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Les Echos, Libération, Le Figaro, Le Parisien, La Croix, Le Monde, L’Humanité, La Tribune
C’est ce que titre Les Echos en Une, évoquant également une « opération transparence risquée pour reconquérir la confiance des patients ».
Le journal note ainsi que « pour la première fois, le gouvernement publie la liste de 77 médicaments et 12 classes thérapeutiques qui font l'objet d'une surveillance renforcée. Cet acte de transparence est jugé indispensable en plein scandale du Mediator. Il risque pourtant d'inquiéter certains patients ».
Le journal explique qu’« il s'agit parfois de médicaments prescrits très largement. On y trouve presque tous les nouveaux produits, dont on connaît encore mal le fonctionnement : les vaccins contre le cancer du col de l'utérus, Cervarix et Gardasil, ainsi que Galvus et Januvia, deux antidiabétiques au mode d'action innovant. Tout comme le Champix, indiqué dans le sevrage tabagique. Ou encore le Glivec, un traitement de la leucémie ».
Les Echos précise que « le statut de ces médicaments est très variable. La plupart d'entre eux sont simplement sous surveillance. D'autres sont plus proches d'un éventuel retrait du marché. C'est le cas de 5 molécules qui font l'objet d'une réévaluation : Hexaquine, Multaq, Nexen, minocycline et nitrofurantoïne ».
« Pour deux autres, une réévaluation est «envisagée» : Actos (antidiabétique) et Alli (antiobésité). Fonzylane et Noctran, eux, seront très certainement interdits rapidement, les autorités sanitaires ayant proposé leur retrait. Et le Di-Antalvic sera retiré dès le 1er mars »,
continue le journal.

Le quotidien note enfin que « pour d'autres, l’Afssaps est en train de procéder à des examens approfondis. C'est le cas du Roaccutane, un traitement de l'acné accusé de provoquer des troubles psychiatriques ».
Les Echos souligne que « la liste comprend à la fois des molécules qui vont bientôt être retirées de la vente et d'autres qui sont considérées comme des avancées thérapeutiques importantes. Et aussi des catégories entières, comme les vaccins contre la grippe ou les antidépresseurs. Au risque d'inquiéter inutilement ».
Didier Houssin, directeur général de la Santé, précise que « les patients ne doivent en aucun cas arrêter leur traitement sans avis médical ».
Le Figaro relaie également cette liste des « 77 médicaments sous surveillance renforcée », notant que « certains vont être retirés du marché. D'autres font l'objet d'une «réévaluation du rapport bénéfice/risque» ou d'une surveillance de routine ».
Le journal relève aussi que « cette communication de l'intégralité des produits sous haute surveillance est inédite. Pour autant, insistent les représentants de l'Afssaps et le Pr Didier Houssin, il ne s'agit pas de la liste noire des médicaments dangereux à retirer du marché ».
Le Parisien publie la « liste complète », tandis que La Croix remarque que « les effets indésirables des traitements seront mieux pris en compte ».
Libération évoque des « mauvais crus » de « médocs » et précise que « le catalogue publié par l’Afssaps est à prendre avec précaution, puisqu’il mélange des molécules sur lesquelles pèsent des soupçons qui vont du léger au grave », alors que L’Humanité retient que « le Mediator a bien révélé le mal qui ronge notre système de pharmacovigilance »

MS

 

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