« Cancer du sein – L’homme aussi »


L'Express, numéro 3091


L'Express note que « beaucoup l’ignorent, y compris certains médecins, mais ce type de tumeur touche également la population masculine. D’où un diagnostic souvent tardif ».
Le Dr Marc Espié, qui dirige le centre des maladies du sein à l’hôpital Saint-Louis, à Paris, précise que la pathologie est rare : « 1 homme pour 100 femmes ». « Soit environ 500 personnes sur les 500 000 nouvelles tumeurs diagnostiquées chaque année en France », poursuit le magazine.

L'Express souligne que « plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par l’équipe du Dr Espié : des antécédents familiaux d’abord, en particulier chez les mères et les sœurs. Des anomalies testiculaires, ensuite, ainsi que l’obésité et la cirrhose. […] Enfin, certains spécialistes mentionnent, sans qu’il y ait à ce jour de preuve formelle, une exposition professionnelle répétée aux champs électromagnétiques ».
L’hebdomadaire note que « les traitements sont similaires à ceux des cancers du sein féminins », mais constate qu’« il faut parfois en passer par la radiothérapie ou la chimiothérapie, car le diagnostic est trop souvent effectué tardivement ».
Le Dr Espié regrette ainsi un « pronostic moins favorable que chez les femmes, alors même que les tumeurs sont, en général, d’évolution plus lente ».
L'Express précise enfin que « l’âge moyen de diagnostic est de 67 ans, soit 5 ans de moins que dans la population féminine, mais avec des écarts impressionnants : selon la littérature mondiale, les cas rapportés vont de… 5 à 93 ans ».

MS

 

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