Le Parisien, Libération, La Croix, L’Humanité

C’est ce qu’indique Le Parisien, qui revient sur le décès lundi d’Edwige Ligoneche, « ancienne porteuse d'implants mammaires Poly Implant Prothèse (PIP), [qui] est morte "d'un lymphome avec antécédents de complication sur prothèse mammaire" », selon la direction de l'institut Paoli Calmettes à Marseille.
L’Institut a ajouté que la patiente « a été prise en charge en mai 2011 dans le service hématologie pour un lymphome avec des antécédents de complication sur des prothèses mammaires, […] des réactions prothétiques de type siliconomes. […] Elle est décédée des suites de son lymphome, ce qui, en soi, ne veut rien dire sur le lien avec la prothèse ».
Le Parisien relève toutefois que selon le médecin expert de l'association des Porteuses de prothèses PIP (PPP), Philippe Courtois, « la lettre de son cancérologue dit clairement que le lymphome s'est développé au contact de la prothèse qu'elle portait ».
Le quotidien indique ainsi que le médecin « a pu évoquer deux études scientifiques internationales qui montrent une corrélation potentielle entre la survenue d'un lymphome et ces fameuses prothèses ». 
Le journal explique que « "début 2011, la FDA (l'agence américaine des médicaments, NDLR) a mené une analyse avec les données existantes qui concluait qu'il y avait un lien possible entre les implants mammaires et une forme rare de cancer", le "lymphome anaplasique à grandes cellules" (ALCL) dont souffrait Edwige Ligoneche ».
« Cette étude, diffusée le 26 janvier 2011, est fondée sur "plusieurs articles de revues scientifiques publiés entre janvier 1997 et mai 2010", ainsi que sur des informations transmises par des organismes internationaux, des scientifiques et des fabricants de prothèses mammaires", peut-on lire sur le site Internet de la FDA », 
ajoute Le Parisien.

Le quotidien relève que « ces articles scientifiques identifient, selon la FDA, "34 cas de lymphome ALCL chez des femmes portant des implants mammaires en silicone ou en solution saline". L'organisme public américain estime de son côté "qu'il y a près de 60 cas dans le monde, même si ce chiffre est difficile à vérifier, tous n'étant pas répertoriés dans les publications scientifiques" ».
Le Parisien note ainsi que la FDA « recommande aux professionnels de santé et aux femmes de surveiller attentivement les implants mammaires et de signaler tout cas de lymphome ALCL chez une femme portant des prothèses mammaires ».
Libération note pour sa part que « le médecin-expert de l'association des Porteuses de Prothèses PIP […] demande au ministre de la Santé «un fonds d'indemnisation d'urgence» pour permettre aux 30.000 femmes porteuses de ces prothèses de les enlever ».
Le journal relève que ce décès « accroît l’inquiétude des femmes opérées » et remarque que « le parquet de Marseille s’apprête à ouvrir une information judiciaire pour homicide involontaire contre le fabricant de prothèses [PIP], qui utilisait frauduleusement du silicone non médical pour remplir des implants mammaires. La justice se demande si cela n’a pas causé la mort d’au moins une femme et la mise en danger de milliers d’autres ».
MS.

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