La contraception anonyme et gratuite des mineurs en débat
20 mai 2011
Le Figaro
Le Figaro note que « dans son rapport sur «la
contraception des mineures : un paradoxe», présenté hier à la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes, la députée UMP Bérengère Poletti plaide pour l’accès gratuit et anonyme à
la contraception pour les mineures sur l’ensemble du territoire afin de faire baisser ce chiffre ».
Le quotidien explique
qu’« elle propose de donner la possibilité à ces jeunes filles d’une visite médicale auprès d’un médecin ou d’une sage-femme et de se faire
délivrer une méthode contraceptive adaptée à leur âge et à leur situation. Une idée également défendue par le Pr Israël Nisand, gynécologue du CHU de Strasbourg ».
Le Figaro remarque que « le coût d’un tel dispositif, s’il était proposé aux jeunes filles de 15 à 20
ans, s’élèverait à 18,5 millions d’euros, selon une simulation de la direction de la Sécurité sociale. Les IVG de mineures coûtent pour leur part entre 4,1 et 4,9 millions d’euros, estime
Bérengère Poletti. Ce chiffre grimpe jusqu’à plus de 10 millions si les avortements des jeunes femmes de 18 et 19 ans sont également pris en compte, selon la députée ».
Le journal note cependant qu’« au-delà des questions financières, toutes les initiatives en matière
d’information ou d’éducation à la sexualité semblent déclencher la polémique ». Bérengère Poletti déclare ainsi qu’« en France, ce sujet reste tabou ». Le Figaro souligne que « craignant que ses propositions restent lettre morte, la députée envisage de déposer une proposition de loi reprenant les idées phares de son rapport
».
Le quotidien indique en outre que la députée « s’est également penchée sur les
causes susceptibles d’éclairer ce paradoxe qui fait que deux tiers des jeunes femmes de 16 à 25 ans avaient utilisé une méthode contraceptive avant de tomber enceinte. Un constat qui fait par
ailleurs douter certains spécialistes de santé de l’efficacité de la mise en place d’une contraception anonyme et gratuite pour les mineurs ».
Le Figaro retient que « Bérengère Poletti souligne le rôle des fausses idées qui circulent parmi les
adolescents. Ainsi, une rumeur persistante accuse l’implant contraceptif d’être difficile à retirer car il se perd dans l’avant-bras ! La contraception hormonale serait refusée par un certain
nombre de jeunes filles à cause de «préoccupations écologiques» ».
La députée ajoute qu’« un grand nombre d’adolescents pensent que l’on ne peut pas tomber enceinte pendant la période des règles », et « préconise un effort en matière d’information ».
MS
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