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Anorgasmie : quand l'orgasme ne vient pas

Elles éprouvent du désir, et même du plaisir, mais ne parviennent pas à atteindre l’orgasme. L'anorgasmie est cette impossibilité pour certaines femmes à atteindre le point culminant du plaisir sexuel. Un blocage de l'extase qui peut être source de culpabilité, de mauvaise image de soi, de problèmes au sein du couple... Mais qu'il est possible de dépasser. 

L’anorgasmie : un blocage de l’extase

Pour certaines femmes, atteindre l’orgasme est impossible. Certaines n’y sont jamais arrivées, d’autres n’y parviennent plus, ou seulement en se masturbant… On parle alors d’anorgasmie, à ne pas confondre avec la frigidité. Si une femme anorgasmique éprouve du désir, et même du plaisir, mais n’arrive pas à atteindre l’orgasme, une femme souffrant de frigidité ne ressent pas de désir sexuel.

« Il y a plusieurs phases dans le scénario d’accession au plaisir : une phase de désir, une phase d’excitation, une phase de plateau, l’orgasme et une phase de résolution, détaille le sexothérapeute Alain Héril. Chez les femmes, la phase dite de résolution peut s’enchaîner naturellement vers une phase d’excitation, qui peut amener à un nouvel orgasme. C’est la fonction dite multi-orgasmique de la femme. Dans l’anorgasmie, les femmes restent à la phase de plateau. Elles peuvent ressentir un plaisir intense mais celui-ci n’est jamais « gratifié » par le déferlement orgasmique ». 

L’absence d’orgasme, fréquente chez les jeunes femmes


Chez les jeunes femmes, l’anorgasmie est fréquente. « Avant 40 ans, beaucoup de femmes n’ont pas appris à lâcher prise totalement, explique Alain Héril. Cela ne veut pas dire qu’elles souffrent d’une pathologie. » On parle alors de préorgasmie.Difficile de savoir combien de femmes sont touchées par l’anorgasmie, qui constitue l’un des motifs de consultation les plus fréquents dans les cabinets des sexologues et des sexothérapeutes.

Les causes de l’anorgasmie

Souvent, l’anorgasmie trouve son origine dans une peur de l’orgasme, « de perdre le contrôle et de révéler une nature trop encline au plaisir, crainte qui est généralement liée à des considérations morales et éducatives. » Une mauvaise image de soi, de son corps, des complexes, une grande pudeur, ou encore un manque de confiance en soi, peuvent aussi entrer en jeu.

Autre cause fréquente : un abus sexuel qui, même vécu dans l’enfance, laisse des traces et n’est malheureusement pas sans conséquences sur le plaisir sexuel. 

  

L’anorgasmie peut aussi être transitoire, et apparaître suite à un événement marquant : une séparation, un deuil, un licenciement, un accouchement. Elle peut également survenir lors de problèmes au sein du couple : éloignement des deux partenaires, conflits, découverte d’une infidélité… 

Vivre sans ressentir d’orgasme

De nombreuses femmes supportent plutôt bien cette absence d’orgasme. Qui, même si nous vivons dans une société marquée par la dictature du « jouir à tout prix », n’est pas obligatoire pour avoir une vie sexuelle épanouie. « Comme la pénétration, d’ailleurs ! », renchérit Alain Héril.

Inutile, donc, de rechercher l’orgasme à tout prix. « Ca n’a pas de sens. La sexualité est une affaire de rencontre (avec soi et avec l’autre) et de partage émotionnel. Les émotions sont diverses, nombreuses. Il en va de même des orgasmes. Ils ne sont pas à rechercher à chaque fois. Les « meilleurs » sont ceux qui surprennent et que l’on n’attend pas. »

Que faire face à l’anorgasmie ?


L’idée ? « Apprendre à lâcher prise dans des domaines qui ne sont pas de l’ordre de la sexualité. » Grâce à la sophrologie, par exemple. Ou à des exercices de relaxation, de méditation, de yoga…Face à l’absence d’orgasme, Alain Héril conseille de commencer par « interroger son désir, ses fantasmes et surtout sa capacité à accepter de perdre le contrôle ». Sans dramatiser la situation « au risque d’amplifier le problème ».

Comme atteindre l’orgasme relève d’un apprentissage - comme on apprend également à faire l’amour -, la masturbation ou l’utilisation d’un sex toy peuvent aussi aider. « Ce que l’on peut débloquer sans partenaire peut faciliter ensuite le laisser-aller orgasmique dans une relation à deux ! ».

Parler de son anorgasmie


Certaines femmes préfèrent simuler pour ne pas décevoir, frustrer, ou vexer l’autre. Ce qui n’est bon pour personne, selon le sexothérapeute. « La relation sexuelle est un lieu de partage d’intimité mais aussi de délivrance d’une sincérité relationnelle et d’une authenticité sans lesquelles l’acte sexuel est réduit à une utilisation purement fonctionnelle ».Pour les femmes en couple, se pose la question de parler de leur anorgasmie avec leur partenaire. « S’il y a une bonne entente et une bonne communication dans le couple, ce n’est pas nécessaire, cela se sent et se sait d’emblée, estime Alain Héril. En revanche, si l’anorgasmie reste secrète, il vaut mieux en discuter sans culpabiliser le partenaire. Il ne s’agit pas toujours d’un manque de savoir-faire mais souvent d’une impossibilité personnelle à s’autoriser à lâcher le contrôle. On peut avoir le meilleur amant du monde, si on ne lâche pas prise, on n’aura pas d’orgasme ! »  

Quand consulter ?

Parfois, l'anorgasmie peut constituer un obstacle à une féminité épanouie. Ou être source de culpabilité, d'une mauvaise estime de soi, ou encore de problèmes et d'incompréhensions dans le couple. 

Dès qu'elle cause de la souffrance ou du mal-être, il est bon de consulter.

Mieux vaut aller voir en priorité un sexologue ou un sexothérapeute – plus qu’un gynécologue ou un médecin généraliste-, formés pour ce type d’accompagnement.

 

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