hypnose a Le Havre sur émotivité et hyper sensibilité
17 nov. 2020Dimitri BULAN est votre hypnothérapeute sur
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Voici quatre attitudes symptomatiques d’une mauvaise gestion des émotions pour tous les hypersensibles !
Vous êtes inhibée :
"A l’enterrement de votre père, vous étiez profondément triste mais vous n’avez même pas versé une larme. Impossible de vous laisser aller. Vos proches et même les membres de votre famille vous considèrent comme un être indifférent, blasé, égoïste, insensible… Du coup, vos rapports avec votre entourage sont stables mais totalement dénués d’affectivité."
Votre handicap : vous pratiquez la rétention d’émotions, vous prenez sur vous de n’exprimer ni colère, ni chagrin, ni joie, ni peur… Mais derrière ce masque se cache une hyper émotive qui se protège.
1. Penser à privilégier les gestes à la parole
Les mots, c’est important, mais 90 % des messages affectifs passent par l’expression du visage et du corps… Un sourire, un mouvement de recul, un haussement d’épaules en disent bien plus qu’un long discours… Quand on n’arrive pas à pleurer, prendre ceux que l’on aime dans ses bras aide à se laisser aller.
2. Accepter ses propres mouvements internes
Quand un enfant a peur du loup, cela ne sert à rien de lui dire qu’il n’y a plus de loup dans nos forêts. La bonne attitude est de lui demander : " Qu’est-ce que je peux faire pour te rassurer ? " Il n’y a pas de honte à éprouver du chagrin. Les émotions ne sont pas des dangers mais des amies.
3. Ecrire un journal intime
Mettre en mots ses expériences affectives, ses préférences, ses tensions, ses désirs, est vital. Un journal intime ou carnet de bord est un bon entrainement. C’est comme un proche, un confident… En effet, l’expression narrative fait revivre " l’émotion " a minima et permet une élaboration mentale. Vos relations amicales s’en enrichiront.
4. Développer sa créativité
Chacun peut renouer le contact avec ses sensations et ses affects en pratiquant une activité artistique. Théâtre, peinture, danse, musique, chant, expression corporelle. Il n’y a plus qu’à choisir celle qui vous attire le plus.
Le trac vous paralyse
Vous aviez préparé cet entretien d’embauche avec soin car l’enjeu était d’importance. Et pourtant, face au recruteur, vous perdez tous vos moyens ! Trous de mémoire, tremblements, rougeurs, sueurs, bafouillements, hésitations, boule dans la gorge, affolement, paralysie ...Totalement engourdie par le trac, vous ne pensez à rien d’autre qu’à la panique qui vous envahit. Résultat : vous n’êtes pas sélectionnée.
D’ailleurs, vous réagissez de la même façon quand vous passez un examen ou lors de votre premier tête-à-tête en amoureux…
Votre handicap : plus les enjeux sont importants, plus vous paniquez. Vous avez tellement peur d’échouer que vos scénarios catastrophes internes mènent la danse et vous font perdre tous vos moyens.
1. Chercher systématiquement quelle expérience négative remonte à la surface au moment d’une crise de panique.
L’homme qui vous fait perdre vos moyens ne ressemble-t-il pas à votre professeur de maths sadique et tellement sévère que vous trembliez chaque fois qu’il vous envoyait au tableau ? Chaque situation stressante présente renvoie à une situation déjà vécue dans le passé, souvent lors des six premières années de la vie, et non résolue sur le plan psychique. Les vieux sentiments refoulés sont alors réactivés.
2. Apprendre à respirer
Il suffit de quelques minutes de concentration pour installer un rythme respiratoire régulier et profond. Allongez les expirations et raccourcissez les inspirations pour neutraliser vos sensations internes.
3. Utiliser la technique d’ancrage
A chaque montée de stress, visualisez une expérience de réussite passée qui fera renaître le plaisir et la confiance en soi qui y sont associés. Souvenez-vous le jour où vous avez brillamment soutenu votre oral et subjugué les examinateurs… L’ancrage positif permet de lutter contre l’auto dévalorisation et l’anticipation d’un scénario catastrophe.
4. Se préparer avant l’épreuve
Envisagez toutes les hypothèses possibles, imaginez les questions prévisibles et les questions pièges, définissez vos centres d’intérêts, travaillez votre CV. Cela vous permettra de mieux juguler l’impact émotionnel.
5. Regarder son interlocuteur juste entre les deux yeux en fixant un point invisible
Il croira que vous soutenez son regard avec assurance, vous pourrez vous concentrer sur ce que vous dites sans extrapoler sur ce que vous lisez dans ses yeux…
Vous êtes soupe au lait
Embouteillages matinaux, retards, complications, réunions infructueuses, projets annulés, une foule de mini contrariétés vous ont passablement énervé aujourd’hui. De retour à la maison, une fois de plus, une fois de trop, votre partenaire vous accueille plutôt fraîchement : " Les enfants t’attendent pour que tu leur lises une histoire. " Alors vous explosez, vous hurlez, vous gesticulez… Et vous vous demandez comment deux adultes civilisés et amoureux peuvent en arriver là…
Votre handicap : vous manquez de self-control et vous vous laissez déborder par votre agressivité.
1. Eviter la “collection de timbres”
Plus on accumule les petites colères et rancœurs successives, plus on risque le clash et la fameuse goutte d’eau qui fait déborder le vase. Si vous aviez dit à tous ceux qui vous ont contrarié dans la journée qu’ils exagéraient, vous auriez évité qu’une rage d’une violence disproportionnée s’abatte sur une " innocente victime ", en l’occurrence votre conjoint. Piquez une colère, ce n’est pas interdit ! Au contraire. A condition de le faire avec la bonne personne, au bon moment, pour de bonnes raisons et à la bonne dose !
2. Enoncer clairement ce qu’on ressent
Nommer sa souffrance ou sa colère au lieu d’accuser l’autre permet de vrais échanges et de vraies solutions. Par exemple, racontez : " J’ai eu de gros problèmes au bureau, je suis sur les nerfs et complètement harassée. "
3. Faire des “pauses cortico-thalamiques”
Ça consiste à différer ses réactions pour laisser le temps au cerveau, côté raison, de prendre la situation en mains. Ouvrez le plexus en respirant profondément, gardez l’air pendant deux secondes, expirez et attendez deux secondes avant d’inspirer à nouveau. Fermez les yeux deux à trois secondes de temps en temps car couper l’image allège la pression. Si cela ne passez pas, enchaînez avec un exercice de cohérence cardiaque.
4. Dialoguer
Pour désamorcer une dispute, la méthode XYZ inventée par le psychologue Haim Ginott, père de la communication efficace, fait merveille. Dites : " Quand tu as fait X, j’ai ressenti Y et j’aurais préféré que tu fasses Z. " Par exemple : " Quand tu m’as dit que j’étais rentré trop tard, je me suis senti coupable d’être un mauvais père. J’aurais préféré que tu me prennes dans tes bras et que tu me réconfortes au lieu de m’enfoncer. "
5. Tendre une perche
Avant de réagir sur le mode agressif, demandez à l’autre : " Qu’est-ce qui ne va pas ? " Ou proposez un armistice : " Je commence à m’énerver, faisons une pause. "
Vous êtes hypersensible
Votre dîner entre amis se déroulait à merveille, ambiance rieuse garantie, jusqu’à ce que Marion se penche vers vous et vous murmure à l’oreille : " Au fait, j’ai croisé Ludovic chez les Thibault. Il était avec sa nouvelle compagne, une grande blonde distinguée. Plutôt sympathique… Tu la connais ? " Vous répondez avec un sourire forcé un vague : " Pas du tout. " Mais vous voilà piquée au vif. Cette remarque anodine qui, vous en êtes persuadée, contient de perfides allusions à votre situation est venue directement chatouiller vos complexes. " Toi, ma pauvre chérie, tu n’as personne dans ta vie en ce moment ", voulait sans doute vous rappeler votre voisine de table. " C’est normal, tu es petite, brune, pas du tout distinguée et franchement coincée… " Pour peu que votre vieux copain Michel vous dise affectueusement que vous avez l’air fatiguée et que vous devriez songer à prendre des vacances et c’est l’hallali. Vous vous sentez vieille, sans charme et totalement déprimée. La soirée qui avait si bien commencé est gâchée et vous rentrez chez vous les larmes aux yeux. " L’enfer c’est les autres ! " rabâchez-vous.
Votre handicap : une hyperréactivité aux autres, une sensibilité épidermique aux remarques, aux critiques comme aux compliments.
1. Apprendre à se “décentrer”
Trop vous soucier de ce que les autres pensent de vous révèle un égocentrisme dangereux. Cela vous maintient dans une situation de dépendance et permet à vos collègues, patrons, conjoints, enfants, voisins, amis de vous manipuler à leur guise. Mieux vaut utiliser vos capacités naturelles d’empathie et vous exercer à vous mettre à la place de l’autre. Que pense-t-il ? Qu’éprouve-t-il ? Comment se sent-il ? Ce changement de perspective permet de déjouer les mécanismes projectifs souvent à l’œuvre dans les rapports humains et d’éviter les malentendus.
2. Cesser de croire qu’en acceptant tout des autres, ils nous aimeront davantage
Au contraire, mieux vaut parfois prendre le risque de déplaire ou de déranger. Etre apprécié par tout le monde, de toute façon, est impossible. Les antipathies, les rivalités, les incompatibilités d’humeur existent. Plus on en a conscience, plus on l’accepte et moins on se laisse déboussoler par les autres.
3. Repérer les “déclics”, c’est-à-dire les paroles qui déclenchent systématiquement en nous des réactions excessives.
Listez par écrit vos points faibles. Cette lucidité vous permet de vous déconnecter et de ne pas vous laisser envahir par les émotions négatives.
4. Eviter les pensées catastrophistes du type : " C’est sûr, je resterai seule toute ma vie. " Elles parasitent l’esprit et font tout considérer d’un œil pessimiste.
5. Eviter les pensées absolutistes du type : " Je dois à tout prix avoir un enfant avant 35 ans. " Vous intimer des ordres et vous projeter vers ce qui devrait être, constitue une autocritique permanente très culpabilisante et entretient votre anxiété.
les thérapies orientées sur l'objectif de la remémoration des émotions enfouies, refoulées, permettent de remonter à l’origine des dysfonctionnements
l' hypnose éricksonienne ou l'hypnose humaniste offrent la possibilité de "revivre" en spectatrice les événements traumatiques de la naissance ou de l’enfance. (toujours en dissociation pour éviter d'ancrer plus le problème)
- les thérapies comportementales, comme l'hypnose éricksonienne, partent du principe que les comportements émotionnels sont les résultats de conditionnements. Le but : éliminer les comportements inadaptés et renforcer ceux qui sont satisfaisants sans agir sur leurs causes profondes.
- La programmation neuro linguistique (PNL) repère les " programmations " émotionnelles à l’origine de nos comportements et les modifie pour les optimiser.
- La visualisation positive, en hypnose, se propose d’agir sur le futur : elle aide à affronter chaque situation stressante ou émotionnellement chargée en anticipant sur son issue favorable.
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