botox et programmation neuro linguistique
18 oct. 2010
Pour la Science, octobre 2010
C’est ce que se demande Pour la Science, qui note qu’« en paralysant les muscles faciaux, cette substance modifie
les émotions que l'on peut ressentir, par exemple, en lisant un texte ».
Le magazine explique que « David Havas et ses collègues de l'Université du Wisconsin (Etats-Unis) [Cosmetic
use of botulinum toxin-a affects processing of emotional language, Psychol Sci. 2010;21(7):895-900] ont injecté du botox à des jeunes femmes dans certains muscles du front où se forment les
rides, mais qui servent aussi à exprimer des émotions négatives comme la tristesse ou la colère ».
« Ils leur ont fait lire des textes suscitant des émotions négatives, et ont constaté qu'elles mettaient plus de temps à comprendre le sens des phrases. En outre, elles comprenaient entre 5 et
10% de phrases en moins », poursuit le mensuel.
Pour la Science retient que « cette expérience montre que les mouvements des muscles du visage servant à exprimer
une émotion sont une aide pour identifier l'émotion correspondante, parce qu'on la reproduit de façon imperceptible ».
Le magazine rappelle que « des expériences d'imagerie cérébrale
avaient déjà montré que l'injection de botox réduit l'activité de certaines zones du cerveau impliquées dans la perception des émotions, telles que l'amygdale cérébrale ou le cortex orbitofrontal
».
Le mensuel précise en outre que « selon les zones du visage où est réalisée l'injection, la compréhension des émotions décrites dans un texte est différemment altérée. Si le muscle
facial ciblé est le muscle corrugateur du front, la compréhension des émotions négatives sera altérée ; si l'injection est réalisée autour de la bouche, les émotions positives risquent d'être
moins bien perçues ».
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