« L’anorexie, il faut mieux la détecter »


Le Parisien


C’est ce que titre Le Parisien, qui indique que « la Haute Autorité de santé publie aujourd’hui des recommandations pour mieux détecter et traiter l’anorexie, qui touche 70 000 adolescentes » en France.
Le journal explique que « la HAS a décidé d’aider les médecins à aider leurs patientes. Deux grands professeurs de psychiatrie, Philippe Jeammet et Jean-Luc Vénisse, spécialistes de l’adolescence et des addictions, ont élaboré des recommandations précises ».
Le quotidien  insistent sur la «gravité potentielle» du pronostic d’anorexie mentale, avec un «risque de décès» dans 20% des cas. D’où la nécessité de soigner très vite une anorexie naissante ».
Le Parisien relève que « mieux vaut commencer par une prise en charge à la maison, sauf si le pronostic vital est engagé ».
Le Pr Jeammet précise que « ce qui est très important, c’est. D’un côté, un qui gère le côté so qu'il y ait deux intervenant pour la partie somatique, la renutrition et souffrance psychique ».
Le psychiatre ajoute qu’« il faut bien comprendre que l’anorexie, même si elle peut conduire à la mort, n’est pas une conduite suicidaire. C’est un trouble énigmatique, une folie de l’amaigrissement vécue par des filles qui ne sont pas folles ».
Le Parisien retient que « seule une psychothérapie permettra de comprendre d’où vient cette détresse ».

 

MS

 

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