Le Figaro 


Le Figaro, qui inaugure aujourd’hui son site Internet « Le Figaro santé », consacre un dossier aux « nouvelles alternatives à la chirurgie » dans le traitement de l’arthrose. 
Le quotidien rappelle notamment que « si l’âge est bien un facteur de risque de l’arthrose, elle peut cependant se développer très tôt et mettre de nombreuses années avant de présenter des symptômes cliniques visibles ».
« À l’heure actuelle, cette maladie se retrouve ainsi chez 16% des personnes de plus de 55 ans et atteint 70% des plus de 65 ans, un chiffre en augmentation régulière depuis une vingtaine d’années. En 2030, l’arthrose pourrait toucher 22% de la population française », 
note Le Figaro.
Le journal indique qu’« il n’existe pas, à l’heure actuelle, de traitement curatif de l’arthrose », et explique que « les traitements combinent la lutte contre la douleur et contre le handicap ».
Le Pr Francis Berenbaum, responsable du service de rhumatologie à l’hôpital Saint-Antoine (Paris), précise que « le premier traitement envisagé est médical, et non simplement médicamenteux. Même si le cartilage est entièrement détruit, la chirurgie n’est pas nécessairement la meilleure option ».
Le Figaro note entre autres que « pour l’arthrose du genou et du poignet, le premier facteur de risque est le surpoids. Quelques kilos en moins suffisent souvent à soulager les symptômes, notamment au niveau des genoux. […] La kinésithérapie, qui mobilise les articulations, a démontré son efficacité. Les orthèses, qui permettent de corriger un défaut d’orientation dans l’articulation, sont particulièrement efficaces sur l’arthrose du pouce mais également du genou ».
« À ces approches mécaniques s’ajoute souvent, dès le départ, un traitement médicamenteux de la douleur par du paracétamol, qui reste le traitement de référence. Des anti-inflammatoires non stéroïdiens sont également prescrits avec une efficacité sur la douleur similaire au paracétamol mais plus d’effets secondaires »,
continue le journal.
Le quotidien relève que « si ces traitements ne suffisent pas, le médecin peut prescrire des dérivés codéinés ou du tramadol, dont les effets secondaires et la mauvaise tolérance chez de nombreux patients nécessitent un suivi très serré ».
Le Figaro observe en outre que « les symptômes sont d’autant mieux pris en charge que la maladie est détectée tôt, avec une réduction plus évidente du handicap. La recherche, qui progresse lentement, en partie faute de financement et d’intérêt de la part des autorités, s’attache donc à développer également des outils de diagnostic précoce ».

MS

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Dimitri BULAN

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