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L’étoile mystérieuse des rêves
« L’homme a du génie quand il rêve », clamait le cinéaste Akira Kurosawa. Aux frontières de la conscience, le rêve nous veille et nous éveille. Initiatique autant qu’énigmatique, il nous invite à traverser le miroir pour décrypter ses messages...

« Dans mon rêve, j’ai sept ans, mais le raisonnement de l’adulte que je suis. Je navigue dans un monde futuriste, où la guerre a tout détruit. Je tombe sur la maison de mon enfance, qui, bizarrement, tient debout dans les ruines. Je descends à la cave et je découvre un mausolée. Sur les murs couverts de moisissures, des photos épinglées de mon passé et des membres de ma famille, sur plusieurs générations, y compris ceux que je n’ai pas connus. Alors que je déteste les caves, je ressens une profonde sérénité, comme si plus rien ne pouvait m’arriver. Je sens la présence de mes proches, même morts. Émue de voir que les traces du passé ont subsisté, en dépit du monde anéanti, je me réveille, des larmes plein les yeux. Une grande force m’accompagne depuis ce rêve, comme si mes fondations étaient consolidées », partage Brigitte, alors en pleine phase de transition.

À fortiori lorsqu’il est saillant, le rêve ferme la boucle d’un certain temps de notre vie, pour en ouvrir un autre. Il est le signe que quelque chose arrive... Révélateur, il amène à la conscience, sous forme sensible d’images, de mots, sensations et symboles crépusculaires, ce que l’on ne peut encore (se) formuler dans la lumière des jours.

 

Un pouvoir immense



Mystérieux, foisonnant, souvent extravagant, le rêve égrène des énigmes sibyllines, des détails de génie pour le moins cocasses, des intuitions et messages phares, au fil d’improbables scénarios. « Ce que peut le rêve est immense. Réparer, se remémorer, prophétiser, écouter, mettre en garde, terroriser, apaiser, dévoiler, libérer. Et nous permettre d’oublier », relève la psychanalyste Anne Dufourmantelle. Loin des interprétations toutes faites, forcément restrictives, c’est un chemin de connaissance de soi. D’évolution. « La voie royale vers l’inconscient », dixit Freud. Une invitation à l’action à même de nous sortir de la glaise de l’immobilisme et de nos schémas récurrents. Selon Roland Pec, somnologue et psychologue – qui travaille à l’articulation entre la biologie et la psychologie du rêve – interpréter signifie donner un « sens » au rêve, dans ses deux termes : signification et direction.

« L’enjeu n’est pas de chercher la vérité des rêves. L’essentiel, selon moi, c’est la direction : vers quoi ce rêve tend-il ? Quelle orientation indique-t-il, en état vigile ? Le thérapeute, lui, est un facilitateur, un maïeuticien. » Cette ouverture magique offre une perspective élargie de notre quotidien, de notre conscience, un autre angle de vue, décalé, sur la réalité. « Plus on travaille l’inconscient par le biais du rêve, plus la conscience devient claire », avertit la psychologue et psychothérapeute Monique Tiberghien... et plus les rêves nous éclairent ! Si tant est que l’on puisse « éveiller » le rêve. Des sages de l’Antiquité aux peuples traditionnels, en passant par les yogis ou les pères de la psychanalyse, le travail sur les rêves a traversé les âges. Ces enseignements trouvent leur écho contemporain dans les recherches menées sur les rêves lucides. On peut ainsi apprendre à développer la conscience du rêve – le convoquer, l’orienter, voire le maîtriser ou le modifier, telle une voie d’éveil. Si les récentes découvertes sur le sommeil, portées par le développement des neurosciences, ont fait progresser la compréhension de la mécanique onirique, la substance même du rêve demeure nimbée d’une importante part de mystère... La part du rêve !

 

L’histoire rêvée du songe

 

Ce réel, si cher à la science, s’entrouvre alors sur un monde extraordinaire.

Pour l’écrivain argentin Jorge Luis Borges, « le rêve est l’art premier ». « Les textes les plus anciens, sans exception – mésopotamiens, grecs, égyptiens, latins, chinois, etc. – portent mention de récits de rêves », relève Roland Pec, qui mène des recherches sur le sujet. Même la préhistoire n’est pas en reste. De nombreuses peintures rupestres, parfois vieilles de plus de 30000 ans, témoignent de cette activité onirique. « Selon des paléontologues de renom, une proportion importante de scènes de chasse représenterait davantage des scénarii de rêves que des faits réels », observe Roland Pec. Dans le cours de l’histoire, l’avènement de l’écriture a permis de conserver des traces quant à l’usage et l’interprétation des rêves. L’une des premières traces écrites d’un rêve proviendrait de Mésopotamie. Elle remonterait au IIIe millénaire av. JC. Gravée sur la stèle dite « des Vautours », elle raconte comment le roi sumérien Eannatum reçut en songe l'ordre de prendre le pouvoir.

L'antiquité est une période faste pour les rêves, perçus comme des portes prophétiques, divines, entrebâillées sur le futur. « Le dieu a créé les rêves pour indiquer la route au dormeur dont les yeux sont dans l’obscurité », peut-on lire sur le Papyrus Insinger, ce manuscrit phare, daté approximativement du IIe siècle av. J.-C., qui condense la sagesse de l’Égypte antique. Les prêtres égyptiens, appelés « maîtres des choses secrètes », étaient considérés comme des intermédiaires, à même d’interpréter et de délivrer la clé des songes. Le rêveur grec antique, lui, ne fait pas un rêve, il voit le rêve : Oneiros (littéralement « qui voit le rêve »), le dieu des rêves, venait en effet visiter le dormeur, dans le but de lui transmettre un oracle. « Dans les modèles oniromythiques (biblique, antique, mais aussi traditionnel), le monde d’où surgissent les rêves est invisible. Il est surnaturel et extérieur au dormeur. Soit l’âme du rêveur rend visite à un être surnaturel, soit c’est ce dernier qui lui rend visite. Et les rêves ont pour fonction d’annoncer l’avenir », poursuit Roland Pec. Mais ces visites divines dans le repli du sommeil ne font pourtant pas de l’homme un sujet passif – il est amené à faire des choix et poser des actes. « C’est typique de l’Antiquité : le message symbolique du rêve est totalement ignoré, seule compte la prédiction concrète », relève Roland Pec. Une exception, cependant, à cette vision : Aristote, auteur de deux ouvrages sur ce thème, affirme haut et fort, au VIe siècle av. J.-C., que le rêve n’est pas issu d’une révélation surnaturelle, mais qu’il découle de l’esprit humain. De nos jours, cette théorie « intérieure » prévaut largement en Occident. (...) 

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