Après confinement, hypnose à Le Havre en entreprise
17 juil. 2020Dimitri BULAN est votre hypnothérapeute sur
Le Havre (06 17 55 32 69 ) et sa région
RDV à votre domicile
Télé consultation conversationnelle également
Nous le savons toutes et tous, la crise sanitaire n’est pas finie. Une chose est certaine, il y aura un avant et un après coronavirus. Les entreprises n'auront pas d'autre choix que de se transformer bien vite et d'ores et déjà, un chose a fondamentalement changé : la relation manager/managé.
Le Covid est toujours là, plus discret dans notre quotidien malgré tout. Nous sommes entrés dans une nouvelle phase : vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à revenir au bureau quelques jours par semaine ou à plein temps. Impossible de parler d’un retour à la normale, bien entendu, mais petit à petit, se dessine le monde de demain. Depuis des mois, nous essayons d’imaginer le monde d’après… et là, nous avons entrouvert la porte.
Par contre, nous commençons à voir de grandes différences entre les entreprises. Contrairement à ce que certaines personnes prévoyaient, le changement n’est pas global.
Certaines entreprises veulent à tout prix revenir à « la normale ». Je mets « normale » entre guillemets car il me semble fou d’imaginer que ce que nous connaissions dans ces entreprises avant le confinement puisse être considéré comme normal : pas de télétravail, management autoritaire, absence de transparence, peu ou pas de liberté de parole. Il n’y a pas encore d’étude donnant la proportion d’entreprises qui sont dans cette catégorie mais elles semblent minoritaires. Par ailleurs, elles n’auront d’autre choix que de se transformer bien vite car au regard des messages que je reçois, leurs salariés ont bien conscience de l’aspect rétrograde de leur entreprise et commencent à se poser sérieusement la question d’aller voir ailleurs.
Pour le reste, la relation manager/managé a été radicalement transformée. Pourquoi ? Jamais dans l’histoire de l’économie mondiale, le bien-être des salariés n’aura été la principale préoccupation. Jamais la santé des salariés n’a été aussi centrale. Mis à part quelques illuminés, notamment aux États-Unis et au Brésil, le fait que le sanitaire était beaucoup plus important que l’économique ne faisait pas débat…. Et nous en payons le prix. La crise économique dans laquelle nous nous trouvons est violente et il est certain qu’elle marquera les esprits. C’est tout de même la première fois que nous allons affronter une crise économique en nous disant que nous n’avions pas d’autre choix. En 2008, la crise a été créée par les spéculations financières, en 1974, par l’explosion du prix du pétrole, en 1929, par l’effondrement de la bourse… A chaque fois, c’est notre système économique qui s’est effondré de façon plus ou moins violente et nous en avons subi les conséquences.
Avec la corona, nous avons choisi d’être en crise économique pour protéger notre santé. La phrase est quelque peu provocatrice, mais quand on y réfléchit à deux fois, c’est une réalité. En se confinant de façon quasiment simultanée, le monde entier a fait le choix de l’humain avant celui de l’économie et, ça, c’est une bonne nouvelle. Et oui, pour la première fois, le bien-être des salariés est passé au premier plan de façon absolue.
Mais qu’en restera t-il ?
Une plus grande complicité
Contrairement aux autres crises, nous avons, pour la grande majorité d’entre nous, connu la même chose : confinement et télétravail à marche forcée. En 2008, l’inégalité face à la crise était grande, ne serait-ce que d’un point de vue économique. Là, que l’on soit manager ou managé, dans une même entreprise, la situation a été identique. Beaucoup de managers disent que cette période les a rapprochés de leur équipe pour une bonne et simple raison : ils ont partagé les mêmes émotions, les mêmes craintes, au même moment.
Nous oublierons rapidement ces quelques mois qui, c’est le moins que l’on puisse dire, ont été hors du commun. Pour beaucoup, cette période aura été l’occasion d’évoquer des sujets, si ce n’est tabous, qui n’étaient pas prioritaires dans notre train-train quotidien : notre bien-être, le télétravail, l’organisation des bureaux etc etc.
Des changements en profondeur
Tant que le coronavirus ne sera pas éradiqué, il faudra vivre avec. Et le boss, ici, c’est le virus. C’est lui qui va guider nos comportements pour un bon moment. Les entreprises mettant fin de façon radicale à toutes formes de télétravail sont une écrasante minorité. Les sondages se multiplient montrant que plus de 90% des salariés souhaitent garder une partie de télétravail, alors qu’ils étaient 67% avant la crise. Avant la crise, seules 16% des entreprises avaient des accords de télétravail. Ce dernier faisait souvent peur. Mais quand ce qui faisait peur s’avère être ce qui a sauvé ce qui pouvait être sauvé… notre point de vue sur cette forme de travail change.
Une plus grande autonomie
A la grande surprise de beaucoup d’entreprises, la productivité des salariés en confinement n’a pas baissé, voire a augmenté. Certes, c’était également dû à une forme de télétravail mal maîtrisée, notamment avec des horaires de travail largement supérieurs à la norme, mais le fantasme selon lequel un salarié en télétravail ne fait rien a été battu en brèche. Et cette autonomie acquise par certains salariés ne sera pas perdue du jour au lendemain, d’autant plus que de plus en plus de comités exécutifs se posent la question de réduire la taille de leurs locaux du fait de l’augmentation du télétravail.
Quand un intérêt économique s’ajoute à un intérêt personnel des salariés, il n’y a pas beaucoup de raison d’un retour en arrière.
Une plus grande sérénité
Cela peut vous sembler étonnant, mais la période que nous traversons est en beaucoup de points comparable à l’après Seconde guerre mondiale. Loin de moi l’idée de comparer l’horreur de cette guerre avec la pandémie, mais d’un point de vue psychologique, les points communs sont réels : changement radical de vie, perte de repères, perte de sens et libération rapide des contraintes. Après la guerre s’en est suivie la reconstruction et un rapport à la vie positif comme jamais. Une crise telle que celle que nous vivons actuellement nous force à relativiser grandement.
Ne serait-ce que la suppression des autorisations de sortie. Pouvoir sortir librement de chez soi, chose que nous faisions sans y prêter attention avant la pandémie… quel bonheur ! La pandémie nous a donné une leçon de vie incroyable : apprécier ce que nous considérions comme acquis. Et dans les relations managers/managés, cela aura également un impact, notamment dans l’attention portée au bien-être de son équipe.
C’est toujours quand on a perdu quelque chose que nous en mesurons son importance à sa juste valeur. Là, nous retrouvons petit à petit une vie plus ou moins normale et, avec le temps, la crise économique sera derrière nous. Comme après la Seconde guerre mondiale, nous mesurerons la chance que nous avons d’être encore là et nous dirons deux choses :
1- Plus jamais ça
2- Quel bonheur de profiter de la vie. Après avoir connu le coronavirus, qui imaginerait se plaindre de ses petites contrariétés du quotidien ?
Alors certains diront « oui… ok, mais cela n’aura qu’un temps ». Et bien oui, et non. Oui car, forcément, un mauvais manager ou un mauvais collaborateur ne se sera pas transformé comme par miracle en collaborateur idéal grâce au corona. Et non, car suite à la pandémie, de nouvelles structures seront mises en place de façon durable. La période que nous commençons va nous mener doucement vers une éventuelle sortie de la pandémie, avec plus de présentiel, plus d’attention portée à la santé des salariés, plus de formations pour retrouver de la motivation… et aucune entreprise n’entre dans cette période en anticipant la fin de la pandémie car nous n’avons aucune idée de quand cela arrivera. Faire le pari de la disparition de la corona à court terme et opérer un retour à la situation d’avant pandémie me semble non seulement dangereux… mais irréalisable.
Vous souhaitez vivre mieux votre vie,
contactez moi au 06 17 55 32 69
ensemble nous avons la solution