Le Figaro 


Martine Perez note à son tour dans Le Figaro qu’« à l’occasion du congrès international de l’Association Alzheimer, qui vient de réunir près de 6 000 experts à Paris, des chercheurs américains ont présenté les résultats d’une modélisation mathématique concluant que des millions de cas pourraient être évités dans le monde en maîtrisant des risques tels que l’hypertension, le tabagisme, l’obésité et le manque d’exercice physique et d’éducation ».
La journaliste rappelle que « des études ont mis en évidence que traiter l’hypertension, réduire le taux d’accidents vasculaires cérébraux, avait un impact sur le risque d’Alzheimer. D’autres enquêtes ont souligné l’effet protecteur de l’activité physique et du niveau d’éducation ».
« Partant d’une série d’enquêtes sur les facteurs favorisant ou réduisant ce risque, Deborah Barnes, professeur de psychiatrie à l’Université de Californie, a décidé de modéliser les facteurs de protection de la maladie d’Alzheimer »
, indique Martine Perez.

La journaliste retient que cette étude, publiée dans Lancet Neurology, « conclut que 7 facteurs de risque supposés de la maladie d’Alzheimer contribueraient à près de la moitié des cas dans le monde. Et qu’une réduction de 25% de ces facteurs de risque pourrait prévenir plus de 3 millions de ces cas. Avec une réduction de seulement 10%, le gain potentiel serait déjà de 1 million ».
Martine Perez explique que « pour arriver à cette conclusion, l’équipe de Deborah Barnes a estimé le nombre de cas attribuables à chaque facteur de risque supposé en partant de résultats obtenus par des enquêtes antérieures. Arrive en tête le faible niveau d’instruction (19%), l’activité intellectuelle semblant exercer un effet protecteur. Viennent ensuite le tabagisme (14%), l’inactivité physique (13%), la dépression (11%), l’hypertension (5%), l’obésité (2%), le diabète (2%) ».
La journaliste note toutefois que « s’il a été démontré qu’il y avait plus de malades d’Alzheimer chez des personnes ayant un faible niveau d’éducation, ou encore parmi les fumeurs, il reste à prouver que le fait d’améliorer ces facteurs réduit le risque ».
Le Pr Philippe Amouyel (épidémiologiste, chargé du volet scientifique du plan national Alzheimer) précise ainsi que « pour avoir la preuve qu’une telle stratégie est efficace, il faut mener de grands essais, à l’échelle de l’Europe par exemple, en comparant des populations pour lesquelles on corrige tous ces facteurs à d’autres chez qui aucune intervention spécifique n’est menée ».
Martine Perez observe que « vu l’enjeu et le nombre de personnes concernées, des discussions très engagées ont déjà lieu pour mettre en place un tel essai ».

MS

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Dimitri BULAN
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