cocaïne et dépendance par l'hypnose ericksonienne Le Havre Paris
28 févr. 2013
Actualité publiée SL
Si près de 9 Français sur 10 estiment que la cocaïne est dangereuse dès son expérimentation, poudre, crack ou freebase, la cocaïne sous toutes ses formes est devenue plus accessible, moins chère-
à 60 € le gramme- et concerne aujourd’hui 400.000 usagers en France. Près d’1,5 million personnes l’ont ainsi déjà expérimentée. En 10 ans, sa consommation a considérablement augmenté atteignant
un taux de près de 4% en France. C’est toute une monographie consacrée à la seconde drogue la plus consommée en France, que consacre aujourd’hui l’Observatoire français des drogues et des
toxicomanies (OFDT) et qui montre les conséquences au plan physique, cardiaques, neurologiques, bien au-delà des 30 décès par surdose constatés chaque année.
Des feuilles de cocaïer de Bolivie, Colombie ou du Pérou, en passant par le chlorhydrate de cocaïne (sous forme de poudre) pour aboutir à la cocaïne, puis au crack et à la forme free base, la cocaïne n’est jamais consommée pure, sa concentration moyenne se situe entre 20 % et 30 % pour la poudre et entre 50 % et 70 % pour le crack. Alors que la cocaïne et ses dérivés figurent sur la liste des stupéfiants fixée par les conventions internationales, au-delà, rentrent dans sa forme finale nombre de substances actives médicamenteuses et diluants qui peuvent également être nocifs pour la santé.
L’usage de la cocaïne en Europe a doublé ces 10 dernières années : Le marché européen (4 millions d’usagers dans l’année et 14,5 millions d’expérimentateurs) est devenu l’égal du marché
américain, en forte augmentation estimée à 50% sur la dernière année.
En France, il atteint un volume de 15 tonnes (à 30 %) et en valeur il rejoint celui du cannabis avec un CA d’environ 900 millions d’euros. Près de 5.000 personnes sont interpellées chaque année pour usage de cocaïne. Bien que 10 fois moins consommée que la 1ère drogue illicite, le cannabis, la cocaïne est en plein boom en France avec un taux d’usage qui triple en un an (de 0,3 % en 2010 à 0,9 % en 2011).
Chez les jeunes de 17 ans (figure ci-contre), l’augmentation de l’expérimentation est encore plus rapide que chez les adultes. La cocaïne est dans un premier temps un produit de fete parmi les autres, associé aux moments de convivialité. À partir d’un niveau très bas en 2000 (0,9 %), elle n’a cessé d’augmenter, pour atteindre 3,3 % en 2008. En 2011, la cocaïne cesse sa progression. Les garçons sont le moteur de cette augmentation, plus que les filles.
Usagers cachés ou patients des centres de soins d’accompagnement et de prévention en addictologie sont tous à risque de troubles cardiaques, neurologiques, pulmonaires, ORL et dermatologiques. Toutefois, il est difficile de déterminer, rapporte l’ouvrage de l’OFDT, si ces troubles découlent de l’usage même de cocaïne ou s’ils lui sont antérieurs.
Certains usagers vont s’installer dans une consommation régulière mais contrôlée du produit, alors que d’autres basculent dans un usage plus problématique conduisant à la dépendance. Le groupe des usagers en difficulté avec ce produit est composé à 81 % d’hommes. L’âge moyen est de 32,1 ans. Heureusement, pour 80% des usagers de ce profil, l’étape de perte de contrôle est suivie d’une autre de retour à une consommation modérée ou d’arrêt de la consommation.
S’il n’existe pas de traitements médicamenteux spécifiques à la cocaïne et si des solutions pour réduire le craving ont été testées, la recherche internationale avance sur le développement d’un vaccin anti-cocaïne.
Source : OFDT « Cocaïne, données essentielles »
SL
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