Séduire, apprendre, se faire coacher
19 août 2014Dimitri BULAN est votre hypnothérapeute sur
Le Havre (06 17 55 32 69 ) et sa région.
Manuel de séduction
À chacun ses armes et ses buts… Les femmes provoquent, à la recherche de sécurité, tandis que les hommes paradent dans le but de procréer. Elles utilisent leurs charmes alors qu'ils affichent leur réussite financière et leur puissance. La séduction au féminin est souvent plus douce et discrète que celle dispensée par les hommes, des chasseurs dans l'âme. Mais le XXe siècle a donné ses lettres de noblesse aux séductrices : elles n'hésitent plus à aborder un homme ou à lui faire connaître leurs intentions, même si certaines restent plus effacées et préfèrent laisser les avances au sexe fort.
Les femmes succombent à l'humour ou à l'esprit et regardent en premier les mains et les yeux. Et si les hommes plus âgés sont attirés par les fesses et les seins, les plus jeunes apprécient le regard et les seins mais avant tout un visage distingué et une silhouette déliée. Seraient-ils plus romantiques que leurs ainés ? La question est posée…
Le rituel de séduction
Lorsque le charme opère, le rituel est toujours le même :
- D'abord attirer l'attention de sa proie. Un décolleté pigeonnant ou un joli jeu de jambes sont pour certaines femmes une bonne entrée en matière ! Remarque qui semble aujourd'hui sexiste même si les temps changent peu les habitudes : les hommes restent sensibles à l'apparence féminine et ont toujours le réflexe de séduire en étalant leurs richesses.
- Puis croiser son regard… C'est l'atout-clé pour charmer, éveiller la curiosité et, qui sait, enflammer l'atmosphère. Se dévorer des yeux n'est pas une légende : le regard échangé par les futurs amants augure immédiatement ou presque de contacts charnels passionnés. Mais la répulsion peut être tout aussi immédiate, inutile d'insister dans ce cas-là !
- Et entrer dans le vif du sujet. Les grandes tirades pseudo-romantiques font souvent plus de mal que de bien. Mieux vaut se contenter d'une entrée en matière basique, comme ‘j'aimerais beaucoup faire votre connaissance', ou une remarque générale sur le lieu de la rencontre ou la musique sont plus efficaces qu'un bonjour, trop simple, et surtout qu'une question sur le contenu de son déjeuner. Que les grands timides ne s'inquiètent pas, c'est le comportement et non la parole qui compte.
La communication non verbale : décodage
La ‘communication non verbale' prédomine sur le discours. Autrement dit, c'est la manière d'entrer en relation et de se tenir qui importe et non ce que l'on dit. Le ton de la voix représente jusqu'à 38% de la communication, le langage du corps 55% alors que les mots et le contenu ne sont responsables que de 7%. Les grands communicants le savent bien et maîtrisent ainsi tous les ‘à-côtés' du discours.
Mutine, charmeuse, enjôleuse, la voix est l'arme fatale. Le ton révèle l'intérêt et invite à faire plus ample connaissance. Jouer avec les intonations sera infiniment plus séduisant que parler d'un ton monocorde. Cassante, impatiente, en colère, la voix se fait dure et suffit en général à mettre un terme au badinage. De plus, elle trahit le milieu, l'éducation ou encore l'humeur, apportant de précieux renseignements.
Le corps est utilisé comme un instrument : il parle encore plus que la voix ! Détendu, légèrement penché en avant, il traduit un bien-être et un intérêt. Tassé sur une chaise, les épaules rentrées, il révèle plutôt un manque de confiance en soi. Lorsque le corps suit les mouvements de celui qui lui fait face, c'est ce que l'on appelle un comportement en miroir. Il montre que les deux personnes sont sur la même longueur d'ondes. Je me penche vers elle, elle se penche vers moi… je souris, elle sourit… L'observation de celui ou celle qui nous tient compagnie fournit une bonne indication de ce qu'il ou elle ressent.
La recherche d'un contact physique est également un signe d'intérêt. Les dames maîtrisent bien ces effleurements apparemment fortuits qui sont en fait une invitation à poursuivre le voyage qu'est une rencontre réussie… Les amants en puissance adoptent un langage corporel similaire, semblable à un pas de deux sensuel. Suivra un voluptueux baiser ou un rappel à l'ordre si l'homme a été trop pressant.
Les signes infaillibles
Etudier son partenaire évitera de se faire rabrouer. Voici quelques gestes de séduction, le plus souvent inconscients, selon Philippe Turchet, auteur de l'ouvrage "Les codes inconscients de la séduction" :
- La tête penchée sur la gauche est typique une situation de séduction.
- Le regard porté sur la bouche signe le désir.
- Se caresser négligemment le bras ou une jambe montre les endroits où elle aimerait être touchée. Attention aux grattements nerveux, trahissant la nervosité.
- Parler avec les mains exprime un bien-être, un abandon alors qu'au contraire les dissimuler est un signe de malaise.
Autres signaux de séduction :
- Rapprocher sa tête de son épaule.
- Etre tactile, en effleurant son compagnon, comme par mégarde.
- S'humecter les lèvres.
- Se passer la main dans les cheveux, avec la main gauche.
- Rire aux blagues de façon spontanée.
- Avoir un regard plus brillant, les pupilles dilatées, sous l'effet d'une émotion fort.
- Jouer avec ses pieds, à l'aise.
- Avoir un timbre de voix plus grave.
Odeurs et phéromones, au cœur de la séduction ?
La rencontre amoureuse garde une part de mystère que la neurobiologie tente d'éclaircir. Un visage harmonieux, une silhouette plaisante ou une voix de velours sont des atouts charme considérables. Mais si l'image et la voix jouent un rôle important dans la séduction, les odeurs également.
Et c'est là qu'entrent en scène les phéromones, dont le rôle, bien connu chez les animaux, est d'échanger des informations au sein d'une même espèce. Elles sont contenues dans la sueur, la salive et les urines et sont le vecteur d'une communication chimique que nous sommes bien en peine de comprendre !
Chez l'homme, les connaissances sont moins abouties : les phéromones sont composées de l'androsténol dans la transpiration des hommes et des copulines dans les sécrétions vaginales. Mais l'organe censé analyser les phéromones, l'organe voméro-nasal, n'est pas fonctionnel. Situé sous le nez, aucun nerf ne le relie au cerveau et sa taille est minime. Toutefois, les nerfs olfactifs pourraient être sensibles aux phéromones : la recherche se penche à nouveau sur ces mystérieuses substances chimiques.
L'attirance est dans les gènes ?
Les odeurs transmettraient une sorte de carte d'identité de notre système immunitaire. Le but ? Il est très primitif : sélectionner un partenaire capable d'engendrer la progéniture la plus apte à survivre. Et nous choisirions un système immunitaire complémentaire du nôtre. L'attirance envers une personne dépendrait de gènes particuliers, ceux du complexe majeur d'histo-compatibilité. Les chercheurs de l'université de Western Australia ont montré que plus ils étaient variés chez une femme, plus elle était irrésistible aux yeux du sexe opposé et plus elle aurait de partenaires sexuels. Ce serait par l'intermédiaire de l'apparence ou de la sueur que la femme serait la plus séduisante.
Alors comment un système immunitaire influencerait la séduction ? Mystère et boule de gomme. Plusieurs hypothèses sont avancées par les scientifiques : à l'inverse, ce serait les femmes au patrimoine génétique varié qui chercheraient à séduire et à plaire ; les gènes diversifiés assureraient une bonne santé à la descendance ; les gènes influençant l'odeur, plus celle-ci est différente plus elle est attirante (de même, certains traits du visage, trahissant une complémentarité génétique, seraient les plus séduisants).
Reste à savoir comment on devient séducteur ? Est-ce un caractère inné, comme certains sont timides ou coléreux d'autres font de la séduction un art ? Ou ce caractère est-il acquis en fonction de l'éducation, des rencontres et des expériences ? C'est là tout le charme des personnalités : ne pas se résumer à la génétique mais se pimenter de l'environnement !
Une culture à la Française
Les Français sont dans le peloton de tête des grands séducteurs, aux côtés des Italiens et des Espagnols. Très ouverts et beaux parleurs, la séduction semble faire partie de notre ADN ! Nous avons même hérité du nom d'un baiser, le fameux French Kiss, qui fait suite, selon un chercheur néerlandais du XIXème siècle, aux ‘explorations buccales' répétées d'un couple breton qui se dévoraient de baisers.
Attention aux Don Juan ! Don Juan était un séducteur qui enchaînait les conquêtes par jeu et par vanité. Il séduisait les femmes par son esprit et s'amusait à perdre leur réputation. Le jeu résidait dans la conquête puis les victimes étaient impitoyablement abandonnées dès le rapport charnel assouvi. De ce mythe découle l'utilisation du terme un Don Juan pour qualifier un homme multipliant les conquêtes éphémères et dénué de scrupules.
Mêmes les personnalités politiques ont la séduction chevillée au corps : Jacques Chirac faisait du baise-main le préambule de toutes ses rencontres avec une femme politique. Pour ceux qui souhaiteraient ajouter ce geste à leur arsenal, il convient d'effleurer simplement la main, un contact plus appuyé signifiant des intentions moins louables ! Quant à Bernard Kouchner, il avait fait livrer à Madeleine Albright, la Secrétaire d'Etat de Bill Clinton un bouquet d'edelweiss avant sa visite.
Séduction, pour et contre…
La séduction est ludique, agréable, stimulante : l'objet des attentions du séducteur ou de la séductrice, se sent investi(e) d'une énergie vivifiante. La joute verbale et les jeux de séductions sont distrayants et valorisants. Mais poussée à l'extrême, la séduction a aussi ses revers : les séducteurs sont parfois vaniteux, leurs conquêtes n'ont pour but que de les rassurer et d'entretenir leur ego. Est-il possible de leur faire confiance ? Leur sincérité est parfois mise en cause… et le respect qu'ils accordent à leurs proies souvent discutable. Alors la méfiance ou a minima la lucidité est préférable devant un Casanova !
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