mutuelles et medecine douce
06 oct. 2010En matière de santé, la médecine douce est rarement reconnue par la sécurité sociale.
Ce qui veut dire qu’une prise en charge n’est pas envisageable.
Le succès n’est vraiment pas comparable avec la médecine dite traditionnelle.
Les français consultent en priorité un médecin généraliste qui offre une consultation conventionnelle avec un traitement reconnu par les instances médicales.
Pourtant, quand la médecine traditionnelle ne marche pas il reste la possibilité de se tourner vers la médecine douce. Un choix rarement facile à faire car, quand ce ne sont pas les aprioris qui nous découragent, c’est notre portefeuille qui traîne les pieds…
Le fait est que la prise en charge de la médecine douce est très limitée au niveau de la sécurité sociale.
A moins d’avoir une bonne mutuelle spécialisée, il y a de quoi faire une croix dessus.
Les praticiens en médecine douce n’ont pas l’obligation d’être des médecins reconnus par l’ordre national des médecins. Il peut s’agir d’auxiliaires médicaux, de praticiens paramédicaux ou même de thérapeutes.
On trouve un peu de tout en médecine douce.
Du magicien en passant le charlatan, difficile de s’y retrouver.
La sécurité sociale a tranché et elle a décidé de ne pas rembourser la plupart des pratiques de la médecine douce.
Culturellement, la médecine douce est vue d’un mauvais œil en France. Il n’est plus question de brûler les praticiens en les accusant de sorcellerie, on se contente simplement de ne pas les prendre en compte et de ne pas officiellement reconnaître les bienfaits de leurs pratiques.
Pourtant, certaines disciplines bénéficient d’une reconnaissance et même d’une prise en charge de la sécurité sociale.
Différentes pratiques en médecine douce ne sont pas «reniées» par les professionnels de la santé.
La sécurité sociale peut même couvrir des frais de soins à la condition de respecter un programme clairement défini. Regardons ensemble, quelles sont ces pratiques :
Cette diversité de pratiques explique la très faible prise en charge par la sécurité sociale. En effet, la sécurité sociale ne rembourse que quelques disciplines à condition de bien suivre le parcours de soin.
L’Acupuncture : Médecine chinoise qui consiste à « piquer »des aiguilles dans le corps du patient afin de rétablir l'équilibre en stimulant le système immunitaire. Pour espérer un remboursement de la sécu il faut une prescription médicale et qu’un médecin généraliste soit le «prestataire de service».
L’ostéopathie : Manipulation des os ou des muscles pour stimuler l'auto guérison du patient. La sécu ne rembourse uniquement que si le praticien est un médecin généraliste ostéopathe et qui facture la séance comme une consultation normale.
L’homéopathie : Traitement du patient en lui administrant des petites quantités de granules. Les spécialistes homéopathes pensent qu'il est possible de soigner un patient en lui donnant des doses infimes d'un médicament capable de causer les mêmes symptômes que la maladie traitée. La sécu rembourse 35% du tarif de convention.
La chiropractie : Pratique qui vise à soulager des douleurs en opérant des «massages» ou des mouvements particulièrement au niveau de la colonne vertébrale. Ces soins sont exclusivement remboursés par certaines mutuelles.
Nous allons nous arrêter ici ne ce qui concerne les différentes pratiques de la médecine douce. La liste est longue sans oublier la phytothérapie ou l’hypnose…
Ce qui importe ici c’est de voir que certaines pratiques sont prises en charge par la sécu et donc aussi par les mutuelles.
Dans la plupart des cas, seules des mutuelles spécialisées pourront vous indemniser.
Ceux qui n’ont pas besoin d’une «reconnaissance officielle» pour avoir recours à la médecine douce pourront cependant bénéficier d’un remboursement en souscrivant une mutuelle.
En effet, des mutuelles de santé proposent des forfaits annuels «médecine douce», ce qui prouve bien un certains succès…
Pour une consultation ou un soutien psychologique,
contactez-moi au 06 17 55 32 69
ou par mail à hypnobulan@gmail.com
http://www.hypnobulan.fr