Burn out, s'en sortir avec un coach de vie, hypnothérapeute
02 sept. 2013Dimitri BULAN est votre hypnothérapeute sur
Submergée par son travail, Aude Selly a souffert d'un syndrome d'épuisement professionnel qui l'a conduite à une tentative de suicide. Auteur d'un livre-témoignage, elle a répondu aux questions des internautes.
"Il faut au moins neuf mois à deux ans pour se remettre d'un burn-out", témoigne Aude Selly.
REUTERS/Suzanne Plunkett
Veronique : A partir de quels signes doit-on s'inquiéter d'unburn-out? Le travail me prend de plus en plus de temps et les responsables ne sont jamais contents, toujours dans la menace et la sanction des chiffres, les licenciements. Nous devons être corvéables à merci, et ils font pression en sachant qu'à 50 ans avec deux enfants à charge, célibataire, je n'ai pas d'autre solution. Comment sortir de ce cercle infernal?
Je comprends tout à fait ce que vous ressentez. Il faut que vous soyez alertée dès que le corps vous envoie des signaux. Avez-vous des palpitations au coeur? Des reflux gastro-oesophagiens? Mal de dos? Perte de sommeil? Non il n'est pas question d'être corvéable à merci, il faut savoir dire non, et je sais à quel point c'est difficile de le faire quand on nous assène plusieurs tâches. Pouvez-vous parler de votre problème? Il faut aussi en parler à "quelqu'un", cherchez de l'aide en interne, auprès de votre interlocuteur RH par exemple. Il aura le devoir de trouver une solution pour vous soulager.
Boubou : Quels ont été vos premiers symptômes? Pour ma part maux de tête, pauses passées à ruminer et à planifier, cerveau toujours en ébullition près à planifier et organiser pour ne pas perdre de temps pendant la pause, négligence de ma personne et des miens, fatigue, fatigue et épuisement, sommeil quasi nul. Et je passe l'angoisse qui m'envahit quand j'arrive et quand je quitte mon travail, ainsi que les pauses déjeuner passées sur mon PC à avancer encore et encore mon travail. Je n'arrive plus à prendre du recul, je me pourris ma vie perso et du coup, je retombe dans le travail et là, des maux de tête... etc.
Malheureusement, je me reconnais dans votre description. Ce dont vous me parlez est déjà alarmant, votre corps vous envoie des signaux. Comme je le dis dans mon livre, pour ma part, j'en ai eu plusieurs, dont la perte de sommeil liée à ma charge de travail et au fait que je pensais, même dans mon peu de sommeil, à ce que je n'avais pas fait. Je me réveillais en sursaut et parfois très tôt sans pouvoir refermer l'oeil. J'ai pris beaucoup de poids, dû à une alimentation anarchique. Je ne prenais plus le temps de manger correctement à part devant l'ordinateur.
Allez voir votre médecin. C'est ce que j'ai fait quand j'ai craqué, sauf qu'il était trop tard
J'ai commencé à avoir une névralgie cervico-brachiale, c'est à dire une irradiation partant de la nuque jusqu'au bras gauche, m'empêchant à plusieurs reprises de me lever, ou alors si je le faisais, c'était une verticale torture. Vous devez absolument consulter une personne et à mon avis en externe. Vous êtes sûrement réticent à le faire en interne, alors contactez un psychologue du travail, un coach professionnel pour qu'il vous aide à prendre du recul et à trouver des solutions. Allez voir votre médecin traitant. C'est ce que j'ai fait quand j'ai craqué, sauf qu'il était déjà trop tard.
Milady972 : Comment avez-vous fait pour vous en sortir? Mon frère responsable des ressources humaines tout comme vous, il lui est arrivé la même chose. Depuis un an, il se soigne avec des antidépresseurs, ça a l'air d'aller mieux, mais ce n'est pas encore tout à fait ça. Il n'a pas repris son travail depuis. Que lui conseillerez-vous?
Aude Selly, 34 ans, est l'auteur de Quand le travail vous tue, histoire d'un burn-out et de sa guérison (ed. Maxima)
Il va lui falloir beaucoup de temps. BEAUCOUP de temps. Je ne sais pas jusqu'où il est allé, mais ce qui est certain, c'est qu'il faut des béquilles. Personnellement, cela fait près d'un an jour pour jour que j'ai décidé de faire ma tentative de suicide (le livre sort demain un an après ma décision). La béquille pour moi, et que je recommande, c'est un médecin. Après avoir avoué ma tentative, j'ai été suivie par mon médecin traitant avec la collaboration d'un psychologue du travail et la médication.
Depuis quatre mois, je suis toujours sous psychotropes et suivie par une psychiatre. Il est fondamental de ne pas rester seul, car si votre frère RRH était aussi impliqué que moi, cela doit être très difficile de se retrouver sans activité. Et pourtant, c'est le seul moyen d'y arriver, il ne doit pas hésiter à chercher de l'aide et à se trouver une activité pour se relaxer. Personnellement, je me suis mise au yoga. Bon courage à votre frère, c'est super que vous le souteniez, la famille joue un rôle très important dans la guérison.
Visiblement, les grosses structures n'apprennent rien de ces drames, sauf à en rajouter en normes et discours langue de bois. N'y aurait-il pas, au bout du compte, une sorte de jouissance des grands chefs devant l'effondrement de certains (ivresse du pouvoir, être un survivant parvenu au sommet qui regarde les moins forts crever etc.)?
Votre constat est dur je trouve, ou plutôt sans concession. Je ne suis pas certaine qu'elles n'apprennement rien, vous devez sûrement avoir entendu parler des risques psychosociaux. La médiatisation des drames dans les grandes entreprises a crée une vague de peur. Je peux vous dire qu'il y a une loi, article 4121 du code du droit au travail, qui soumet l'employeur à une obligation de moyens et de résultats pour assurer la santé physique et mentale des salariés.
Quand vous parlez de jouissance, je pense que vous parlez des patrons pervers narcissiques qui eux font du harcèlement. Eux sont malades individuellement et cela a des repercussions sur leurs subordonnés. Mon livre qui sort demain est un coup de poing, un coup de pied dans la fourmillière car il est effectivement temps de sortir du silence, de la loi de la langue de bois sur les mauvais comportements managériaux dont moi aussi j'ai été victime et qui m'a poussé à faire ma tentative de suicide.
Mitsouko : J'ai été frappée de découvrir depuis une dizaine d'années environ des articles rapportant des suicides au sein des entreprises en France, car je croyais que c'etait une spécialité japonaise (je suis japonaise, donc je sais de quoi je parle). Le monde du travail a-t-il à ce point changé, y compris la mentalité des travailleurs francais? (Je me souviens avoir vu dans mon enfance en France, un reportage vantant les nombreux congés d'un pompier père d'une petite fille, ce qui lui permettait d'être tres présent à la maison.)
La souffrance au travail est amplifiée par le chômage élevé, les licenciements, la charge répartie sur ceux qui restent
Effectivement, la question de la souffrance au travail délie les langues depuis peu en France. Mais elle a toujours existé. Cela n'est pas lié qu'à une culture, c'est un phénomène de société et qui est de plus amplifié en France par le chômage élevé, les licenciements qui augmentent, la charge de travailrépartie sur ceux qui restent en poste et qui ont peur de parler de peur de perdre leur poste.
Charlie: Chef d'entreprise en difficulté, sous sauvegarde. Employés agressifs, fournisseurs demandant leurs paies, bref un cauchemar. Très soutenu par ma compagne et pour l'amour de ma fille, je tiens le coup mais le matin j'ai envie de faire valser la voiture dans le fossé. Je travaille 70 heures par semaine pour relever cette activité mais n'en dors plus la nuit. Sous anti-dépresseurs depuis 10 mois, hospitalisé en service psychiatrique en 2012 pour instinct suicidaire. Si on ferme la boîte, je pers tout et je redoute de devenir un business man paria. J'ai honte et c'est ma première défaite en affaires, je suis au bout du rouleau.
Que je suis attristée de lire votre dramatique situation. La première chose que j'ai envie de vous dire, c'est que vous devez tenir pour votre femme et votre fille. Elles sont là et vous ne les perdrez pas. En revanche, vous vous avez besoin d'aide et vite. Il faut que vous parliez soit à votre medecin traitant soit à un psychologue, vous avez besoin d'aide externe. J'ai également fait deux hospitalisations en service psychiatriques car j'en ai perdu la raison malgré les anti-dépresseurs et les anxiolitiques. Mon livre est clairement destiné à une cible telle que les dirigeants, les managers qui accumulent un nombre croissant de responsabilités. Il faut que vous cherchiez de l'aide, je vous en prie, sans mes medecins, je ne serais plus là. Faites le bon choix, allez consulter. Vous avez besoin d'aide et les professionnels sont là pour ça.
Adénéo : J'estime que le stress n'est pas un mal sélectif. C'est à dire qu'il n'est pas imputable aux seules pressions ressenties sur le lieu de travail. Pensez-vous qu'un dispositif comme la conciergerie d'entreprise dont le but est de favoriser l'équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle vous aurait aidé?
Absolument pas. Le burn-out est lié au croisement entre un individu enthousiaste, dévoué, impliqué, idéaliste même, et le contexte professionnel -les moyens qui sont donnés pour assurer les tâches- et le mode de management. Les conciergeries sont mises en place pour un certain type de salariés et n'interviennent pas dans le métier, elles soulagent éventuellement. Et encore, cela ne concerne que les grandes structures. Le burn-out touche des salariés et des dirigeants de petites entreprises.
Express600 : Quels sont les symptômes du burn-out par rapport à la fatigue ou la dépression?
Pour en sortir, il faut se déconnecter de son travail et être suivi médicalement
La depression est une conséquence du burnout. La fatigue? Elle est passagère, un peu de repos, de la vitamine et du sommeil et on repart. Alors que le burn-out est un choc émotionnel, physique et mental. Pour en sortir, il faut se déconnecter de son travail (arrêt maladie) et être suivi médicalement.
Olivier A : Ayant fait un burn-out il y a peu, je suis suivi actuellement par une psy. Aujourd'hui, cela va mieux, mais des plaies restent ouvertes. Ma famille a souffert, et j'ai du mal a reprendre un rythme normal. Je m'aperçois aussi que je supporte moins bien le stress qu'avant. Ma vie extra-professionnelle est fort chargée. Je la décharge progressivement pour éviter d'être submergé et me permettre plus de temps avec ma famille. Quels solutions sont possibles pour guérir de ce mal et les solutions pour éviter de reproduire un burn-out?
Vous avez déjà choisi la meilleure solution. Ne pas rester seul et consulter un professionnel. C'est la seule solution, on ne guérit pas isolé et avec "un peu de temps", il faut minimum 9 mois à 2 ans pour se remettre d'un burn-out. Etant allée jusqu'à la tentative de suicide -mais même sans en arriver à ce geste extrême- ce syndrôme fait valser votre vie. Pourquoi charger autant votre vie extraprofessionnelle? Vous vous fatiguez, or vous devez prendre le temps, beaucoup de temps pour vous recentrer sur vous et réaliser ce que vous ne voulez plus. Ce qu'il faut changer. Si vous lisez mon livre, vous comprendrez que cette étape de retour à soi est essentielle pour éviter de retomber dans ses travers.
Matjadjud : Je travaille dans un centre hospitalier spécialisé. Ce n'est pas vraiment le travail qui me tue, bien que cela ne soit pas facile tous les jours, mais toute la hiérarchie: cadre, médecins, directeur des soins... On me refuse une mutation interne depuis deux ans. On me dit que mes compétences professionnelles ne sont remises en cause. Mais au jour de l'entretien, je ne conviens pas! Je suis fatiguée, épuisée de leur hypocrisie, de leur manque de reconnaissance. Je me sens totalement démotivée, mon épanouissement personnel est au plus bas... Je ne me sens plus vraiment thérapeutique envers les patients qui ont besoin de soins et d'aide. Et c'est sans compter les différents symptômes psychosomatiques qui se sont installés (insomnie, douleurs diverses, irritabilité...). Dieu sait que j'aime mon métier. Peut-on parler vraiment de burn-out quand la direction est étroitement liée à cet état de souffrance?
Le type de management est un des facteurs qui peut conduire au burn-out. Mais pas seulement. D'après ce que je lis, vous avez encore la capaicté à aller travailler, à vous acquitter de vos tâches alors que lorsqu'on est au burn-out, on ne contrôle plus rien, on n'est plus capable d'assurer ses tâches, il y a une sorte de bug. Il faut que vous parliez franchement avec votre hiérarchie, qu'ils vous explique leur décision, un des élements pour éviter le burn-out c'est de dire "non". C'est aussi chercher de l'aide, peut-être pouvez-vous en parler avec des collègues ou les RH? C'est leur rôle.
OOoo : Aucune entreprise n'encourage le burn-out de ses salariés. Le problème, c'est de tenir compte des signaux d'alerte qu'ils peuvent envoyer. J'ai essayé de tirer la sonnette il y a quelques semaines, mais cela a été vu comme un message négatif et pas ou peu pris en compte. Comment faire pour être entendu?
Heureusement qu'aucune entreprise n'encourage officiellement le burnout! J'ai presque envie de vous dire d'acheter le livre et de leur donner à lire. Si vous n'avez pas de soutien de leur part, alors c'est à vous de changez quelque chose. Qu'avez-vous à perdre après tout? Faites ce qu'il faut mais pas plus, ni moins (quoi que) et s'ils viennent alors vous voir, vous pourrez leur expliquer vraiment, là peut-être seront ils à votre écoute? Tant que tout se passe "bien", la direction ne veut ou ne voudra pas voir. Il faut toujours qu'il y ait un drame avant que les choses bougent, alors faites d'abord attention à VOUS.
Green is the color : Le burn-out ne résulte-t-il pas de harcèlement moral? En effet, d'assistante du président, je suis passée hôtesse d'accueil (endroit où je n'ai même pas de fenêtre) et je cumule avec les fonctions de stockiste et manutentionnaire. Tout cela après avoir demandé une formation de reconversion d'un mois et demi.
Le burn-out est au croisement de plusieurs facteurs, individu, contexte de travail et mode de management
Non, le harcèlement moral est lié à l'individu et le fait d'un seul homme (ou une seule femme). Le burn-out est au croisement de plusieurs facteurs, individu, contexte de travail et mode de management. Ce que je comprends c,'est que vous êtes surchargée et que vos conditions de travail sont déplorables.
Pour faire un burn-out, il faut avoir été soumis à un stress de longue durée également. Vous avez encore du discernement alors parlez. C'est ce que je veux essayer de faire passer comme message avec ce livre, il faut DIRE ce qui ne va pas. Si ce n'est pas possible avec votre chef, essayez un autre, les ressources humaines, les délégués du personnels, les membres du CHSCT, ils peuvent vous aider.
Françoise52 : Pas de question mais un témoignage sur le thème "quand le travail vous tue", au sens littéral du terme. J'ai connu le burn-out, l'épuisement (du moins c'est ce qui est marqué sur des certificats médicaux); fonctionnaire d'Etat à l'étranger, je trouvais normal de travailler 6,5 jours sur 7 avec une grande amplitude horaire. Hélas, ce faisant, j'ai mis en ordre le service qui m'avait été confié, puis mis en évidence de graves "dysfonctionnements" comptables et, bêtement, je l'ai signalé poliment. Ceci explique sans doute les manoeuvres pour m'écarter de mon poste, les menaces, jusqu'à l'agression par surprise sur mon lieu de travail en 2010. J'ai survécu in extremis à une strangulation grâce à l'intervention d'un agent d'entretien (licencié). Cinq mois d'arrêts, 43 jours d'hôpital, la violence depuis des années, un état de stress post-traumatique chronique. Si je n'étais pas mère de famille, je me serais probablement tuée de façon spectaculaire. Merci à cette jeune femme de parler de la souffrance au travail et de briser le tabou.
Bonjour Françoise, j'ai 34 ans et je suis horrifiée de ce que je lis. J'espère de tout coeur que vous n'êtes pas seule face à votre souffrance. Votre famille est un soutien de taille pour surmonter votre épreuve, un professionnel médical le serait aussi, si ce n'est pas déjà le cas.
Oursdoré: Lutter contre la fatigue physique c'est encore possible mais comment lutter contre la fatigue psychologique?
Lutter contre la fatigue psychologique? C'est une très bonne question? Ce terme se rapporte à la psyché donc de l'ordre de notre cerveau. Il faut donc le "reposer", le seul moyen? Garder une activité extraprofessionnelle, ou par exemple une journée où vous vous OBLIGEZ à partir tôt pour vous occupez de vos enfants et couper tout lien avec le travail (smartphone et autres PC portable). Il faut les garder absolument et régulièrement quoiqu'il advienne (minimum une fois par semaine à mon sens) et je dis bien minimum.
Lionne: Les moyens modernes tels que messagerie ou iphone nous mettent dans un état de disponibilité quasiment 24h/24H, nous privant de notre capacité de recul et de nous ressourcer pour vivre notre nature créative dans le travail. Cela finit par nous épuiser et nous mettre en danger. Quels conseils concrets pouvez-vous nous donner pour prendre de la distance, tout en restant performant en termes de communication?
Ma réponse va être simple et en même temps je suis sûre que vous allez me dire "c'est plus facile à dire qu'à faire". Et bien je vous le dis quand même, COUPEZ. Vous n'êtes pas d'astreinte et on ne vous paye pas pour cela. Je l'ai fait, recevoir mes mails sur mon smartphones, avoir mon PC portable à la maison. Et je faisais le travail. J'ai été victime de ma performance et personne ne s'est alors soucié de comment j'arrivais à assurer toutes mes tâches.Si vous voulez vous en sortir vous DEVEZ arrêter d'agir ainsi, sinon c'est la porte ouverte, vous voulez vous rendre indispensable or vous êtes un être humain. Et un être humain a des limites.
Disciplinez-vous, essayez progressivement si vous avez peur mais faites-le, lorsque j'ai réussi à couper, j'ai eu deux ou trois réflexions et après plus rien. Les collègues et la hiérarchie avaient compris. Je leur ai expliqué que j'avais besoin de couper si je voulais rester performante, et malgré ça, j'ai quand même fait une tentative de suicide à cause, entre autres, de ma surcharge de travail. Jusqu'où êtes vous prête à aller vous? Cela n'en vaut pas la peine.
tdb : A partir de quel point vaut-il mieux arrêter de chercher une solution en interne? Et quand on ne croit plus à une solution en interne, comment se relancer sur le marché du travail, sans traîner avec soi les symptômes de son mal-être actuel (découragement, agressivité...)?
Il ne faut même pas penser à chercher de l'aide si vous n'avez pas confiance. Parmi les solutions que je donne pour éviter le burn-out, c'est de chercher de l'aide en interne si c'est possible (le manager hierarchique, les RH), mais si vous ne pouvez pas vous exprimer librement cela ne sert à rien. Allez chercher de l'aide à l'exterieur (psychologue du travail, ou même un consultant ou coach) qui vous accompagnera et vous sera d'un soutien incroyable.
Vous souhaitez vivre mieux votre vie,
contactez moi au 06 17 55 32 69 ( LE HAVRE)
ou au 06 13 26 39 92 ( PARIS / téléphone )
ensemble nous avons la solution.
SITE : http://www.hypnobulan.fr
LIRE AUSSI : les 21 jours du cerveau
source :
multiline&action_object_map=%7B%2210151679615847146%22%3A643938122287736%7
D&action_type_map=%7B%2210151679615847146%22%3A%22og.recommends%22%7D&