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Automutilation : des adolescents plus vulnérables à l'âge adulte

Par Mme Aude Rambaud (Boulogne)

Les adolescents qui s’automutilent présentent plus souvent des problèmes mentaux et sociaux à l’âge adulte. Néanmoins après de multiples ajustements sur les risques accrus associés à cette période de la vie, seul le risque de consommation hebdomadaire de cannabis à l’âge de 35 ans est resté significativement associé. Ces travaux sont parus dans The Lancet Child and Adolescent Health.
 
Les adolescents qui pratiquent l’automutilation sont plus exposés à des problèmes psychosociaux à l’âge adulte mais après de nombreux ajustements, seul le risque de consommation hebdomadaire de cannabis à l’âge de 35 ans est resté significativement associé à l’automutilation à l’adolescence.
Ces risques psychosociaux accrus sont donc davantage corrélés aux risques de maladies mentales et de comportements à risque accrus à l’adolescence. C’est ce que montre une étude parue dans The Lancet Child and Adolescent Health et qui apporte de précieuses informations sur le devenir de ces patients à priori vulnérables.
Ces travaux ont été menés à l’aide de la cohorte Victorian Adolescent Health : 1802 adolescents issus de 44 établissements scolaires dans la ville de Victoria en Australie ont été interrogés sur une éventuelle pratique d’automutilation, et cela à plusieurs reprises au cours de l’adolescence. L’étude a démarré en 1992 et s’est achevée en 2014 par une évaluation des comportements psychiques et sociaux de ces jeunes devenus adultes.
Les résultats montrent que 8% des participants s’étaient automutilés au moins une fois au cours de l’adolescence et qu’ils souffraient davantage de problèmes sociaux, mentaux et addictifs à l’âge adulte que ceux qui ne s’étaient pas adonnés à cette pratique à l‘adolescence.
Le risque relatif de chômage était augmenté de 34%, celui de problèmes financiers de 88%, celui de dépression de 61%, celui d’anxiété de 92%, celui d’usage de drogue de type amphétamines ou encore cannabis de 36% à 39%, le risque de consommation quotidienne de tabac était doublé et celui de dépendance tabagique augmenté de 72%. Quant au risque de dépendance au cannabis, il était presque triplé.
Néanmoins, après ajustement sur les troubles mentaux associés à l’adolescence ou encore sur le risque de pratiques à risque augmenté à cet âge, les associations précédentes s’étaient toutes atténuées. Seul le risque de consommation hebdomadaire de cannabis à 35 ans est resté significativement associé à l’automutilation à l’adolescence.

source mediscoop

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