L'aspirine préviendrait le cancer colo-rectal
31 oct. 2011
Le Figaro
Le Figaro indique en effet qu’une étude menée par le Pr John Burn (Institut de médecine génétique, université de Newcastle, Grande-Bretagne) et son équipe,
publiée dans le Lancet, « démontre le rôle préventif de l'aspirine » chez des personnes atteintes du syndrome de Lynch, « une anomalie génétique qui augmente considérablement le risque
de cancer, notamment colo-rectal ».
Le journal explique que « sur plus de 850 personnes, la moitié prenant de l'aspirine et l'autre moitié un placebo, il apparaît que les malades ayant pris chaque jour 600 mg d'aspirine pendant 2 ans ont vu leur risque de cancer colo-rectal réduit d'un tiers par rapport à ceux prenant un placebo ».
« Et cela sans effets indésirables particuliers. Les auteurs ont observé 18 cancers pour 427 patients dans le groupe sous aspirine contre 30 pour 434 patients sous placebo », précise le quotidien.
Le Figaro note qu’« en 2008, ces mêmes chercheurs n'avaient pas mis en évidence l'efficacité de l'aspirine dans cette étude. C'est en prolongeant la surveillance de ces patients ayant pris de l'aspirine pendant plus de 2 ans, qu'ils se sont rendus compte de l'effet préventif de l'aspirine ».
Les auteurs écrivent ainsi que « nos résultats, mis en perspectives avec d'autres recherches récentes, fournissent une base solide pour recommander l'aspirine en prévention systématique dans le syndrome de Lynch ».
Le Figaro relaie toutefois l’« optimisme prudent » du Dr David Malka, cancérologue digestif à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif), qui déclare : « C'est une étude qui pourrait ajouter une nouvelle arme à côté de la surveillance des patients par coloscopie ».
Le journal ajoute que « les spécialistes s'étonnent d'obtenir ce résultat alors que le nombre de polypes détectés par la coloscopie a été identique que les patients prennent de l'aspirine ou un placebo ».
Le quotidien s’interroge : « Ces résultats obtenus chez des patients à très haut risque, du fait de leur maladie génétique, peuvent-ils être extrapolés à d'autres catégories ? Quel est le rapport bénéfice/risque du traitement dans ces cas-là, du fait du risque hémorragique lié à l'aspirine ? ».
Le Figaro remarque que « pour l'instant, les résultats obtenus avec les faibles doses d'aspirine utilisées dans la prévention des récidives d'accidents cardio-vasculaires, généralement inférieures à 100 mg par jour, n'ont pas montré d'intérêt pour réduire le risque de cancer colo-rectal. En revanche, pour des patients ayant eu un cancer colorectal traité, des études ont bien montré un effet préventif mais modérée de l'aspirine ».
« Il est encore trop tôt pour oser une recommandation générale en dehors du syndrome de Lynch », conclut le journal.
Le journal explique que « sur plus de 850 personnes, la moitié prenant de l'aspirine et l'autre moitié un placebo, il apparaît que les malades ayant pris chaque jour 600 mg d'aspirine pendant 2 ans ont vu leur risque de cancer colo-rectal réduit d'un tiers par rapport à ceux prenant un placebo ».
« Et cela sans effets indésirables particuliers. Les auteurs ont observé 18 cancers pour 427 patients dans le groupe sous aspirine contre 30 pour 434 patients sous placebo », précise le quotidien.
Le Figaro note qu’« en 2008, ces mêmes chercheurs n'avaient pas mis en évidence l'efficacité de l'aspirine dans cette étude. C'est en prolongeant la surveillance de ces patients ayant pris de l'aspirine pendant plus de 2 ans, qu'ils se sont rendus compte de l'effet préventif de l'aspirine ».
Les auteurs écrivent ainsi que « nos résultats, mis en perspectives avec d'autres recherches récentes, fournissent une base solide pour recommander l'aspirine en prévention systématique dans le syndrome de Lynch ».
Le Figaro relaie toutefois l’« optimisme prudent » du Dr David Malka, cancérologue digestif à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif), qui déclare : « C'est une étude qui pourrait ajouter une nouvelle arme à côté de la surveillance des patients par coloscopie ».
Le journal ajoute que « les spécialistes s'étonnent d'obtenir ce résultat alors que le nombre de polypes détectés par la coloscopie a été identique que les patients prennent de l'aspirine ou un placebo ».
Le quotidien s’interroge : « Ces résultats obtenus chez des patients à très haut risque, du fait de leur maladie génétique, peuvent-ils être extrapolés à d'autres catégories ? Quel est le rapport bénéfice/risque du traitement dans ces cas-là, du fait du risque hémorragique lié à l'aspirine ? ».
Le Figaro remarque que « pour l'instant, les résultats obtenus avec les faibles doses d'aspirine utilisées dans la prévention des récidives d'accidents cardio-vasculaires, généralement inférieures à 100 mg par jour, n'ont pas montré d'intérêt pour réduire le risque de cancer colo-rectal. En revanche, pour des patients ayant eu un cancer colorectal traité, des études ont bien montré un effet préventif mais modérée de l'aspirine ».
« Il est encore trop tôt pour oser une recommandation générale en dehors du syndrome de Lynch », conclut le journal.
MS
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Dimitri BULAN