»
La Croix
La Croix revient à nouveau sur le débat sur la loi de bioéthique, notant qu’il « sera l’occasion de discuter des meilleurs moyens pour développer en France les greffes rénales faites à partir de donneurs vivants ».
Le journal remarque ainsi que « la question des greffes d’organes, à partir de donneurs vivants, sera abordée lors du débat sur le projet de loi sur la bioéthique, présenté le 8 février à l’Assemblée nationale. La seule nouveauté du texte, pour l’instant, est l’autorisation du don croisé ».
« Mais les députés auront aussi à débattre d’une question simple : faut-il, au-delà du cercle familial, autoriser ces dons du vivant à des personnes ayant une relation d’amitié avec un malade en attente de greffe ? »,
poursuit le quotidien.

La Croix relève qu’« aujourd’hui, la loi française autorise ces dons pour trois organes : le rein, le poumon ou le foie (partagé entre deux lobes). En pratique, en France, ces greffes ne sont plus pratiquées pour le poumon. Depuis la mort d’un donneur, en 2007, elles sont aussi en chute libre pour le foie : seulement 24 prélèvements hépatiques ont été réalisés en 2009 sur des personnes vivantes. La priorité, désormais, concerne la greffe rénale ».
Le journal observe notamment que « les greffes rénales, à partir de donneurs vivants, restent encore très marginales (environ 7%) par rapport à celles réalisées via des donneurs en état de mort encéphalique. […] En 2009, seulement 2 826 transplantations rénales ont été réalisées, alors que 10 664 personnes étaient sur liste d’attente ».
« Dans ces conditions, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une plus grande mobilisation en faveur des dons faits par une personne vivante »,
note La Croix. Le quotidien cite le Dr Marie Thuong, responsable du pôle stratégie greffe à l’Agence de biomédecine, qui rappelle que « dans notre pays, la médecine a toujours été très inspirée par un principe fort : celui de “ne pas nuire” (non nocere) au patient. C’est une des raisons qui, historiquement, expliquent notre réserve sur les dons du vivant ».

MS

 

Pour un suivi et un soutien psychologique,

contactez-moi au 06 17 55 32 69

ou sur hypnobulan@gmail.com

Retour à l'accueil