burn out chez les professionnels de la santé
26 oct. 2010Le journal explique que « Pierre Blanchard (Institut Gustave-Roussy, Villejuif) et ses collègues ont envoyé un questionnaire aux 340 internes en cours de spécialisation dans les trois filières de la cancérologie (oncologie médicale, radiothérapie et hématologie) ».
« Sur les 206 qui ont participé de façon anonyme, 44% répondaient aux critères du «burn out», qui se définit par trois composantes : un épuisement émotionnel, une dépersonnalisation de la relation à l’autre et une sensation de faible accomplissement personnel », note Le Figaro.
Le quotidien ajoute que « l’enquête montre également que 20% de ces jeunes médecins prenaient régulièrement des anxiolytiques ou des somnifères. Une proportion non négligeable envisageait «souvent ou très souvent» d’abandonner la médecine (15%) ou de changer de spécialité (11%) ».
Pierre Blanchard remarque que « ce score de 44% […] traduit une souffrance dont il est important de rechercher les causes ».
Le Figaro rappelle en outre que « dans d’autres études, le «burn out» a été corrélé à une augmentation du risque suicidaire et à une altération des relations avec les patients (moindre empathie, risque accru d’erreurs médicales) ».
Le journal relève que « chez ces jeunes cancérologues, 5 principaux facteurs de stress ont été recensés, à commencer par la «forte charge émotionnelle» d’un métier où l’on est souvent confronté à la mort. Il y a aussi la lourde charge de travail, les questionnements liés au statut d’interne ou plus existentiels, et enfin les demandes excessives de la part des patients ou de leur famille ».
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