La Croix 

 


C’est ce que constate La Croix dans son cahier « sciences et éthique ». Le journal observe qu’« en Haïti, les programmes psychologiques se sont multipliés après le séisme du 12 janvier 2010. Sous le label psy se cachent cependant des actions très diverses auprès des sinistrés ».
La Croix ajoute que « les psychologues étrangers ont dû s’adapter au contexte culturel local. Il a fallu apprendre à travailler avec un interprète. Puis vaincre les préjugés. La plupart des patients, en majorité des femmes et des enfants, ignorent en effet le rôle du «psy». Ils arrivent pour des symptômes qu’ils expriment ainsi : «J’ai chaud à la tête» ou «j’ai le vide dans la tête» ».
« Pour autant, la place des «psys» demeure un objet de débats à l’intérieur des ONG médicales françaises. Certains praticiens doutent de leur utilité quand ils doivent soigner en urgence des centaines de blessés. D’autres s’interrogent sur la capacité des psychologues à travailler en équipe », 
continue le quotidien.

La Croix constate en out

re qu’« en France, les «psys de l’urgence» veillent à ne pas être instrumentalisés. […] Les cellules médico-psychologiques d’urgence ont appris à résister à certaines sollicitations injustifiées et à la tentation de «mettre du psy partout» ».


Le journal cite notamment le Dr François Ducrocq, responsable de la Cellule d’urgence médico-psychologique du Nord au Samu 59, qui « insiste sur la nécessité de réserver l’envoi de la cellule à des situations d’exception » « De plus en plus, nous sommes amenés à intervenir pour des catastrophes “microsociales”, par exemple un suicide dans une entreprise. […] Il n’est pas question qu’on nous instrumentalise dans un but de déculpabilisation sociale ou médiatique ».

MS

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