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À quelques jours du bac, on constate une montée en flèche du stress dans les familles. Les jeunes sont les premiers concernés et les parents ne sont pas non plus épargnés. Ils voudraient aider leur enfant mais ne savent pas toujours quelle attitude adopter.

 

Le garçon qui ne travaille pas assez et s’enferme dans sa chambre, la fille qui perd confiance et fond en larmes, les disputes avec les frères et sœurs pour des détails, les portes qui claquent et l’impossibilité de se parler… Lorsque les rapports deviennent électriques, beaucoup de parents se demandent bien ce qu’ils ont pu dire pour déclencher une telle réaction.

 

Voila quelques conseils et certaines phrases dont on peut s’abstenir, car elles ne font souvent qu’amplifier la tension ambiante.

 

1. Monte dans ta chambre pour travailler

 

À quelques jours du bac, le parent qui voit son enfant tourner en rond ou regarder son portable pense qu’il faut agir… et il a raison. Si certains jeunes s’exécutent et obéissent, pour d’autres, la réaction est totalement inverse.

 

C’est l’effet paradoxal de la communication : plus on me dit et moins je fais. C’est parfois plus nuancé, mais plus on répète au futur bachelier de travailler et plus il se sent agressé, s’enferme, se défend. Et cet état d’esprit favorise la résistance bien plus que le changement.

 

La façon de leur dire les choses est capitale. Essayez de formuler de façon à ce qu’il s’approprie les conseils plutôt qu’il ne les rejette ("Vois comment t’organiser : soit tu travailles maintenant et tu auras du temps plus tard, soit tu te reposes maintenant et il faudra que tu rattrapes ce soir."), en privilégiant une formulation interrogative :

 

"Tu penses avoir à travailler combien de temps encore aujourd’hui ?"

 

Même si on oriente, c’est lui qui décide au final.

 

2. Si tu révises avec tes copains, vous allez passer votre temps à papoter

 

Le temps est précieux à l’approche de l’examen et l’on ne voudrait pas que son enfant en perde. Réviser à plusieurs n’est pas toujours efficace… Vous pensez qu’il vaudrait mieux travailler chacun de son côté. Mais la dynamique de groupe a aussi du bon et un effet déstressant : c’est un entraînement et une détente qui fait tomber la pression.

 

Vous pouvez couper la poire en deux et lui dire :

 

"Fais un petit break de deux heures avec tes copains et reviens réviser seul avant le repas."

 

La coupure avec des amis peut être très bénéfique : le jeune ne se sent pas frustré tout en gardant des limites. Et cela lui permet de repartir plus efficacement.

 

3. Quand on travaille, on n’écoute pas de la musique

 

On n’apprend pas au lycée à travailler sa mémoire, sa concentration et son attention. Beaucoup de jeunes sont ainsi habitués à partager leur attention entre l’ordinateur, le portable, la télé et éventuellement ce qu’on leur dit. Nous faisons nous aussi, les adultes, un peu pareil.

 

S’il faut éviter les distracteurs quand on étudie, la musique est pour certains un bruit de fond qui les entraîne à travailler, eux qui ont des difficultés à se concentrer longtemps. En revanche, en permanence, ce n’est pas efficace, car certaines activités nécessitent une attention courte mais centrée sur une seule chose pour mémoriser. Essayez de leur expliquer cela.

 

5. Si tu continues comme ça, tu vas te planter

 

Par ces mots, les parents expriment leur propre angoisse et la retournent directement vers le jeune, qui se braquera en restant sur sa position de déni, en se disant que ce qu’il fait est bien et en ne changeant strictement rien à son organisation.

 

Une bonne communication avec son enfant passe par la maîtrise de son propre stress et une certaine distance – ce qui n’est pas simple avec ceux que l’on aime. Pour changer, le jeune doit s’approprier ce qu’on peut lui conseiller et ne pas rejeter systématiquement ce qu’on pourrait lui dire. En racontant calmement une expérience vécue par d’autres ou par soi, où l’on a agi inconsidérément et où l’on a échoué, il pourra mieux comprendre le message.

 

4. Je me demande bien ce que tu as dans la tête

 

On s’en doute, quand on stresse à quelques jours du bac, on rumine, on doute de soi, on se questionne sur l’avenir. On pense aussi que les autres sont contre soi. Ces pensées automatiques sont négatives : elles font chuter l’humeur et le bien-être. Au final, c’est une vraie source de démotivation.

 

Guidez plutôt votre enfant à se recentrer sur ce qu’il fait, même une petite chose du quotidien, pour qu’il s’extraie de ses pensées plus par la mise à distance que par la lutte intérieure. Les pensées sont dans ce cas inutiles : elles l’éloignent de l’action et des faits réels. Si vous avez compris ça, vous allez pouvoir l’aider davantage.

 

6. Détends-toi et ça va marcher

 

Il ne faut pas confondre ce que l’on désire avec de véritables conseils. Ce sont souvent les consignes les plus simples, directes et pratiques qui sont les plus efficaces : adopte une position confortable, respire bien profondément et lentement, ramène ton attention sur ce que tu fais, relâche les tensions à chaque fois que l’air sort, etc.

 

Pour qu’il arrive à se détendre par lui-même, il faut qu’il apprenne des petits trucs très simples qu’il pourra reproduire.

 

7. Ne te couche pas trop tard 

 

Il est évident que conserver un bon rythme de sommeil est très important, et ce durant l’année, les révisions et les jours des épreuves. Le stress perturbe le sommeil par les ruminations, qui empêchent l’endormissement. Mais aussi par les décalages de rythme qui peuvent être imposés, comme par le fait d’étudier tard.

 

Pour certains jeunes perfectionnistes, revoir une dernière fois ses cours est rassurant : de toute façon, si on l’en empêche, le jeune ne trouvera pas le sommeil. En revanche, même s’il se couche tard pendant les révisions, réveillez-le à l’heure habituelle pour éviter qu’il se décale trop.

 

Le soir de l’épreuve, invitez-le à prévoir un sas de décompression d’un petit quart d’heure avant d’aller se coucher (musique, lecture, discussion sur un autre sujet…) pour éviter l’insomnie de la veille du bac.

 

8. Mange bien au petit-déjeuner

 

Le stress peut empêcher d’avaler quoi que ce soit et couper la faim pour certains jeunes le jour des épreuves, ou même les jours qui précèdent l’angoisse. On sait que, s’ils ne mangent pas, ils peuvent avoir un "coup de pompe" ou même faire une petite hypoglycémie, ce qui est très fréquent chez les adolescents.

 

Prévoyez plutôt des encas, des choses simples à manger et que votre enfant apprécie (fruit, biscuit, confiserie…) pour qu’il puisse reprendre des forces pendant les épreuves plutôt que d’avoir des nausées et l’estomac retourné parce qu’il s’est forcé à manger le matin.

 

9. Alors comment ça a marché ?

 

Voilà une phrase bien anodine mais qui n’apporte pas grand-chose et qui les énerve souvent. Mieux vaut observer son attitude et le (la) laisser s’exprimer s’il (elle) est déçu(e).

 

Ce qui est passé est passé et, s’il (elle) n’a pas totalement réussi comme il (elle) espérait, votre rôle est de l’aider à tourner la page et à s’investir à fond dans l’épreuve suivante.

 

10. C’est pas grave, tu as fait ce que tu as pu

 

On a du mal à accepter de voir ses enfants vivre une émotion négative mais, comme on partage les succès et les bons moments, il faut savoir aussi partager les déceptions et passer par cette phase pour s’en extraire ensuite et rebondir.

 

Assez vite, un peu comme le ferait un coach, on peut revoir en détail avec l’enfant ce qui s’est mal passé pendant l’épreuve. L'objectif : éviter de retomber dans les même travers le lendemain – pour l’épreuve suivante et, plus largement, à l’avenir – en recherchant ensemble des changements que l’on peut mettre en place.

 

Partager le stress de ceux que l’on aime n’est pas toujours la meilleure façon de faire changer les choses, surtout dans l’urgence du baccalauréat qui approche. Pour trouver les bons mots, il faut de la disponibilité, un peu de souplesse et une dose de mise à distance et de pédagogie.

 

source ; http://leplus.nouvelobs.com/contribution/886953-bac-10-phrases-stressantes-que-les-parents-disent-a-leur-enfant-et-qu-il-faut-eviter.html

 

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