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Hypnose, travail sur l'enfant intérieur avec Dimitri BULAN
05 avr. 2014Dimitri BULAN est votre hypnothérapeute sur
L'enfant intérieur est un concept de psychologie analytique créé par Carl Gustav Jung pour désigner la part enfantine ou infantile de l'adulte. Cette part étant liée au fonctionnement primaire, instinctif de l'enfant que chacun a été, il est possible d'y trouver de sa part d'Ombre, par exemple d'Anima pour l'homme, et Animus pour la femme.
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Enfant_int%C3%A9rieur
Jung le présente comme un archétype, ou une formation de l'inconscient collectif, donc une constante humaine qu'on retrouve exprimée de différentes façons à travers le temps et les cultures. Ainsi, les personnages de lutins (ou gnomes, ou elfes) dans les légendes, alternativement joueurs, sages ou cruels, en seraient des manifestations typiques.
Si ce qui est désigné par enfant intérieur semble présent dans les contes et les croyances depuis que ceux-ci existent, le fait de le distinguer comme objet d'étude date du xxe siècle.
En anthropologie, Claude Lévi-Strauss identifie d'abord un "Décepteur", puis Paul Radin décrit le Trickster en 1956 1, et le fripon divinen 1958 avec le commentaire de Carl Gustav Jung2.
Jung précise sur cette base son propre concept, et celui-ci est rapidement réutilisé dans d'autres disciplines de la psychologie.
Par exemple, dans les années 1960, Eric Berne l'utilise à sa façon comme une base de l’analyse transactionnelle qui distingue dans les échanges trois états de chaque individu, enfant, adulte et parent.
En psychologie, en psychothérapie, voire dans des thérapies d'inspiration les plus diverses, on utilise parfois un nom latin puer aeternus pour enfant éternel, ou encore l'enfant divin pour désigner cette part du soi qui conserve un fonctionnement d'enfant.
La perspective jungienne, au travers de l'ouvrage Le Fripon divin : le mythe indien, envisage l'existence d'un processus qui renvoie à un archétype présent dans chaque être humain, quelle que soit sa culture. Cette universalité se retrouverait au travers du fripon divin. Le fripon divin est la figure de la petite créature mythique des légendes mais plus encore il est aussi une composante de notre âme.
Paul Radin, anthropologue rendu célèbre par ses études sur le Trickster, permit à Jung d'étayer cette thèse et d'affirmer le caractère de concept de l'enfant divin (enfant intérieur) en apportant sa contribution à l’étude de la psychologie du fripon. Spécialiste de la culture amérindienne, il s'associe à C.G Jung pour une publication commune. Coauteur de l'ouvrage Le Mythe du Fripon, Paul Radin défend l'universalité de ce mythe et le charme particulier et durable qu'il exerce.
Cette figure culturelle renverrait donc à l'un des aspects de l'âme humaine. En novembre 1999, René Barbier, chercheur en sciences de l'éducation et pédagogue jungien, écrit, de manière poétique, à son sujet :
« C'est un enfant qui prend le jour pour en faire sa cabane de feuillage. Il arrive à l'horizon de la mémoire sans aucun bruit sans aucune page Il n'a rien à nous dire Il est la Présence même. Il éclate de tous les rires de la terre. C'est un enfant pareil à la mer et pourtant c'est un enfant soleil. Il fait chanter toutes les colombes. Il adoucit les serpents du rouge vif. Il boit la rage et donne le rêve. Un jour nous le rencontrerons. Entre deux portes coquille de l'instant Il arrêtera notre visage. Il prolongera notre regard dans la surprise du torrent. Nous prendrons le temps du partage. C'est un enfant qui arrondit l'espoir pour le faire rouler et bleuir le monde. Il est la femme et il est l'homme entrelacés. Hélice de toute vie. Avec lui nous devenons plus humains. Avec lui fulgurante l'existence est royauté. »
Selon C.G. Jung, dans Dialectique du moi et de l'inconscient :
« … il faut se cultiver dans l'art de se parler à soi-même, au sein de l'affect, et d'utiliser celui-ci, en tant que cadre de dialogue, comme si l'affect était précisément un interlocuteur qu'il faut laisser se manifester, en faisant abstraction de tout esprit critique. Mais, ceci une fois accompli, l'émotion ayant en quelque sorte jeté son venin, il faut alors consciencieusement soupeser ses dires comme s'il s'agissait d'affirmations énoncées par un être qui nous est proche et cher. Il ne faut d'ailleurs pas s'arrêter en cours de route, les thèses et antithèses devant être confrontées les unes avec les autres jusqu'à ce que la discussion ait engendré la lumière et acheminé le sujet vers une solution satisfaisante. Pour ce qui est de cette dernière, seul le sentiment subjectif pourra en décider. Naturellement, en pareil débat, biaiser avec soi-même et chercher des faux-fuyants ne nous serviraient de rien. Cette technique de l'éducation de l'anima présuppose une honnêteté et une loyauté pointilleuses à l'adresse de soi-même, et un refus de s'abandonner de façon prématurée à des hypothèses concernant les desiderata ou les expressions à attendre de "l'autre côté".3 »
L'individuation est pour Jung caractéristique de la seconde moitié de la vie : quand l'homme a établi sa place dans le monde, une nouvelle exigence peut se faire valoir à lui : celle d'être vraiment lui-même, être ce qu'il est, tout ce qu'il est, et seulement ce qu'il est. C'est l'archétype du soi qui suscite et dynamise ce processus.
« L'individuation n'a d'autre but que de libérer le Soi, d'une part des fausses enveloppes de la persona, et d'autre part de la force suggestive des images inconscientes4. »
Il arriverait donc qu'à un moment de sa vie, dans ce que Jung nomme « la seconde partie de sa vie » ou que les psychanalystes nomment « l'âge de la maturité », certains êtres humains cherchent à devenir plus eux-mêmes, à s'assumer davantage, à grandir.
Cherchant à rompre, par exemple, avec leurs faux soi. C'est ce qui pousse parfois ces personnes dans les sociétés occidentales à consulter les psychanalystes ou les psychothérapeutes : rompre avec une vieille douleur, plus s'assumer, aller mieux, etc.
Le "fripon divin" envahi par de fausses représentations, des images, des allant de soi, chercherait alors à nous ramener sur le chemin de nous-mêmes par notre propre médiation.
À l'âge de la maturité, (qui ne correspond pas forcément un âge social déterminé même si la statistique sociologique le situe vers la quarantaine), dans ce que l'on nomme parfois « la seconde partie de vie », l'adulte (en devenir) peut éprouver le besoin de retrouver un lien avec lui-même, avec son enfant intérieur, et s'inscrire dans la vie d'une manière différente.
Travailler au lien avec son enfant intérieur est alors utilisé aussi dans une démarche psychothérapeutique, de certains courants de laPsychothérapie d'Inspiration Psychanalytique, (P.I.P. désigne une famille de soins psychiques), comme chez John Bradshaw ou Hal etSidra Stone dans leur ouvrage Le Dialogue intérieur.
Il est utilisé par exemple :
- Chez les personnes souffrant de difficultés d'attachement (angoisse à s'attacher, attachement incontrôlable, relations faisant souffrir). L'attachement primitif mère-enfant serait le prototype des affinités, et plus généralement, des relations privilégiées de l'adulte par la suite. Il s'agit alors de réparer « le lien » et d'apaiser le patient dans son rapport au monde. Une fois le lien « douloureux » retravaillé, le patient ou la patiente peut alors quitter les relations pathogènes pour lui-même telles que : la boisson, la sexualité compulsive, le (la) conjoint(e) maltraitant(e), la suractivité professionnelle ou ménagère, la surintellectualisation ou la guerre idéologique pour la guerre idéologique.
- Chez les personnes souffrant du syndrome de Peter Pan, défini et conceptualisé par le psychanalyste Dan Kiley. Il s'agit alors d'ouvrir le patient à la réalité du monde pour qu'il s'y inscrive. Il pourra alors tenir sa place.
Dans la préface à l’édition hébraïque de Psychologie et éducation de Jung, (1958) on souligne que la psychologie analytique a contribué à la connaissance :
- des adultes qui souffrent encore d’infantilisme perturbant ;
- des relations complexes entre parents et enfants ;
- des enfants eux-mêmes.
La préface va encore plus loin :
« Les désordres psychiques des enfants sont généralement liés à la psychologie et aux attitudes des parents et des éducateurs et on propose que la plus importante question après l’éducation de l’enfant soit celle de l’éducation même de l’éducateur »5.
epuis les années 1960, de nombreux psychothérapeutes tels que le docteur Charles Whitfield aux États-Unis, Donald Winnicott en Angleterre et la psychologue Alice Miller en Suisse, ont développé cette approche de l'Enfant Intérieur et ont imposé cette notion dans la pratique psychothérapeutique, en particulier nord-américaine (Canada et États-Unis).
La démocratisation de cette notion est due en particulier à une volonté de venir en aide aux codépendants, car elle suggère une prise ou reprise de sa propre prise en charge. Ces processus ont été décrits de manière ludique et active dans des ouvrages psychothérapeutiques à succès, en particulier dans les pays anglo-saxons.
Pour citer quelques auteures : Lucia Capacchione, Louise Hay, Pia Mellody et aussi Susanna McMahon par exemple avec son "psy de poche", qui lui a été édité (et réédité) en langue française.
Certains psychothérapeutes indiquent que nous pouvons découvrir l'existence de l'enfant intérieur qui est en nous et ainsi nous prendre en charge, et que c'est cette découverte qui a valeur de psychothérapie, si elle est accompagnée.
Selon Suzanna Mc Mahon, l'enfant intérieur peut être découvert
« (…) au fait que nous réagissons de façon démesurée à certains évènements. Chaque fois que notre réaction est disproportionnée, on peut être sûr qu'il est en train de faire son numéro. Cela se produit à chaque fois que nos besoins guident aveuglément notre conduite, l'enfant exige qu'on s'occupe de lui. Il hurle son besoin d'attention. (…) Tout le monde abrite un enfant intérieur car nous avons, tous autant que nous sommes, perçu jadis le monde à travers les yeux d'un enfant. Et nous avons tous quelques souvenirs de ces perceptions. Cet enfant se souvient de son impuissance, de son incapacité à maîtriser le cours des choses. Il garde en mémoire d'innombrables injustices. À tout cela, il n'a de solutions qu'à court terme; il sait crier, pleurer et exiger de l'attention ou au contraire devenir passif, se recroqueviller, réclamant que l'on vienne à son secours. Si les secours n'arrivent pas, c'est le désespoir. Un enfant intérieur en bonne santé a la certitude que l'on répondra tôt ou tard à ses besoins et il est capable de patienter avant d'obtenir satisfaction, mais nombre d'entre nous hélas n'ont pas un enfant en bonne santé6. »
L'anthropologie, nous révèlerait que nous avons tous un enfant en nous-même et que de nombreux peuples ont exprimé ce fait. La perspective Jungienne, au travers de l'ouvrage le fripon divin : le mythe indien, envisage l'existence d'un processus qui renvoie à un archétype présent, dans chaque être humain, quelle que soit sa culture. Cette universalité, se retrouverait, au travers du Fripon divin. Le fripon divin est la figure de la petite créature mythique des légendes mais plus encore il est aussi une composante de notre âme.
Attention cependant la notion de Fripon et d'enfant divin ne se recouvrent que partiellement. Et d'une certaine manière le Fripon est le double, l'ambivalence, la part d'Ombre de l'enfant divin etc. : L'ombre et la lumière en somme.
« L’ombre est quelque chose d’inférieur, de primitif, d’inadapté et de malencontreux, mais non d’absolument mauvais. » « Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension. » 7
Ainsi Paul Radin, spécialiste de la culture amérindienne, anthropologue rendu célèbre par ses études sur le Fripon, permit à Jung d'étayer cette thèse et d'affirmer le caractère de concept au terme d'enfant divin (enfant intérieur) en apportant sa contribution à l’étude de la psychologie du fripon.
Paul Radin, coauteur de l'ouvrage le mythe du Fripon, écrit [réf. incomplète] :
« Il n'est guère de mythe aussi répandu dans le monde entier que celui que l'on connaît sous le nom de "mythe du Fripon" dont nous nous occuperons ici. Il y a peu de mythes dont nous puissions affirmer avec autant d'assurance qu'ils appartiennent aux plus anciens modes d'expression de l'humanité ; peu d'autres mythes ont conservé leur contenu originel de façon aussi inchangée. (…) Il est manifeste que nous nous trouvons ici en présence d'une figure et d'un thème, ou de divers thèmes, doués d'un charme particulier et durable et qui exercent une force d'attraction peu ordinaire sur l'humanité depuis les débuts de la civilisation. »
Cette figure culturelle renverrait donc à l'un des aspects de l'âme humaine.
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