,

contactez moi au 06 17 55 32 69

 

ensemble nous avons la solution

SITE : http://www.hypnobulan.fr
LIRE AUSSI : les 21 jours du cerveau
Retour à l'accueil