« Responsables de mouvements anormaux »
Que Choisir Santé, mars 2010

 Que Choisir Santé remarque : « Saviez-vous qu'un simple antinausée couramment prescrit, comme le métoclopramide, pouvait provoquer des troubles équivalents à ceux de la maladie de Parkinson ? ».
La revue explique en effet que « divers mouvements anormaux (appelés dyskinésies) peuvent être causés par des médicaments : tremblements (les plus fréquents), contractions involontaires (qui engendrent des torsions ou des postures anormales), secousses musculaires brèves, mouvements involontaires tels que grimaces, haussements d'épaules, extension des doigts (chorées) […] ».
Que Choisir Santé précise qu’« en général, les troubles cessent avec l'arrêt du traitement - quand c'est possible. Plusieurs spécialités peuvent être suspectées, mais les neuroleptiques et apparentés sont les principaux médicaments incriminés ».
Le mensuel livre ainsi une liste de médicaments occasionnant un « syndrome parkinsonien » (« tremblement + rigidité + diminution de la mobilité »), tels que des neuroleptiques, des antidépresseurs ou encore des somnifères.
Le magazine indique par ailleurs que la lévodopa provoque des « mouvements anormaux divers : contractions musculaires, spasmes... ».
Que Choisir Santé note qu’avec ce médicament, « la survenue de mouvements anormaux est fréquente chez 2/3 des patients environ ».

MS

 

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