Delphine Chayet note dans Le Figaro que « face à l’approche psychanalytique, qui demeure privilégiée dans la prise en charge de l’autisme en France, le gouvernement entend
promouvoir les thérapies validées scientifiquement. C’est tout l’objet du troisième plan autisme, dont les grandes lignes doivent être présentées [aujourd’hui] par la ministre déléguée aux
Personnes handicapées ».
La journaliste relève ainsi que « Marie-Arlette Carlotti s’appuie sur le rapport publié en mars 2012 par la HAS, qui recommande une prise en charge fondée sur une approche
éducative et comportementale. Si elles sont précoces, des interventions de ce type permettent d’améliorer le langage et les facultés cognitives des enfants, mais aussi de faire régresser les
symptômes de l’autisme ».
Delphine Chayet précise que ce « plan interministériel porte sur la période 2013 à 2017. Il vise à remodeler l’ensemble de la prise en charge des enfants autistes : repérage dès l’âge
de 18 mois, diagnostic, éducation renforcée et aide à la scolarisation ». De son côté, Florent Chapel, délégué général du collectif autisme, déclare que « la
situation est catastrophique dans notre pays. Seuls 10% des enfants bénéficient d’une prise en charge adaptée et vont à l’école. Les adultes sont, quant à eux, enfermés dans des hôpitaux
psychiatriques et des centres, ou bien rendus à leurs parents sans aucun accompagnement ».
Delphine Chayet explique que « le plan vise à améliorer la détection des enfants autistes dès l’expression des premiers signes d’alerte, alors que le diagnostic n’intervient pour
l’heure qu’à l’âge de 6 ans en moyenne. […] Un vaste programme de formation des personnels de la petite enfance (puéricultrices, assistantes maternelles, médecins, éducateurs, enseignants…)
doit être mis sur pied. Des informations sur l’autisme seront introduites dans les carnets de santé ».
« Le ministère veut par ailleurs constituer un réseau de diagnostic de premier niveau, en étoffant les équipes des centres d’action médico-social précoce et en les dotant du matériel
de dépistage adapté », continue la journaliste. Delphine Chayet ajoute que « les missions des centres de ressources autisme […] seront redéfinies sur la base des
recommandations formulées par la HAS afin d’y limiter l’influence de la psychanalyse. Cette discipline qui, en France, se trouve au cœur de la prise en charge des autistes, décrit leur trouble
comme une «psychose infantile» liée à un trouble de la relation entre l’enfant et ses parents ».
« Au plan international, il existe au contraire un large consensus scientifique pour définir l’autisme comme un trouble neuro-développemental assimilable à un handicap, qui requiert
une intervention spécifique », souligne la journaliste.
Dans un entretien, Marie-Arlette Carlotti déclare notamment :« Pendant trop longtemps en France, les parents d’enfants autistes ont été laissés à l’abandon, en l’absence d’un
repérage précoce de ce handicap et d’une prise en charge adaptée. Cela a engendré un désespoir immense. Il est temps que cette situation de non-assistance se termine ».
contactez moi au 06 17 55 32 69 ( région Havraise )
ou au 06 13 26 39 92 ( PARIS)
ensemble nous avons la solution.
SITE : http://www.hypnobulan.fr
LIRE AUSSI : les 21 jours du cerveau