Violence conjugale, soutien psychologique avec votre thérapeute
04 déc. 2013Dimitri BULAN est votre hypnothérapeute sur
« Violences faites aux femmes, les médecins manquent de formation »
La Croix , Le Parisien
La Croix indique que « le gouvernement «double les moyens» consacrés à la lutte contre les violences faites aux femmes, dans un plan triennal présenté [aujourd’hui]. Dans ce plan
doté de 66 millions d’euros, la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, prévoit notamment une série de mesures destinées aux médecins ».
Le journal relève ainsi que « les médecins manquent de formation » en la matière, et rappelle qu’« en moyenne en France, une femme meurt tous les 2 jours et
demi du fait d’un homicide commis au sein du couple, et une femme sur dix serait victime de violences conjugales ».
« Si les professionnels de la santé sont aux premières loges pour repérer ces maltraitances, il arrive qu’ils passent à côté. Parce que certaines femmes culpabilisent trop pour parler à leur
médecin ou qu’elles ont peur des conséquences qu’entraînerait leur aveu », observe La Croix.
Miren Uhalde, généraliste dans les Pyrénées-Atlantiques, remarque qu’« il n’est pas facile de poser frontalement la question : on craint de brusquer la patiente, de briser le lien et
donc de la mettre en danger. Parfois, des femmes consultent pour tout autre chose, poursuit-elle, et il faut du temps avant qu’elles demandent de l’aide ».
Gilles Lazimi, médecin et coordinateur de campagnes sur le sujet, note qu’« il y a énormément de pathologies annexes qu’il faut apprendre à repérer : colopathies, troubles sexuels,
parfois maladies respiratoires, tensions musculaires… Quand la parole ne se libère pas, c’est le corps qui s’exprime. […] Tout tableau douloureux incompréhensible doit alerter ».
Et le Pr Alexandre Duguet, vice-doyen de la faculté Pierre-et-Marie-Curie, indique qu’« il y a une méconnaissance des médecins liée à un manque de formation initiale et au fait que c’est
un sujet peu relayé dans l’ensemble de la société, alors que c’est un grave problème de santé publique ».
La Croix évoque donc « les principales mesures du plan triennal » : « un protocole national pour renforcer les liens entre services de santé, de police et de
justice ; un doublement des travailleurs sociaux présents dans les commissariats et gendarmeries », ou encore « pour les médecins, une formation initiale traitant notamment du
dépistage et de la prise en charge, généralisée à la rentrée 2014 ».
Le Parisien constate également : « Urgentistes, policiers… ils seront tous formés ! ». Le journal relève que « c’est la partie la moins visible du plan,
mais nécessaire et peut-être la plus coûteuse : former tous les corps de métier susceptibles d’être confrontés à la détection de ces violences sur les femmes ».
Le quotidien indique que « les médecins, les premiers, auront enfin un module obligatoire au cours de leurs études avant de choisir leur spécialité, mais aussi les travailleurs sociaux qui
n’ont pas 1 heure sur ce thème aujourd’hui ! ».
Le Parisien ajoute que « les urgentistes seront tout spécialement armés pour faire face et éviter de faire attendre les femmes aux urgences. Et, comme ces violences sont aussi parfois
des viols, le médecin urgentiste Patrick Pellloux a proposé au ministère un «kit de détection» pour faciliter la prise en charge des victimes. Comme à New York, une femme violée aurait qui
appellerait le 15 n’aurait pas à se déplacer : les urgentistes iraient au-devant d’elle ».
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